Noms d'oiseaux. L'insulte en politique de la Restauration à nos jours

Par : Thomas Bouchet

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  • Nombre de pages306
  • FormatePub
  • ISBN978-2-234-06520-8
  • EAN9782234065208
  • Date de parution10/03/2010
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille219 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurStock

Résumé

Côté pile, les insultes sont réputées injustes et blessantes. Côté face, on les dit futiles et indignes d'attention. Elles semblent incarner les petitesses du débat politique. Elles méritent pourtant mieux que l'irritation, le sourire ou le mépris. Que l'on choisisse simplement d'en étudier une de près et l'enquête, palpitante, commence. Car la parole mordante ne se laisse pas cerner si facilement.
Elle ne se révèle dans toute sa profondeur que si l'on prend le temps de décortiquer les mots incriminés, d'identifier les auteurs, victimes et témoins, de mettre les principaux enjeux en lumière, de décrypter le déploiement des conséquences immédiates ou lointaines. Au-delà de leur impact immédiat, « menteur », « ruraux », « vous êtes du Syndicat », « chiens couchants » ou « représentants du peuple entre guillemets » exigent - bien davantage que le très pauvre « Cass'toi alors, pauv'con » de Nicolas Sarkozy - un patient décodage. Noms d'oiseaux est l'étude suivie d'une douzaine de ces situations d'insultes extraites de l'histoire française, au fil de deux siècles de parlementarisme.
On y croise, au gré des chapitres, des groupes d'ultraroyalistes, de boulangistes ou de communistes en colère, mais aussi Honoré Daumier à sa table de travail, Michel Goudchaux en pleine déconfiture, Victor Hugo à l'assaut de « Napoléon le Petit », Georges Clemenceau l'épée au poing, Jean Jaurès frappé à la nuque, Léon Blum ou Simone Veil estomaqués par l'abjection de ce qu'ils viennent d'entendre, Dominique de Villepin les deux index pointés contre François Hollande.
Par la petite porte, les insultes permettent de s'installer au coeur des débats d'hémicycle, de la Restauration à nos jours, en passant par l'Affaire Dreyfus, le Front populaire ou encore la Guerre froide.
Côté pile, les insultes sont réputées injustes et blessantes. Côté face, on les dit futiles et indignes d'attention. Elles semblent incarner les petitesses du débat politique. Elles méritent pourtant mieux que l'irritation, le sourire ou le mépris. Que l'on choisisse simplement d'en étudier une de près et l'enquête, palpitante, commence. Car la parole mordante ne se laisse pas cerner si facilement.
Elle ne se révèle dans toute sa profondeur que si l'on prend le temps de décortiquer les mots incriminés, d'identifier les auteurs, victimes et témoins, de mettre les principaux enjeux en lumière, de décrypter le déploiement des conséquences immédiates ou lointaines. Au-delà de leur impact immédiat, « menteur », « ruraux », « vous êtes du Syndicat », « chiens couchants » ou « représentants du peuple entre guillemets » exigent - bien davantage que le très pauvre « Cass'toi alors, pauv'con » de Nicolas Sarkozy - un patient décodage. Noms d'oiseaux est l'étude suivie d'une douzaine de ces situations d'insultes extraites de l'histoire française, au fil de deux siècles de parlementarisme.
On y croise, au gré des chapitres, des groupes d'ultraroyalistes, de boulangistes ou de communistes en colère, mais aussi Honoré Daumier à sa table de travail, Michel Goudchaux en pleine déconfiture, Victor Hugo à l'assaut de « Napoléon le Petit », Georges Clemenceau l'épée au poing, Jean Jaurès frappé à la nuque, Léon Blum ou Simone Veil estomaqués par l'abjection de ce qu'ils viennent d'entendre, Dominique de Villepin les deux index pointés contre François Hollande.
Par la petite porte, les insultes permettent de s'installer au coeur des débats d'hémicycle, de la Restauration à nos jours, en passant par l'Affaire Dreyfus, le Front populaire ou encore la Guerre froide.
Les fruits défendus
Thomas Bouchet
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