Pas un mot, pas une ligne ?. 1944-1994 : des camps de la mort au génocide rwandais

Par : Didier Epelbaum

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  • Nombre de pages360
  • FormatePub
  • ISBN2-234-06798-7
  • EAN9782234067981
  • Date de parution19/10/2005
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille389 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurStock

Résumé

Sur la façon dont la déportation des Juifs a été reçue par les médias français et par l?opinion publique, on a écrit beaucoup de choses sans y être allé voir de près. C?est ce qu?a fait Didier Epelbaum, qui a dépouillé tous les journaux des années 1944 et suivantes, épluché les dépêches de l?AFP, écouté les bandes enregistrées des informations, lu tout ce qui a paru alors. Contre toute attente, il en ressort que, dans un premier temps, en 1944, les journaux français ont bien « couvert » l?événement et ont rendu compte de sa spécificité juive.
Puis, c?est un grand blanc. Il n?est plus question, en 1945, que des déportés « français », résistants, conformes à la légende d?une France tout entière dressée contre l?envahisseur. Pourtant, les dépêches de l?AFP donnaient tous les renseignements dont on aurait eu besoin, notamment au moment de l?ouverture du camp d?Auschwitz. Mais rien ne filtre dans la grande presse, où il n?est question que des « bons » déportés.
Pour donner plus de poids à sa démonstration, l?auteur a également enquêté sur la façon dont les médias ont relaté le génocide du Rwanda. Edifiant.
Sur la façon dont la déportation des Juifs a été reçue par les médias français et par l?opinion publique, on a écrit beaucoup de choses sans y être allé voir de près. C?est ce qu?a fait Didier Epelbaum, qui a dépouillé tous les journaux des années 1944 et suivantes, épluché les dépêches de l?AFP, écouté les bandes enregistrées des informations, lu tout ce qui a paru alors. Contre toute attente, il en ressort que, dans un premier temps, en 1944, les journaux français ont bien « couvert » l?événement et ont rendu compte de sa spécificité juive.
Puis, c?est un grand blanc. Il n?est plus question, en 1945, que des déportés « français », résistants, conformes à la légende d?une France tout entière dressée contre l?envahisseur. Pourtant, les dépêches de l?AFP donnaient tous les renseignements dont on aurait eu besoin, notamment au moment de l?ouverture du camp d?Auschwitz. Mais rien ne filtre dans la grande presse, où il n?est question que des « bons » déportés.
Pour donner plus de poids à sa démonstration, l?auteur a également enquêté sur la façon dont les médias ont relaté le génocide du Rwanda. Edifiant.