PARIS - KIGALI 1990 - 1994. Lunettes coloniales, politique du sabre et onction humanitaire pour un génocide en Afrique
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- Nombre de pages528
- FormatPDF
- ISBN2-296-38287-8
- EAN9782296382879
- Date de parution01/09/1999
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille25 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La politique de la France en Afrique est sujette à controverse. L'époque mitterrandienne n'a pas rompu avec la tradition d'ingérence gaullienne. La France du vertueux discours démocratique a été l'instructeur militaire d'un régime qui avait érigé en doctrine la négation civique et l'élimination physique d'une partie de ses sujets. Cela s'est passé au Rwanda entre 1990 et 1994. Cela s'est soldé par un génocide.
L'axe Paris-Kigali a fait des vagues, à l'époque et plus récemment, sans provoquer de réponses salutaires à l'inexplicable : l'indéfectible appui d'une démocratie occidentale à une dictature africaine ethno-raciste. Pour tenter d'écarter des accusations de complicité en génocide, une " Mission d'information " parlementaire française a été créée en 1998. Elle a conclu à des erreurs d'appréciation au Rwanda, de la part des représentants de la France, entre 1990 et 1994.
Comme journaliste, l'auteur s'est rendue sur place à l'époque, à plusieurs reprises. Elle verse ici dans le domaine public des témoignages et des documents - certains inédits. Leur présentation souvent in extenso ainsi que le parti pris chronologique visent à rendre la parole aux protagonistes, dans son ordonnancement et son arrière-plan originels. L'objectif est la réouverture d'un dossier dont les enseignements et les conséquences sont loin d'avoir été épuisés à ce jour et qui concerne les citoyens français au nom desquels cette action politique et militaire a été conduite.
L'axe Paris-Kigali a fait des vagues, à l'époque et plus récemment, sans provoquer de réponses salutaires à l'inexplicable : l'indéfectible appui d'une démocratie occidentale à une dictature africaine ethno-raciste. Pour tenter d'écarter des accusations de complicité en génocide, une " Mission d'information " parlementaire française a été créée en 1998. Elle a conclu à des erreurs d'appréciation au Rwanda, de la part des représentants de la France, entre 1990 et 1994.
Comme journaliste, l'auteur s'est rendue sur place à l'époque, à plusieurs reprises. Elle verse ici dans le domaine public des témoignages et des documents - certains inédits. Leur présentation souvent in extenso ainsi que le parti pris chronologique visent à rendre la parole aux protagonistes, dans son ordonnancement et son arrière-plan originels. L'objectif est la réouverture d'un dossier dont les enseignements et les conséquences sont loin d'avoir été épuisés à ce jour et qui concerne les citoyens français au nom desquels cette action politique et militaire a été conduite.
La politique de la France en Afrique est sujette à controverse. L'époque mitterrandienne n'a pas rompu avec la tradition d'ingérence gaullienne. La France du vertueux discours démocratique a été l'instructeur militaire d'un régime qui avait érigé en doctrine la négation civique et l'élimination physique d'une partie de ses sujets. Cela s'est passé au Rwanda entre 1990 et 1994. Cela s'est soldé par un génocide.
L'axe Paris-Kigali a fait des vagues, à l'époque et plus récemment, sans provoquer de réponses salutaires à l'inexplicable : l'indéfectible appui d'une démocratie occidentale à une dictature africaine ethno-raciste. Pour tenter d'écarter des accusations de complicité en génocide, une " Mission d'information " parlementaire française a été créée en 1998. Elle a conclu à des erreurs d'appréciation au Rwanda, de la part des représentants de la France, entre 1990 et 1994.
Comme journaliste, l'auteur s'est rendue sur place à l'époque, à plusieurs reprises. Elle verse ici dans le domaine public des témoignages et des documents - certains inédits. Leur présentation souvent in extenso ainsi que le parti pris chronologique visent à rendre la parole aux protagonistes, dans son ordonnancement et son arrière-plan originels. L'objectif est la réouverture d'un dossier dont les enseignements et les conséquences sont loin d'avoir été épuisés à ce jour et qui concerne les citoyens français au nom desquels cette action politique et militaire a été conduite.
L'axe Paris-Kigali a fait des vagues, à l'époque et plus récemment, sans provoquer de réponses salutaires à l'inexplicable : l'indéfectible appui d'une démocratie occidentale à une dictature africaine ethno-raciste. Pour tenter d'écarter des accusations de complicité en génocide, une " Mission d'information " parlementaire française a été créée en 1998. Elle a conclu à des erreurs d'appréciation au Rwanda, de la part des représentants de la France, entre 1990 et 1994.
Comme journaliste, l'auteur s'est rendue sur place à l'époque, à plusieurs reprises. Elle verse ici dans le domaine public des témoignages et des documents - certains inédits. Leur présentation souvent in extenso ainsi que le parti pris chronologique visent à rendre la parole aux protagonistes, dans son ordonnancement et son arrière-plan originels. L'objectif est la réouverture d'un dossier dont les enseignements et les conséquences sont loin d'avoir été épuisés à ce jour et qui concerne les citoyens français au nom desquels cette action politique et militaire a été conduite.