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  • FormatePub
  • ISBN978-2-36626-107-3
  • EAN9782366261073
  • Date de parution05/01/2017
  • Protection num.pas de protection
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurChristophe Lucquin

Résumé

On peine à imaginer qu'un enfant, Kévin, le protagoniste du livre, puisse être mal au point de vouloir mettre fin à ses jours. Et si l'idée du suicide d'un petit garçon, tellement éloignée de la vision que nous avons de l'enfance, n'était pas qu'une monstrueuse exception ? Chaque année, cette exception concerne plus d'une centaine d'enfants âgés de 10 à 14 ans. Sans pathos et avec une certaine dose d'innocence et d'humour le premier roman de Jean-Baptiste Aubert pointe ce tabou majeur. Kévin est hypersensible, il écoute le monde et a décidément beaucoup de mal à le comprendre, d'autant plus qu'il subit un stress important dû à des tensions incessantes entre ses parents.
Comment peut-il, sans le cocon famille de protection, apprendre à percevoir le monde ? Naturellement ce climat oppressant gangrène le reste de sa vie : il est plus perméable aux choses, se pose des questions, ses résultats scolaires et ses relations avec ses camarades s'en trouvent affectés. Kévin s'interroge sur la nécessité d'une vie faite de disputes et de malaises. Il finit par se retrouver dans une institution pour enfants en difficultés. Kévin arrivera-t-il à se sortir de ce lot d'enfants qui, comme le dit le neuro-psychiatre Boris Cyrulnik, pensent à la mort tant ils sont anxieux et malheureux ? Nous sommes immergés dans la conscience de Kévin qui raconte dans un carnet les événements marquants de sa vie et ses observations sur le monde qui l'entoure, avec un ton juste et des réflexions qui confirment que la vérité sort de la bouche des enfants.
Une lecture qui ne peut que nous interpeler et nous émouvoir.
On peine à imaginer qu'un enfant, Kévin, le protagoniste du livre, puisse être mal au point de vouloir mettre fin à ses jours. Et si l'idée du suicide d'un petit garçon, tellement éloignée de la vision que nous avons de l'enfance, n'était pas qu'une monstrueuse exception ? Chaque année, cette exception concerne plus d'une centaine d'enfants âgés de 10 à 14 ans. Sans pathos et avec une certaine dose d'innocence et d'humour le premier roman de Jean-Baptiste Aubert pointe ce tabou majeur. Kévin est hypersensible, il écoute le monde et a décidément beaucoup de mal à le comprendre, d'autant plus qu'il subit un stress important dû à des tensions incessantes entre ses parents.
Comment peut-il, sans le cocon famille de protection, apprendre à percevoir le monde ? Naturellement ce climat oppressant gangrène le reste de sa vie : il est plus perméable aux choses, se pose des questions, ses résultats scolaires et ses relations avec ses camarades s'en trouvent affectés. Kévin s'interroge sur la nécessité d'une vie faite de disputes et de malaises. Il finit par se retrouver dans une institution pour enfants en difficultés. Kévin arrivera-t-il à se sortir de ce lot d'enfants qui, comme le dit le neuro-psychiatre Boris Cyrulnik, pensent à la mort tant ils sont anxieux et malheureux ? Nous sommes immergés dans la conscience de Kévin qui raconte dans un carnet les événements marquants de sa vie et ses observations sur le monde qui l'entoure, avec un ton juste et des réflexions qui confirment que la vérité sort de la bouche des enfants.
Une lecture qui ne peut que nous interpeler et nous émouvoir.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Un premier roman sensible et délicat
C'est l'histoire d'un cahier retrouvé... Et couché sur ce cahier, l'histoire d'un môme de onze ans qui nous raconte les blessures de l'enfance et son destin tragique. 11 ans est un premier roman et c'est une belle découverte littéraire. Une histoire forte, servie par un texte d'une grande sensibilité avec une écriture simple mais précise, qui touche au cœur.
C'est l'histoire d'un cahier retrouvé... Et couché sur ce cahier, l'histoire d'un môme de onze ans qui nous raconte les blessures de l'enfance et son destin tragique. 11 ans est un premier roman et c'est une belle découverte littéraire. Une histoire forte, servie par un texte d'une grande sensibilité avec une écriture simple mais précise, qui touche au cœur.
