Nouvelles orientations en matière de lutte contre la toxicomanie, 1993 - 1995. Mémoire pour le DEA de sciences administratives
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- Nombre de pages204
- FormatePub
- ISBN2-307-15061-7
- EAN9782307150619
- Date de parution01/01/1997
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille532 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Libr...
Résumé
À la fin des années 60, l'aggravation inquiétante de la toxicomanie oblige le législateur à adopter la loi du 31 décembre 1970. Ce texte a pour vocation de répondre à une certaine représentation du problème de la drogue. Dans cette optique, sont articulés un dispositif sanitaire et des mécanismes répressifs, en vue de supprimer toute consommation de drogue. Vingt ans après l'entrée en vigueur de la loi de 1970, il existe un nouveau contexte, qui appelle une redéfinition du problème de la drogue.
La construction de l'Europe communautaire, mais aussi l'irruption du SIDA et des hépatites, sont autant de données qui modifient l'analyse et la représentation de la toxicomanie. Celle-ci fait désormais partie intégrante de l'environnement social : une éradication totale relève de l'utopie, on accepte donc la toxicomanie, comme un mal inéluctable dont on doit limiter les risques. Cette politique, dite de « réduction des risques », appelle alors un ensemble de mesures concrètes.
La libéralisation de la cession des seringues est accélérée, les traitements de substitution à la consommation de drogue sont étendus. Sur le plan répressif, certains esprits s'interrogent sur une éventuelle dépénalisation de l'usage de certaines drogues. Le pouvoir politique rejette une telle hypothèse, mais oriente tout de même les Plans de lutte contre la drogue de septembre 1993 et septembre 1995 dans un sens favorable à la prévention.
La guerre contre la drogue demeure une priorité de l'État, au-delà de toute idéologie partisane.
La construction de l'Europe communautaire, mais aussi l'irruption du SIDA et des hépatites, sont autant de données qui modifient l'analyse et la représentation de la toxicomanie. Celle-ci fait désormais partie intégrante de l'environnement social : une éradication totale relève de l'utopie, on accepte donc la toxicomanie, comme un mal inéluctable dont on doit limiter les risques. Cette politique, dite de « réduction des risques », appelle alors un ensemble de mesures concrètes.
La libéralisation de la cession des seringues est accélérée, les traitements de substitution à la consommation de drogue sont étendus. Sur le plan répressif, certains esprits s'interrogent sur une éventuelle dépénalisation de l'usage de certaines drogues. Le pouvoir politique rejette une telle hypothèse, mais oriente tout de même les Plans de lutte contre la drogue de septembre 1993 et septembre 1995 dans un sens favorable à la prévention.
La guerre contre la drogue demeure une priorité de l'État, au-delà de toute idéologie partisane.
À la fin des années 60, l'aggravation inquiétante de la toxicomanie oblige le législateur à adopter la loi du 31 décembre 1970. Ce texte a pour vocation de répondre à une certaine représentation du problème de la drogue. Dans cette optique, sont articulés un dispositif sanitaire et des mécanismes répressifs, en vue de supprimer toute consommation de drogue. Vingt ans après l'entrée en vigueur de la loi de 1970, il existe un nouveau contexte, qui appelle une redéfinition du problème de la drogue.
La construction de l'Europe communautaire, mais aussi l'irruption du SIDA et des hépatites, sont autant de données qui modifient l'analyse et la représentation de la toxicomanie. Celle-ci fait désormais partie intégrante de l'environnement social : une éradication totale relève de l'utopie, on accepte donc la toxicomanie, comme un mal inéluctable dont on doit limiter les risques. Cette politique, dite de « réduction des risques », appelle alors un ensemble de mesures concrètes.
La libéralisation de la cession des seringues est accélérée, les traitements de substitution à la consommation de drogue sont étendus. Sur le plan répressif, certains esprits s'interrogent sur une éventuelle dépénalisation de l'usage de certaines drogues. Le pouvoir politique rejette une telle hypothèse, mais oriente tout de même les Plans de lutte contre la drogue de septembre 1993 et septembre 1995 dans un sens favorable à la prévention.
La guerre contre la drogue demeure une priorité de l'État, au-delà de toute idéologie partisane.
La construction de l'Europe communautaire, mais aussi l'irruption du SIDA et des hépatites, sont autant de données qui modifient l'analyse et la représentation de la toxicomanie. Celle-ci fait désormais partie intégrante de l'environnement social : une éradication totale relève de l'utopie, on accepte donc la toxicomanie, comme un mal inéluctable dont on doit limiter les risques. Cette politique, dite de « réduction des risques », appelle alors un ensemble de mesures concrètes.
La libéralisation de la cession des seringues est accélérée, les traitements de substitution à la consommation de drogue sont étendus. Sur le plan répressif, certains esprits s'interrogent sur une éventuelle dépénalisation de l'usage de certaines drogues. Le pouvoir politique rejette une telle hypothèse, mais oriente tout de même les Plans de lutte contre la drogue de septembre 1993 et septembre 1995 dans un sens favorable à la prévention.
La guerre contre la drogue demeure une priorité de l'État, au-delà de toute idéologie partisane.