Nos vaches sont jolies parce qu'elles mangent des fleurs

Par : Paul Bedel, Catherine Boivin
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  • Nombre de pages240
  • FormatePub
  • ISBN978-2-226-42429-7
  • EAN9782226424297
  • Date de parution03/05/2017
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAlbin Michel
  • Auteur d'une dédicacePierre Bergounioux

Résumé

« Paysan, je vis depuis 87 ans, sur une terre à cailloux, dans une presqu'île. ça change beaucoup de choses d'être entouré par la mer. Chaque jour j'écris mes pensées sur de vieux agendas de récupération. Par petits coups de griffes sur le papier, j'écris des morceaux de mon cerveau. Raconter ma vie, c'est pour moi un peu comme baratter mon beurre, le même baratin, sauf que c'est moins difficile pour les bras.
J'ai envie de parler des pierres, car des pierres, personne ne pense à parler pour elles. D'autres pensées me préoccupent, comme celle des gens qui sont vivants, trop vivants aujourd'hui et notre terre qui devient morte. J'ai ouvert la porte de ma petite ferme avec vue sur mer, phare et sémaphore. Vous me parlez de votre vie et je vous parle du trésor de comprendre ce qu'a été la mienne. Je n'ai rien voulu du bonheur et je l'ai rencontré quand même en regardant mes vaches ne manger que de l'herbe et des fleurs.
»
« Paysan, je vis depuis 87 ans, sur une terre à cailloux, dans une presqu'île. ça change beaucoup de choses d'être entouré par la mer. Chaque jour j'écris mes pensées sur de vieux agendas de récupération. Par petits coups de griffes sur le papier, j'écris des morceaux de mon cerveau. Raconter ma vie, c'est pour moi un peu comme baratter mon beurre, le même baratin, sauf que c'est moins difficile pour les bras.
J'ai envie de parler des pierres, car des pierres, personne ne pense à parler pour elles. D'autres pensées me préoccupent, comme celle des gens qui sont vivants, trop vivants aujourd'hui et notre terre qui devient morte. J'ai ouvert la porte de ma petite ferme avec vue sur mer, phare et sémaphore. Vous me parlez de votre vie et je vous parle du trésor de comprendre ce qu'a été la mienne. Je n'ai rien voulu du bonheur et je l'ai rencontré quand même en regardant mes vaches ne manger que de l'herbe et des fleurs.
»