Organisme économique et désordre social

Par : Clément Colson

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  • Nombre de pages358
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-38111-084-4
  • EAN9782381110844
  • Date de parution05/02/2021
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurEditions Le Mono

Résumé

Après une longue période de progrès continu, au point de vue de l'ordre, comme à presque tous les autres, des symptômes menaçants de désor­dre social apparaissaient au début du XXe siècle. Peu de temps auparavant, quiconque les signalait passait pour un esprit chagrin et paradoxal ; dans les années qui ont précédé la guerre, des faits assez nombreux ont révélé à l'opinion publique une situation sinon grave, du moins sérieuse.
Le désordre social peut naître de deux causes en apparence fort opposées : d'une tendance anarchique ou d'une tendance tyrannique. Il naît de la faiblesse des gouvernements, quand le sentimentalisme ou la lâcheté générale les empê­chent de réprimer les crimes ou les délits individuels, d'imposer le respect du droit d'autrui aux groupements assez forts pour se faire craindre, de maintenir la discipline dans le personnel des services publics et de protéger les chefs d'entreprises privées qui entendent la maintenir chez eux.
Le désordre social peut naître aussi des empiétements des pouvoirs publics, quand ceux-ci pré­tendent substituer leur action à celle des individus dans les domaines ou l'initiative privée peut pourvoir à tous les besoins, ou quand ils affaiblissent la solidarité établie par la nature elle-même entre les membres d'une même famille, pour y substituer une solidarité factice, imposée soit par la loi, soit par certains groupements qu'elle favorise : congrégations, corporations aristocra­tiques ou patronales, syndicats ouvriers, etc...
Après une longue période de progrès continu, au point de vue de l'ordre, comme à presque tous les autres, des symptômes menaçants de désor­dre social apparaissaient au début du XXe siècle. Peu de temps auparavant, quiconque les signalait passait pour un esprit chagrin et paradoxal ; dans les années qui ont précédé la guerre, des faits assez nombreux ont révélé à l'opinion publique une situation sinon grave, du moins sérieuse.
Le désordre social peut naître de deux causes en apparence fort opposées : d'une tendance anarchique ou d'une tendance tyrannique. Il naît de la faiblesse des gouvernements, quand le sentimentalisme ou la lâcheté générale les empê­chent de réprimer les crimes ou les délits individuels, d'imposer le respect du droit d'autrui aux groupements assez forts pour se faire craindre, de maintenir la discipline dans le personnel des services publics et de protéger les chefs d'entreprises privées qui entendent la maintenir chez eux.
Le désordre social peut naître aussi des empiétements des pouvoirs publics, quand ceux-ci pré­tendent substituer leur action à celle des individus dans les domaines ou l'initiative privée peut pourvoir à tous les besoins, ou quand ils affaiblissent la solidarité établie par la nature elle-même entre les membres d'une même famille, pour y substituer une solidarité factice, imposée soit par la loi, soit par certains groupements qu'elle favorise : congrégations, corporations aristocra­tiques ou patronales, syndicats ouvriers, etc...