Nouveaux bandits. Après les parrains, les caïds

Par : Bruno Aubry, Séverine Pardini-Battesti

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  • Nombre de pages289
  • FormatePub
  • ISBN978-2-8244-0021-1
  • EAN9782824400211
  • Date de parution07/11/2013
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille2 Mo
  • ÉditeurL'Express
  • PréfacierAlain Bauer

Résumé

351. C'est le nombre d'homicides commis entre la Cité phocéenne et la Corse en cinq ans. Alors que l'on assiste à une escalade de la criminalité et que Marseille en expérimente amèrement les méthodes, Bruno Aubry et Sèverine Pardini-Battesti se penchent sur les nouvelles orientations du crime organisé, portant un regard expert, à la fois sociologique et pragmatique, en prise directe avec le terrain.
Qui sont ces néo-bandits ? Depuis la disparition des grandes figures de la pègre traditionnelle soumises au code d'honneur, de nouveaux groupes ont émergé. Leurs membres participent à une révolution des mours et des valeurs. Celle-ci se nourrit de la crise. Le réalisme économique, Internet et la mondialisation ont mis fin à l'ère des parrains et accéléré l'atomisation du milieu pour laisser place aux caïds.
Leurs nouvelles pratiques sont expéditives et aveugles : " Aujourd'hui, on tue pour 80 euros. " Cette nouvelle génération, plus jeune, plus violente, souvent issue des quartiers sensibles et de l'immigration, plonge ses racines dans la misère sociale des cités. Elle prospère avec l'essor de l'économie souterraine et se caractérise par la radicalité de ses acteurs, leur empressement à gagner beaucoup et vite, et par l'arrivée d'un nouvel armement, comme la kalachnikov, désormais mutualisée, voire en location à la demi-journée.
À partir des événements récents, les auteurs décryptent ce phénomène sociétal et l'apparition d'un banditisme à deux vitesses : les intérimaires de la gâchette, artisans des règlements de comptes au quotidien, et les businessmen qui investissent gros et tirent les ficelles dans l'ombre... ou plutôt sous le soleil, sur les rives de la Méditerranée.
351. C'est le nombre d'homicides commis entre la Cité phocéenne et la Corse en cinq ans. Alors que l'on assiste à une escalade de la criminalité et que Marseille en expérimente amèrement les méthodes, Bruno Aubry et Sèverine Pardini-Battesti se penchent sur les nouvelles orientations du crime organisé, portant un regard expert, à la fois sociologique et pragmatique, en prise directe avec le terrain.
Qui sont ces néo-bandits ? Depuis la disparition des grandes figures de la pègre traditionnelle soumises au code d'honneur, de nouveaux groupes ont émergé. Leurs membres participent à une révolution des mours et des valeurs. Celle-ci se nourrit de la crise. Le réalisme économique, Internet et la mondialisation ont mis fin à l'ère des parrains et accéléré l'atomisation du milieu pour laisser place aux caïds.
Leurs nouvelles pratiques sont expéditives et aveugles : " Aujourd'hui, on tue pour 80 euros. " Cette nouvelle génération, plus jeune, plus violente, souvent issue des quartiers sensibles et de l'immigration, plonge ses racines dans la misère sociale des cités. Elle prospère avec l'essor de l'économie souterraine et se caractérise par la radicalité de ses acteurs, leur empressement à gagner beaucoup et vite, et par l'arrivée d'un nouvel armement, comme la kalachnikov, désormais mutualisée, voire en location à la demi-journée.
À partir des événements récents, les auteurs décryptent ce phénomène sociétal et l'apparition d'un banditisme à deux vitesses : les intérimaires de la gâchette, artisans des règlements de comptes au quotidien, et les businessmen qui investissent gros et tirent les ficelles dans l'ombre... ou plutôt sous le soleil, sur les rives de la Méditerranée.