Nusch Eluard. Sous le surréalisme, les femmes
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Nusch Eluard. Sous le surréalisme, les femmes
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- FormatEpub fixed layout
- ISBN978-2-232-14753-1
- EAN9782232147531
- Date de parution31/12/2099
- Protection num.Digital Watermarking
- ÉditeurSeghers
Résumé
La biographie impossible d'une icône du XXe siècle.
Nusch était-elle une muse ou une artiste à part entière ?
De 1930 à sa disparition en 1946, Nusch a offert sa plastique gracile aux plus grands artistes d'avant-garde. Or, ce livre en fait le constat : malgré son omniprésence dans l'iconographie du jeune XXe siècle, elle apparait comme un corps sans voix, sans ouvre, sans écriture. Cherchant des sources pour établir sa biographie, Joana Masó a dû se rendre à l'évidence : Nusch est sans histoire.
À peine est-il possible de certifier la date de sa naissance à Mulhouse, le 21 juin 1906, sous le nom de Maria Benz, fille de deux parents acrobates et nomades et celle de son mariage avec Paul Eluard, le 21 août 1934. Sa postérité en tant qu'image dans les dessins et les toiles de Picasso, dans les photographies de Man Ray, Dora Maar, Roland Penrose et Lee Miller, nous a longtemps empêché de prendre conscience de son effacement.
Les portraits de Nusch, tout comme ceux de toutes celles qui gravitaient autour du groupe surréaliste, l'offre à notre regard sans que nous ne sachions rien d'elle. Si Nusch nous échappe, c'est aussi l'effet d'une archive impossible, puisque rares sont les récits autobiographiques et les lettres dans lesquels nous apprenons des éléments significatifs sur sa vie avant et après son arrivée à Paris en 1930, ainsi que sur sa fréquentation du groupe surréaliste.
C'est pourquoi nous ne connaissons pas encore la nature de ses relations avec des femmes dont elle a pourtant été proche, comme les écrivaines Valentine Penrose et Lise Deharme, ou les artistes Valentine Hugo, Greta Knutson-Tzara et Sonia Mossé. La critique a privilégié ses relations avec les hommes, de Picasso à Man Ray en passant par René Char. Dans un beau livre qui rassemble tous les clichés et portraits de l'égérie, Joana Masó suit pas à pas la trace de Nusch et s'interroge : comment recevoir l'incontournable présence des femmes considérées sans ouvre dans la production photographique et picturale des hommes ? Nusch fut l'une de ces femmes dont l'absence d'ouvre nous apparaît rétrospectivement comme la condition de possibilité d'ouvres produites par d'autres.
À peine est-il possible de certifier la date de sa naissance à Mulhouse, le 21 juin 1906, sous le nom de Maria Benz, fille de deux parents acrobates et nomades et celle de son mariage avec Paul Eluard, le 21 août 1934. Sa postérité en tant qu'image dans les dessins et les toiles de Picasso, dans les photographies de Man Ray, Dora Maar, Roland Penrose et Lee Miller, nous a longtemps empêché de prendre conscience de son effacement.
Les portraits de Nusch, tout comme ceux de toutes celles qui gravitaient autour du groupe surréaliste, l'offre à notre regard sans que nous ne sachions rien d'elle. Si Nusch nous échappe, c'est aussi l'effet d'une archive impossible, puisque rares sont les récits autobiographiques et les lettres dans lesquels nous apprenons des éléments significatifs sur sa vie avant et après son arrivée à Paris en 1930, ainsi que sur sa fréquentation du groupe surréaliste.
C'est pourquoi nous ne connaissons pas encore la nature de ses relations avec des femmes dont elle a pourtant été proche, comme les écrivaines Valentine Penrose et Lise Deharme, ou les artistes Valentine Hugo, Greta Knutson-Tzara et Sonia Mossé. La critique a privilégié ses relations avec les hommes, de Picasso à Man Ray en passant par René Char. Dans un beau livre qui rassemble tous les clichés et portraits de l'égérie, Joana Masó suit pas à pas la trace de Nusch et s'interroge : comment recevoir l'incontournable présence des femmes considérées sans ouvre dans la production photographique et picturale des hommes ? Nusch fut l'une de ces femmes dont l'absence d'ouvre nous apparaît rétrospectivement comme la condition de possibilité d'ouvres produites par d'autres.