RECOMMANDÉ PAR CULTURE-CHRONIQUE
Chaque année en France plus d’une centaine d’enfants entre dix et quatorze ans se donnent la mort laissant leurs proches dans un abîme de chagrin et de perplexité. Ce thème est à la fois terrifiant et terriblement humain. Comment des êtres si jeunes peuvent-ils en venir à éprouver le besoin de mettre fin à leurs jours? Jean-Baptiste Aubert se risque sur le chemin étroit de ce questionnement sans véritable réponse. “11 ans” est un roman d’une incroyable fulgurance qui se porte à la hauteur du psychisme d’un jeune garçon de 11 ans. Comme l’indique la préface de l’éditeur il s’agirait de la retranscription de deux cahiers qui auraient été retrouvés dans l’armoire du petit Kevin. Il n’y a pas plus d’indication. On commence donc la lecture de ce journal et d’emblée on est frappé par la simplicité de cette écriture pleine d’innocence. Kevin rapporte les faits ordinaires de la vie d’un garçon encore loin de l’adolescence : la classe, le chat Pacha, les balades en vélo, les bains dans la rivière, les cabanes dans les bois. Tout à l’air d’aller pour le mieux mais le lecteur n’oublie pas la phrase lapidaire qui ouvre le journal : “J’ai onze ans, et je veux mourir.” Du coup une sourde inquiétude se noue dans le cours même de la lecture. Comment une telle pensée peut progressivement germer depuis les rives de l’innocence ? L’écrivain ne joue pas les procureurs, bien au contraire, mais il tisse une toile narrative autour du personnage de Kevin qui sont autant d’éléments d’explications. Kevin est un enfant hypersensible. Il se pose des questions qui ne sont pas de son âge et il a bien du mal à comprendre la brutalité de certains à son égard. Il mène parfois des enquêtes qui lui permettent de comprendre un peu de son histoire, l’origine de son prénom qu’il déteste par exemple. Et puis il y a ses parents qui se déchirent et qui sont très loin d’être docteur en psychologique. A partir d’une détresse qu’il aurait fallu simplement écouter au départ Kevin va progressivement s’isoler, d’autant que les adultes ne lui laissent pas le temps de se construire des points d’appui solides. Jean-Baptiste Aubert fait finalement le récit d’une faillite qui ne peut pas être celle d’un enfant, une faillite où les responsabilités sont diffuses mais réelles. Le constat dépasse sans doute de beaucoup la thématique abordée car le tableau qu’il nous propose est sans appel. Certains adultes qui éduquent les enfants sont-ils jamais devenus des adultes? Est-il possible de construire une personnalité solide à partir de l’explosion de la structure familiale quand les êtres qui la composent passent leur vie dans le ressentiment? Sans parler des solutions que proposent les services sociaux qui traitent finalement plus des dossiers que des êtres humains. “11 ans” est une belle réussite littéraire écrite dans l’écume même de l’enfance. On reste longtemps suspendu à la dernière ligne de cette oeuvre déstabilisante dans sa simplicité, ému jusqu’aux larmes… Appoline SEGRAN (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Chaque année en France plus d’une centaine d’enfants entre dix et quatorze ans se donnent la mort laissant leurs proches dans un abîme de chagrin et de perplexité. Ce thème est à la fois terrifiant et terriblement humain. Comment des êtres si jeunes peuvent-ils en venir à éprouver le besoin de mettre fin à leurs jours? Jean-Baptiste Aubert se risque sur le chemin étroit de ce questionnement sans véritable réponse. “11 ans” est un roman d’une incroyable fulgurance qui se porte à la hauteur du psychisme d’un jeune garçon de 11 ans. Comme l’indique la préface de l’éditeur il s’agirait de la retranscription de deux cahiers qui auraient été retrouvés dans l’armoire du petit Kevin. Il n’y a pas plus d’indication. On commence donc la lecture de ce journal et d’emblée on est frappé par la simplicité de cette écriture pleine d’innocence. Kevin rapporte les faits ordinaires de la vie d’un garçon encore loin de l’adolescence : la classe, le chat Pacha, les balades en vélo, les bains dans la rivière, les cabanes dans les bois. Tout à l’air d’aller pour le mieux mais le lecteur n’oublie pas la phrase lapidaire qui ouvre le journal : “J’ai onze ans, et je veux mourir.” Du coup une sourde inquiétude se noue dans le cours même de la lecture. Comment une telle pensée peut progressivement germer depuis les rives de l’innocence ? L’écrivain ne joue pas les procureurs, bien au contraire, mais il tisse une toile narrative autour du personnage de Kevin qui sont autant d’éléments d’explications. Kevin est un enfant hypersensible. Il se pose des questions qui ne sont pas de son âge et il a bien du mal à comprendre la brutalité de certains à son égard. Il mène parfois des enquêtes qui lui permettent de comprendre un peu de son histoire, l’origine de son prénom qu’il déteste par exemple. Et puis il y a ses parents qui se déchirent et qui sont très loin d’être docteur en psychologique. A partir d’une détresse qu’il aurait fallu simplement écouter au départ Kevin va progressivement s’isoler, d’autant que les adultes ne lui laissent pas le temps de se construire des points d’appui solides. Jean-Baptiste Aubert fait finalement le récit d’une faillite qui ne peut pas être celle d’un enfant, une faillite où les responsabilités sont diffuses mais réelles. Le constat dépasse sans doute de beaucoup la thématique abordée car le tableau qu’il nous propose est sans appel. Certains adultes qui éduquent les enfants sont-ils jamais devenus des adultes? Est-il possible de construire une personnalité solide à partir de l’explosion de la structure familiale quand les êtres qui la composent passent leur vie dans le ressentiment? Sans parler des solutions que proposent les services sociaux qui traitent finalement plus des dossiers que des êtres humains. “11 ans” est une belle réussite littéraire écrite dans l’écume même de l’enfance. On reste longtemps suspendu à la dernière ligne de cette oeuvre déstabilisante dans sa simplicité, ému jusqu’aux larmes… Appoline SEGRAN (CULTURE-CHRONIQUE.COM)