Pagus, castellum et civitas. Etude d'épigraphie et d'histoire sur le village et la cité en Afrique romaine

Par : Samir Aounallah

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages257
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-35613-305-2
  • EAN9782356133052
  • Date de parution22/01/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurAusonius

Résumé

Cette recherche voudrait répondre à une question simple, mais à laquelle il n'a toujours pas été possible d'apporter une réponse précise et définitive : comment le village en Afrique romaine ("pagus", "castellum", voire "vicus"), est-il devenu une ville, un chef-lieu de "ciuitas" ? L'histoire du village est presque identique à celle de l'esclave, sans cesse à la recherche de la "libertas" pour lui-même ou de l'"ingenuitas" pour sa descendance immédiate.
En face, on assiste à une opposition constante de la part de la cité mère qui ne veut aucunement que ses dépendances deviennent autonomes, que leurs membres les plus riches quittent définitivement sa curie avec, de plus, les avantages financiers qui en découlent. Cette promotion relève des compétences de l'Empereur qui peut aussi réduire une ancienne cité au statut de commune attribuée. En général, c'est à la suite d'une requête, une véritable lettre de motivation, qui contient les arguments justifiant la promotion que l'Empereur concède le bienfait.
Les inscriptions latines de Dougga fournissent un bel exemple de cette démarche diplomatique dont le but était d'obtenir la liberté ou de la défendre par la suite. Dans ce cas précis, la liberté semble n'avoir aucun lien avec une hypothétique immunité et doit avoir le sens plus "concret" de dignité : "Libertas id est dignitas".
Cette recherche voudrait répondre à une question simple, mais à laquelle il n'a toujours pas été possible d'apporter une réponse précise et définitive : comment le village en Afrique romaine ("pagus", "castellum", voire "vicus"), est-il devenu une ville, un chef-lieu de "ciuitas" ? L'histoire du village est presque identique à celle de l'esclave, sans cesse à la recherche de la "libertas" pour lui-même ou de l'"ingenuitas" pour sa descendance immédiate.
En face, on assiste à une opposition constante de la part de la cité mère qui ne veut aucunement que ses dépendances deviennent autonomes, que leurs membres les plus riches quittent définitivement sa curie avec, de plus, les avantages financiers qui en découlent. Cette promotion relève des compétences de l'Empereur qui peut aussi réduire une ancienne cité au statut de commune attribuée. En général, c'est à la suite d'une requête, une véritable lettre de motivation, qui contient les arguments justifiant la promotion que l'Empereur concède le bienfait.
Les inscriptions latines de Dougga fournissent un bel exemple de cette démarche diplomatique dont le but était d'obtenir la liberté ou de la défendre par la suite. Dans ce cas précis, la liberté semble n'avoir aucun lien avec une hypothétique immunité et doit avoir le sens plus "concret" de dignité : "Libertas id est dignitas".