Parentes électives. Figures et pratiques de la filiation en histoire de l'art

Par : Lisa Cornali, Cyprien Fuchs
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  • Nombre de pages232
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-88930-661-9
  • EAN9782889306619
  • Date de parution01/02/2025
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurAlphil-Presses universitaires su...

Résumé

Dans sa biographie de Piero di Cosimo, Giorgio Vasari nous apprend que le peintre florentin, fils d'un orfèvre nommé Lorenzo, était élève de Cosimo Rosselli « dont il porta toujours le nom, parce qu'il regardait plutôt comme son véritable père celui qui avait procuré l'indépendance et le talent, par ses leçons, que celui dont il n'avait reçu que la vie ». Aux liens du sang, Piero préfère donc une filiation artistique et l'égide d'un maître.
Par cette substitution, il se présente en héritier d'un illustre prédécesseur et valorise son propre travail. À l'instar de Piero di Cosimo, nombre d'artistes se choisissent des figures tutélaires - ou désignent des disciples - dans un objectif d'autopromotion ou de légitimation. Les historiennes et historiens de l'art comme les critiques établissent également des parentés artistiques pour saisir ou construire les rapports de proximité entre personnalités créatrices ou entre mouvances plus larges.
Omniprésente en histoire de l'art, la notion de filiation n'a pourtant jamais fait l'objet d'un examen terminologique. À travers l'Europe, du Moyen Âge au XXe siècle, au croisement d'une multitude de techniques - peinture, sculpture, architecture, gravure, dessin, enluminure, orfèvrerie -, les textes rassemblés ici étudient les figures et les pratiques de la filiation artistique. Cet ouvrage initie ainsi une réflexion sur le sens et les enjeux de ces parentés électives.
Dans sa biographie de Piero di Cosimo, Giorgio Vasari nous apprend que le peintre florentin, fils d'un orfèvre nommé Lorenzo, était élève de Cosimo Rosselli « dont il porta toujours le nom, parce qu'il regardait plutôt comme son véritable père celui qui avait procuré l'indépendance et le talent, par ses leçons, que celui dont il n'avait reçu que la vie ». Aux liens du sang, Piero préfère donc une filiation artistique et l'égide d'un maître.
Par cette substitution, il se présente en héritier d'un illustre prédécesseur et valorise son propre travail. À l'instar de Piero di Cosimo, nombre d'artistes se choisissent des figures tutélaires - ou désignent des disciples - dans un objectif d'autopromotion ou de légitimation. Les historiennes et historiens de l'art comme les critiques établissent également des parentés artistiques pour saisir ou construire les rapports de proximité entre personnalités créatrices ou entre mouvances plus larges.
Omniprésente en histoire de l'art, la notion de filiation n'a pourtant jamais fait l'objet d'un examen terminologique. À travers l'Europe, du Moyen Âge au XXe siècle, au croisement d'une multitude de techniques - peinture, sculpture, architecture, gravure, dessin, enluminure, orfèvrerie -, les textes rassemblés ici étudient les figures et les pratiques de la filiation artistique. Cet ouvrage initie ainsi une réflexion sur le sens et les enjeux de ces parentés électives.
Max Buri
Anne-Sophie Poirot, Niklaus Manuel Güdel, Diana Blome, Lisa Cornali
Grand Format
36,00 €