Novembre - Occasion
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Prix Pulitzer Littérature
Novembre
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- Nombre de pages132
- FormatePub
- ISBN978-2-7144-7507-7
- EAN9782714475077
- Date de parution16/03/2017
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille948 Ko
- ÉditeurBelfond
- TraducteurOdette Micheli
Résumé
Novembre. À présent je revois d'un seul coup nos vies durant les années passées. Cet automne est à la fois une fin et un commencement, et les jours naguère brouillés par ce qui était trop proche et trop familier sont clairs, étrangers à mes yeux.
Novembre. À présent, je revois d'un seul coup nos vies durant les années passées. Cet automne est à la fois une fin et un commencement, et les jours naguère brouillés par ce qui était trop proche et trop familier, sont clairs, étrangers à mes yeux.
Ce fut une longue année que la dernière, et plus pleine de signification que ne l'avaient été les dix précédentes.
Il y eut des nuits où je sentais que nous avancions vers une heure terrible et sans espoir, mais lorsque cette heure arriva, elle fut hachée et confuse parce que nous en étions trop près, et je ne compris même pas très bien qu'elle était venue. Aujourd'hui je puis regarder en arrière et voir les jours écoulés comme le fait celui qui contemple de loin le passé ; ils ont plus de forme et de sens qu'autrefois.
Mais rien n'est jamais vraiment fini, on ne laisse rien derrière soi sans retour.
Il y eut des nuits où je sentais que nous avancions vers une heure terrible et sans espoir, mais lorsque cette heure arriva, elle fut hachée et confuse parce que nous en étions trop près, et je ne compris même pas très bien qu'elle était venue. Aujourd'hui je puis regarder en arrière et voir les jours écoulés comme le fait celui qui contemple de loin le passé ; ils ont plus de forme et de sens qu'autrefois.
Mais rien n'est jamais vraiment fini, on ne laisse rien derrière soi sans retour.
Novembre. À présent je revois d'un seul coup nos vies durant les années passées. Cet automne est à la fois une fin et un commencement, et les jours naguère brouillés par ce qui était trop proche et trop familier sont clairs, étrangers à mes yeux.
Novembre. À présent, je revois d'un seul coup nos vies durant les années passées. Cet automne est à la fois une fin et un commencement, et les jours naguère brouillés par ce qui était trop proche et trop familier, sont clairs, étrangers à mes yeux.
Ce fut une longue année que la dernière, et plus pleine de signification que ne l'avaient été les dix précédentes.
Il y eut des nuits où je sentais que nous avancions vers une heure terrible et sans espoir, mais lorsque cette heure arriva, elle fut hachée et confuse parce que nous en étions trop près, et je ne compris même pas très bien qu'elle était venue. Aujourd'hui je puis regarder en arrière et voir les jours écoulés comme le fait celui qui contemple de loin le passé ; ils ont plus de forme et de sens qu'autrefois.
Mais rien n'est jamais vraiment fini, on ne laisse rien derrière soi sans retour.
Il y eut des nuits où je sentais que nous avancions vers une heure terrible et sans espoir, mais lorsque cette heure arriva, elle fut hachée et confuse parce que nous en étions trop près, et je ne compris même pas très bien qu'elle était venue. Aujourd'hui je puis regarder en arrière et voir les jours écoulés comme le fait celui qui contemple de loin le passé ; ils ont plus de forme et de sens qu'autrefois.
Mais rien n'est jamais vraiment fini, on ne laisse rien derrière soi sans retour.
A propos de Josephine Johnson