On ne va pas y aller avec des fleurs. Violence politique : des femmes témoignent
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- Nombre de pages250
- FormatePub
- ISBN978-2-38257-040-1
- EAN9782382570401
- Date de parution22/09/2022
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurHors d'atteinte
- Directeur de publicationLaure Mistral
Résumé
Quand on me demande « Comment vous accommodez-vous de la violence ? », je rétorque : « Et vous ? Quelles guerres légitimez-vous ? Quelle violence trouvez-vous juste ? »
Qu'est-ce que c'est, la violence ? Il y a celle, aveugle, sans but, que les gens utilisent parce qu'ils n'ont plus d'autre solution. Et il y a celle qui provient de l'État, que beaucoup trouvent normale.
Pour ma part, j'ai grandi dans une société violente, mais je ne suis pas quelqu'un qui aime en user.
Ça ne me procure absolument aucun plaisir. À un moment de leur vie, neuf femmes, âgées aujourd'hui de 25 à 74 ans, ont participé à des luttes politiques impliquant des affrontements. Action directe, les Brigades rouges, la Rote Armee Fraktion mais aussi ETA, les Black blocs ou le Kurdistan : si les contextes et les époques diffèrent, elles ont toutes en commun d'avoir usé d'une violence politique qu'elles jugeaient nécessaire. Dans les entretiens ici rassemblés par Alexandra Frénod et Caroline Guibet Lafaye, elles racontent ce qui les a amenées à prendre cette décision, comment elles l'ont vécue et ce qu'implique le choix de cette violence quand on est une femme. Ingénieure d'études au CNRS, Alexandra Frénod a notamment codirigé, avec Caroline Guibet Lafaye, S'émanciper par les armes ? Sur la violence politique des femmes (Presses de l'Inalco, 2019). Caroline Guibet Lafaye est directrice de recherche au CNRS.
Agrégée et docteure en philosophie de l'Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, elle consacre ses recherches en sociologie et en philosophie politique aux processus d'engagement dans la violence politique clandestine.
Ça ne me procure absolument aucun plaisir. À un moment de leur vie, neuf femmes, âgées aujourd'hui de 25 à 74 ans, ont participé à des luttes politiques impliquant des affrontements. Action directe, les Brigades rouges, la Rote Armee Fraktion mais aussi ETA, les Black blocs ou le Kurdistan : si les contextes et les époques diffèrent, elles ont toutes en commun d'avoir usé d'une violence politique qu'elles jugeaient nécessaire. Dans les entretiens ici rassemblés par Alexandra Frénod et Caroline Guibet Lafaye, elles racontent ce qui les a amenées à prendre cette décision, comment elles l'ont vécue et ce qu'implique le choix de cette violence quand on est une femme. Ingénieure d'études au CNRS, Alexandra Frénod a notamment codirigé, avec Caroline Guibet Lafaye, S'émanciper par les armes ? Sur la violence politique des femmes (Presses de l'Inalco, 2019). Caroline Guibet Lafaye est directrice de recherche au CNRS.
Agrégée et docteure en philosophie de l'Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, elle consacre ses recherches en sociologie et en philosophie politique aux processus d'engagement dans la violence politique clandestine.
Quand on me demande « Comment vous accommodez-vous de la violence ? », je rétorque : « Et vous ? Quelles guerres légitimez-vous ? Quelle violence trouvez-vous juste ? »
Qu'est-ce que c'est, la violence ? Il y a celle, aveugle, sans but, que les gens utilisent parce qu'ils n'ont plus d'autre solution. Et il y a celle qui provient de l'État, que beaucoup trouvent normale.
Pour ma part, j'ai grandi dans une société violente, mais je ne suis pas quelqu'un qui aime en user.
Ça ne me procure absolument aucun plaisir. À un moment de leur vie, neuf femmes, âgées aujourd'hui de 25 à 74 ans, ont participé à des luttes politiques impliquant des affrontements. Action directe, les Brigades rouges, la Rote Armee Fraktion mais aussi ETA, les Black blocs ou le Kurdistan : si les contextes et les époques diffèrent, elles ont toutes en commun d'avoir usé d'une violence politique qu'elles jugeaient nécessaire. Dans les entretiens ici rassemblés par Alexandra Frénod et Caroline Guibet Lafaye, elles racontent ce qui les a amenées à prendre cette décision, comment elles l'ont vécue et ce qu'implique le choix de cette violence quand on est une femme. Ingénieure d'études au CNRS, Alexandra Frénod a notamment codirigé, avec Caroline Guibet Lafaye, S'émanciper par les armes ? Sur la violence politique des femmes (Presses de l'Inalco, 2019). Caroline Guibet Lafaye est directrice de recherche au CNRS.
Agrégée et docteure en philosophie de l'Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, elle consacre ses recherches en sociologie et en philosophie politique aux processus d'engagement dans la violence politique clandestine.
Ça ne me procure absolument aucun plaisir. À un moment de leur vie, neuf femmes, âgées aujourd'hui de 25 à 74 ans, ont participé à des luttes politiques impliquant des affrontements. Action directe, les Brigades rouges, la Rote Armee Fraktion mais aussi ETA, les Black blocs ou le Kurdistan : si les contextes et les époques diffèrent, elles ont toutes en commun d'avoir usé d'une violence politique qu'elles jugeaient nécessaire. Dans les entretiens ici rassemblés par Alexandra Frénod et Caroline Guibet Lafaye, elles racontent ce qui les a amenées à prendre cette décision, comment elles l'ont vécue et ce qu'implique le choix de cette violence quand on est une femme. Ingénieure d'études au CNRS, Alexandra Frénod a notamment codirigé, avec Caroline Guibet Lafaye, S'émanciper par les armes ? Sur la violence politique des femmes (Presses de l'Inalco, 2019). Caroline Guibet Lafaye est directrice de recherche au CNRS.
Agrégée et docteure en philosophie de l'Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, elle consacre ses recherches en sociologie et en philosophie politique aux processus d'engagement dans la violence politique clandestine.