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Palestine, notre blessure
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- Nombre de pages124
- FormatePub
- ISBN978-2-348-08771-4
- EAN9782348087714
- Date de parution06/03/2025
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurLa Découverte
Résumé
Racisme, apartheid, expulsion, extermination... L'extrême droite associée au pouvoir en Israël n'est avare d'aucune des obsessions meurtrières qui font le glossaire des fascismes. Sinistre retournement où l'État qui tient sa légitimité internationale de la conscience du crime contre l'humanité, commis contre les Juifs d'Europe, devient le laboratoire d'un retour en force des idéologies qui l'ont enfanté.
La catastrophe qui en résulte dépasse le sort des peuples palestinien et israélien. Elle se joue à l'échelle du monde : l'impunité dont béné?cie l'État d'Israël, alors même qu'il piétine sans retenue le droit international, est une invitation à la sauvagerie générale. Sous toutes latitudes, les forces autoritaires et identitaires, nationalistes et xénophobes ne peuvent qu'y trouver un encouragement. Ce qui est en jeu est la liquidation des enseignements de la Seconde Guerre mondiale quand le monde prit conscience des ravages des hiérarchies civilisationnelles, de la haine de l'égalité et de la sacralisation de l'identité.
En donnant un blanc-seing à Benjamin Netanyahou, les dirigeants occidentaux ont discrédité la promesse démocratique de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Au risque d'éteindre sa lumière émancipatrice et de plonger l'humanité dans la nuit. Dans un monde déjà lourd d'orages, le ressentiment des peuples n'en sera que plus grand. Et nous devrons y faire face avec cette sourde honte d'avoir laissé faire alors même que nous étions témoins, les yeux grands ouverts, de cette marche à l'abîme.
La catastrophe qui en résulte dépasse le sort des peuples palestinien et israélien. Elle se joue à l'échelle du monde : l'impunité dont béné?cie l'État d'Israël, alors même qu'il piétine sans retenue le droit international, est une invitation à la sauvagerie générale. Sous toutes latitudes, les forces autoritaires et identitaires, nationalistes et xénophobes ne peuvent qu'y trouver un encouragement. Ce qui est en jeu est la liquidation des enseignements de la Seconde Guerre mondiale quand le monde prit conscience des ravages des hiérarchies civilisationnelles, de la haine de l'égalité et de la sacralisation de l'identité.
En donnant un blanc-seing à Benjamin Netanyahou, les dirigeants occidentaux ont discrédité la promesse démocratique de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Au risque d'éteindre sa lumière émancipatrice et de plonger l'humanité dans la nuit. Dans un monde déjà lourd d'orages, le ressentiment des peuples n'en sera que plus grand. Et nous devrons y faire face avec cette sourde honte d'avoir laissé faire alors même que nous étions témoins, les yeux grands ouverts, de cette marche à l'abîme.
Racisme, apartheid, expulsion, extermination... L'extrême droite associée au pouvoir en Israël n'est avare d'aucune des obsessions meurtrières qui font le glossaire des fascismes. Sinistre retournement où l'État qui tient sa légitimité internationale de la conscience du crime contre l'humanité, commis contre les Juifs d'Europe, devient le laboratoire d'un retour en force des idéologies qui l'ont enfanté.
La catastrophe qui en résulte dépasse le sort des peuples palestinien et israélien. Elle se joue à l'échelle du monde : l'impunité dont béné?cie l'État d'Israël, alors même qu'il piétine sans retenue le droit international, est une invitation à la sauvagerie générale. Sous toutes latitudes, les forces autoritaires et identitaires, nationalistes et xénophobes ne peuvent qu'y trouver un encouragement. Ce qui est en jeu est la liquidation des enseignements de la Seconde Guerre mondiale quand le monde prit conscience des ravages des hiérarchies civilisationnelles, de la haine de l'égalité et de la sacralisation de l'identité.
En donnant un blanc-seing à Benjamin Netanyahou, les dirigeants occidentaux ont discrédité la promesse démocratique de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Au risque d'éteindre sa lumière émancipatrice et de plonger l'humanité dans la nuit. Dans un monde déjà lourd d'orages, le ressentiment des peuples n'en sera que plus grand. Et nous devrons y faire face avec cette sourde honte d'avoir laissé faire alors même que nous étions témoins, les yeux grands ouverts, de cette marche à l'abîme.
La catastrophe qui en résulte dépasse le sort des peuples palestinien et israélien. Elle se joue à l'échelle du monde : l'impunité dont béné?cie l'État d'Israël, alors même qu'il piétine sans retenue le droit international, est une invitation à la sauvagerie générale. Sous toutes latitudes, les forces autoritaires et identitaires, nationalistes et xénophobes ne peuvent qu'y trouver un encouragement. Ce qui est en jeu est la liquidation des enseignements de la Seconde Guerre mondiale quand le monde prit conscience des ravages des hiérarchies civilisationnelles, de la haine de l'égalité et de la sacralisation de l'identité.
En donnant un blanc-seing à Benjamin Netanyahou, les dirigeants occidentaux ont discrédité la promesse démocratique de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Au risque d'éteindre sa lumière émancipatrice et de plonger l'humanité dans la nuit. Dans un monde déjà lourd d'orages, le ressentiment des peuples n'en sera que plus grand. Et nous devrons y faire face avec cette sourde honte d'avoir laissé faire alors même que nous étions témoins, les yeux grands ouverts, de cette marche à l'abîme.