La biographie impossible d'une icône du XXe siècle.
Nusch était-elle une muse ou une artiste à part entière ?
De 1930 à sa disparition en 1946, Nusch a offert sa plastique gracile aux plus grands artistes d'avant-garde. Or, ce livre en fait le constat : malgré son omniprésence dans l'iconographie du jeune XXe siècle, elle apparait comme un corps sans voix, sans ouvre, sans écriture. Cherchant des sources pour établir sa biographie, Joana Masó a dû se rendre à l'évidence : Nusch est sans histoire.
À peine est-il possible de certifier la date de sa naissance à Mulhouse, le 21 juin 1906, sous le nom de Maria Benz, fille de deux parents acrobates et nomades et celle de son mariage avec Paul Eluard, le 21 août 1934. Sa postérité en tant qu'image dans les dessins et les toiles de Picasso, dans les photographies de Man Ray, Dora Maar, Roland Penrose et Lee Miller, nous a longtemps empêché de prendre conscience de son effacement.
Les portraits de Nusch, tout comme ceux de toutes celles qui gravitaient autour du groupe surréaliste, l'offre à notre regard sans que nous ne sachions rien d'elle. Si Nusch nous échappe, c'est aussi l'effet d'une archive impossible, puisque rares sont les récits autobiographiques et les lettres dans lesquels nous apprenons des éléments significatifs sur sa vie avant et après son arrivée à Paris en 1930, ainsi que sur sa fréquentation du groupe surréaliste.
C'est pourquoi nous ne connaissons pas encore la nature de ses relations avec des femmes dont elle a pourtant été proche, comme les écrivaines Valentine Penrose et Lise Deharme, ou les artistes Valentine Hugo, Greta Knutson-Tzara et Sonia Mossé. La critique a privilégié ses relations avec les hommes, de Picasso à Man Ray en passant par René Char. Dans un beau livre qui rassemble tous les clichés et portraits de l'égérie, Joana Masó suit pas à pas la trace de Nusch et s'interroge : comment recevoir l'incontournable présence des femmes considérées sans ouvre dans la production photographique et picturale des hommes ? Nusch fut l'une de ces femmes dont l'absence d'ouvre nous apparaît rétrospectivement comme la condition de possibilité d'ouvres produites par d'autres.
À peine est-il possible de certifier la date de sa naissance à Mulhouse, le 21 juin 1906, sous le nom de Maria Benz, fille de deux parents acrobates et nomades et celle de son mariage avec Paul Eluard, le 21 août 1934. Sa postérité en tant qu'image dans les dessins et les toiles de Picasso, dans les photographies de Man Ray, Dora Maar, Roland Penrose et Lee Miller, nous a longtemps empêché de prendre conscience de son effacement.
Les portraits de Nusch, tout comme ceux de toutes celles qui gravitaient autour du groupe surréaliste, l'offre à notre regard sans que nous ne sachions rien d'elle. Si Nusch nous échappe, c'est aussi l'effet d'une archive impossible, puisque rares sont les récits autobiographiques et les lettres dans lesquels nous apprenons des éléments significatifs sur sa vie avant et après son arrivée à Paris en 1930, ainsi que sur sa fréquentation du groupe surréaliste.
C'est pourquoi nous ne connaissons pas encore la nature de ses relations avec des femmes dont elle a pourtant été proche, comme les écrivaines Valentine Penrose et Lise Deharme, ou les artistes Valentine Hugo, Greta Knutson-Tzara et Sonia Mossé. La critique a privilégié ses relations avec les hommes, de Picasso à Man Ray en passant par René Char. Dans un beau livre qui rassemble tous les clichés et portraits de l'égérie, Joana Masó suit pas à pas la trace de Nusch et s'interroge : comment recevoir l'incontournable présence des femmes considérées sans ouvre dans la production photographique et picturale des hommes ? Nusch fut l'une de ces femmes dont l'absence d'ouvre nous apparaît rétrospectivement comme la condition de possibilité d'ouvres produites par d'autres.
A propos de Joana Maso
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