Nos années vaches folles
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- Nombre de pages155
- FormatePub
- ISBN978-2-84111-494-8
- EAN9782841114948
- Date de parution05/05/2011
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille930 Ko
- ÉditeurNil (Editions)
Résumé
"En trente, en quarante ans, notre vie quotidienne a été bouleversée d'une façon incroyable, et dans tous les domaines. Y avez-vous vraiment prêté attention ? Tiens ! un exemple parmi cent. Vous ne devinerez jamais l'étrange découverte que je fis l'autre jour au petit matin, dans mon quartier. Je me rendis compte de cette chose épatante et hallucinante à la fois : mon boucher vient à son travail en rollers ! Il y a trente ou quarante ans, le boucher, statue antique en blouse rougie (avec le crayon derrière l'oreille), semblait appartenir à une catégorie de figures immuables.
Il nous semblait devoir toujours rester tel qu'il nous apparaissait : un homme-tronc coincé à jamais entre son billot, sa machine à jambon et sa femme, assise derrière la caisse "et sept qui font dououououze..., c'est moi qui vous remerciiiie". Et soudain, parce qu'on la voyait sous un autre angle, l'antique statue se métamorphosait en un mercure aux pieds ailés, vif comme le progrès, léger comme les temps nouveaux.
Même les bouchers font du patin : c'était la preuve vivante que la vieille société figée de notre enfance cédait enfin la place à un monde monté sur roulettes, glissant vers un avenir qui, décidément, ne cesse de nous étonner.Dans ce texte inédit, François Reynaert, avec le ton si particulier qui fait le succès de ses chroniques dansLe Nouvel Observateur, pose son regard amusé et caustique sur les petits et grands changements de notre société.
Mine de rien, et plus efficacement peut-être que bien des thèses de sociologie, il sait comme pesonne analyser notre vie quotidienne, tout en nous faisant rire. AvecNos années vaches folles, il nous offre de nous retourner une dernière fois sur cette fin de siècle, dans un bilan désopilant où chacun se retrouvera.
Il nous semblait devoir toujours rester tel qu'il nous apparaissait : un homme-tronc coincé à jamais entre son billot, sa machine à jambon et sa femme, assise derrière la caisse "et sept qui font dououououze..., c'est moi qui vous remerciiiie". Et soudain, parce qu'on la voyait sous un autre angle, l'antique statue se métamorphosait en un mercure aux pieds ailés, vif comme le progrès, léger comme les temps nouveaux.
Même les bouchers font du patin : c'était la preuve vivante que la vieille société figée de notre enfance cédait enfin la place à un monde monté sur roulettes, glissant vers un avenir qui, décidément, ne cesse de nous étonner.Dans ce texte inédit, François Reynaert, avec le ton si particulier qui fait le succès de ses chroniques dansLe Nouvel Observateur, pose son regard amusé et caustique sur les petits et grands changements de notre société.
Mine de rien, et plus efficacement peut-être que bien des thèses de sociologie, il sait comme pesonne analyser notre vie quotidienne, tout en nous faisant rire. AvecNos années vaches folles, il nous offre de nous retourner une dernière fois sur cette fin de siècle, dans un bilan désopilant où chacun se retrouvera.
"En trente, en quarante ans, notre vie quotidienne a été bouleversée d'une façon incroyable, et dans tous les domaines. Y avez-vous vraiment prêté attention ? Tiens ! un exemple parmi cent. Vous ne devinerez jamais l'étrange découverte que je fis l'autre jour au petit matin, dans mon quartier. Je me rendis compte de cette chose épatante et hallucinante à la fois : mon boucher vient à son travail en rollers ! Il y a trente ou quarante ans, le boucher, statue antique en blouse rougie (avec le crayon derrière l'oreille), semblait appartenir à une catégorie de figures immuables.
Il nous semblait devoir toujours rester tel qu'il nous apparaissait : un homme-tronc coincé à jamais entre son billot, sa machine à jambon et sa femme, assise derrière la caisse "et sept qui font dououououze..., c'est moi qui vous remerciiiie". Et soudain, parce qu'on la voyait sous un autre angle, l'antique statue se métamorphosait en un mercure aux pieds ailés, vif comme le progrès, léger comme les temps nouveaux.
Même les bouchers font du patin : c'était la preuve vivante que la vieille société figée de notre enfance cédait enfin la place à un monde monté sur roulettes, glissant vers un avenir qui, décidément, ne cesse de nous étonner.Dans ce texte inédit, François Reynaert, avec le ton si particulier qui fait le succès de ses chroniques dansLe Nouvel Observateur, pose son regard amusé et caustique sur les petits et grands changements de notre société.
Mine de rien, et plus efficacement peut-être que bien des thèses de sociologie, il sait comme pesonne analyser notre vie quotidienne, tout en nous faisant rire. AvecNos années vaches folles, il nous offre de nous retourner une dernière fois sur cette fin de siècle, dans un bilan désopilant où chacun se retrouvera.
Il nous semblait devoir toujours rester tel qu'il nous apparaissait : un homme-tronc coincé à jamais entre son billot, sa machine à jambon et sa femme, assise derrière la caisse "et sept qui font dououououze..., c'est moi qui vous remerciiiie". Et soudain, parce qu'on la voyait sous un autre angle, l'antique statue se métamorphosait en un mercure aux pieds ailés, vif comme le progrès, léger comme les temps nouveaux.
Même les bouchers font du patin : c'était la preuve vivante que la vieille société figée de notre enfance cédait enfin la place à un monde monté sur roulettes, glissant vers un avenir qui, décidément, ne cesse de nous étonner.Dans ce texte inédit, François Reynaert, avec le ton si particulier qui fait le succès de ses chroniques dansLe Nouvel Observateur, pose son regard amusé et caustique sur les petits et grands changements de notre société.
Mine de rien, et plus efficacement peut-être que bien des thèses de sociologie, il sait comme pesonne analyser notre vie quotidienne, tout en nous faisant rire. AvecNos années vaches folles, il nous offre de nous retourner une dernière fois sur cette fin de siècle, dans un bilan désopilant où chacun se retrouvera.