Paroles de poilus guyanais. Propos, lettres et carnets de la Grande Guerre, 1914-1918
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- Nombre de pages104
- FormatPDF
- ISBN978-2-84450-989-5
- EAN9782844509895
- Date de parution10/10/2015
- Protection num.Adobe DRM
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurIbis Rouge
- PréfacierLéon Sanite
Résumé
« Je te parle ainsi à cour ouvert. »
A. Jorset, Lettre à son père, 19 août 1915.
Appelés à connaître le service militaire très tardivement, avec l'application de la loi du 7 août 1913, qui organise pour la première fois la conscription des citoyens français dans les « vieilles colonies » de la France, les jeunes Guyanais ne connaissent pas, dans leur pays d'origine, de tradition militaire « historique » avant la guerre de 1914-1918.
La Grande Guerre est le premier conflit armé dans lequel des soldats guyanais sont mobilisés.
Ils se retrouvent en Flandres, en Champagne, en Lorraine, aux Dardanelles, en Macédoine, également en Afrique. Le contingent guyanais, reflet de la faible population de la colonie, fut peu nombreux, moins de deux mille soldats tout au plus. Aucun ancien combattant guyanais n'a publié de souvenirs de guerre après le conflit. Peu de poilus guyanais ont tenu la plume, ou plutôt peu d'écrits de soldats, rédigés pendant la guerre, nous sont connus ou nous sont parvenus : des témoignages, quelques lettres, et surtout un « Carnet d'impressions.
», journal manuscrit tenu par un soldat de Cayenne, marié, jeune père de trois enfants en bas-âge, fauché par la mitraille dans l'Aisne en 1918. Les Paroles de poilus guyanais, quoique peu nombreuses, n'en sont que plus précieuses pour mieux appréhender, même partiellement, ce que fut la réalité humaine - psychologique et matérielle - du premier conflit mondial pour ces jeunes hommes, dont la plupart foulaient pour la première fois le sol de France, la « mère patrie », ou allaient combattre dans des pays dont le nom-même leur était jusque-là inconnu.
Ils se retrouvent en Flandres, en Champagne, en Lorraine, aux Dardanelles, en Macédoine, également en Afrique. Le contingent guyanais, reflet de la faible population de la colonie, fut peu nombreux, moins de deux mille soldats tout au plus. Aucun ancien combattant guyanais n'a publié de souvenirs de guerre après le conflit. Peu de poilus guyanais ont tenu la plume, ou plutôt peu d'écrits de soldats, rédigés pendant la guerre, nous sont connus ou nous sont parvenus : des témoignages, quelques lettres, et surtout un « Carnet d'impressions.
», journal manuscrit tenu par un soldat de Cayenne, marié, jeune père de trois enfants en bas-âge, fauché par la mitraille dans l'Aisne en 1918. Les Paroles de poilus guyanais, quoique peu nombreuses, n'en sont que plus précieuses pour mieux appréhender, même partiellement, ce que fut la réalité humaine - psychologique et matérielle - du premier conflit mondial pour ces jeunes hommes, dont la plupart foulaient pour la première fois le sol de France, la « mère patrie », ou allaient combattre dans des pays dont le nom-même leur était jusque-là inconnu.
« Je te parle ainsi à cour ouvert. »
A. Jorset, Lettre à son père, 19 août 1915.
Appelés à connaître le service militaire très tardivement, avec l'application de la loi du 7 août 1913, qui organise pour la première fois la conscription des citoyens français dans les « vieilles colonies » de la France, les jeunes Guyanais ne connaissent pas, dans leur pays d'origine, de tradition militaire « historique » avant la guerre de 1914-1918.
La Grande Guerre est le premier conflit armé dans lequel des soldats guyanais sont mobilisés.
Ils se retrouvent en Flandres, en Champagne, en Lorraine, aux Dardanelles, en Macédoine, également en Afrique. Le contingent guyanais, reflet de la faible population de la colonie, fut peu nombreux, moins de deux mille soldats tout au plus. Aucun ancien combattant guyanais n'a publié de souvenirs de guerre après le conflit. Peu de poilus guyanais ont tenu la plume, ou plutôt peu d'écrits de soldats, rédigés pendant la guerre, nous sont connus ou nous sont parvenus : des témoignages, quelques lettres, et surtout un « Carnet d'impressions.
», journal manuscrit tenu par un soldat de Cayenne, marié, jeune père de trois enfants en bas-âge, fauché par la mitraille dans l'Aisne en 1918. Les Paroles de poilus guyanais, quoique peu nombreuses, n'en sont que plus précieuses pour mieux appréhender, même partiellement, ce que fut la réalité humaine - psychologique et matérielle - du premier conflit mondial pour ces jeunes hommes, dont la plupart foulaient pour la première fois le sol de France, la « mère patrie », ou allaient combattre dans des pays dont le nom-même leur était jusque-là inconnu.
Ils se retrouvent en Flandres, en Champagne, en Lorraine, aux Dardanelles, en Macédoine, également en Afrique. Le contingent guyanais, reflet de la faible population de la colonie, fut peu nombreux, moins de deux mille soldats tout au plus. Aucun ancien combattant guyanais n'a publié de souvenirs de guerre après le conflit. Peu de poilus guyanais ont tenu la plume, ou plutôt peu d'écrits de soldats, rédigés pendant la guerre, nous sont connus ou nous sont parvenus : des témoignages, quelques lettres, et surtout un « Carnet d'impressions.
», journal manuscrit tenu par un soldat de Cayenne, marié, jeune père de trois enfants en bas-âge, fauché par la mitraille dans l'Aisne en 1918. Les Paroles de poilus guyanais, quoique peu nombreuses, n'en sont que plus précieuses pour mieux appréhender, même partiellement, ce que fut la réalité humaine - psychologique et matérielle - du premier conflit mondial pour ces jeunes hommes, dont la plupart foulaient pour la première fois le sol de France, la « mère patrie », ou allaient combattre dans des pays dont le nom-même leur était jusque-là inconnu.