Où va l'Algérie ? (1) - Notre révolution - E-book - ePub

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Résumé

Au moment de sa démobilisation, après les douloureux événements qui endeuillèrent le Constantinois, la vie politique algérienne prend un tournant décisif. Nous le trouvons alors responsable local du P. P. A. à Bordj-bou-Arreridj, puis en 1946 responsable de la région englobant l'arrondissement de Sétif. Fin 1947, il est chargé par le P. P. A.-M. T. L. D. de mettre sur pied l'organisation naissante de l'O.
S. (organisation spéciale paramilitaire) dans l'ex-département de Constantine. Là, il a sous ses ordres le noyau qui fut à l'origine du déclenchement du 1er novembre 1954 dont Ben M'hidi, Didouche, Ben Boulaid et Bitat. Recherché en 1950 pour « atteinte à la Sûreté de l'État » il échappe aux recherches et est condamné par défaut, une première fois à Bône à huit ans d'emprisonnement ; une seconde fois, à Blida, à dix ans de la même peine.
Jusqu'en 1954, il vit clandestinement. De juin 1953 à février 1954, il est chargé de l'organisation de la Fédération de France du M. T. L. D. En mars 1954, il forme le C. R. U. A. et est élu, en mai de la même année, par la réunion des Vingt-Deux (qui fut à la base de la décision de prendre les armes contre le colonialisme) responsable national du premier Comité Révolutionnaire dont les membres furent désignés par lui-même.
Il quitte l'Algérie le 26 octobre 1954, chargé de rejoindre la délégation extérieure au sein de laquelle il assume la responsabilité politico-militaire de l'Ouest (Espagne et Maroc). Le 22 octobre 1956, il est arrêté lors de l'arraisonnement de l'avion de Rabat et reste emprisonné jusqu'au 19 mars 1962. Mohamed Boudiaf fut membre de tous les C. N. R. A., et à titre honorifique du C. C. E., ministre d'État dans les deux premiers G.
P. R. A. et vice-président au sein du troisième. Lors de la réunion de Tripoli en mai 1962, il refuse de faire partie du Bureau Politique et quitte cette réunion après avoir remis une lettre motivant son départ, au bureau de la session et une procuration à Ait Ahmed. De retour en Algérie, il s'oppose au groupe de Tlemcen et rejoint Tizi Ouzou en juillet 1962. Cet épisode prend fin avec le compromis du 2 août 1962, qui voit l'entrée de Boudiaf au « Bureau Politique ».
Il en démissionne quelques semaines après en refusant de s'associer à l'appel à l'affrontement armé. Il refuse, de même, le mandat de député à la première assemblée nationale. Il explique alors les raisons de son opposition au régime. Ce sont ses positions politiques qui lui valent son dernier enlèvement, le 21 juin 1963, et la séquestration qui est à l'origine du présent ouvrage.

Caractéristiques

  • Caractéristiques du format ePub
    • Pages
      236
    • Taille
      522 Ko
    • Protection num.
      Digital Watermarking

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