Nicolas Tournier et la peinture caravagesque en Italie, en France et en Espagne

Par : Pascal-François Bertrand

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages256
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-8107-0986-1
  • EAN9782810709861
  • Date de parution01/09/2020
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses Universitaires Mirail

Résumé

Nicolas Tournier est un des peintres dont le nom est indissociable de la ville de Toulouse, où il a exercé son métier durant les années 1630. Originaire de Franche-Comté, il a séjourné à Rome dans les années 1620, puis s'est établi en Languedoc, à Narbonne, Carcassonne et Toulouse. Durant les douze dernières années de sa vie, il y a exécuté des tableaux sur lesquels les historiens d'art se sont appuyés pour reconstituer son ouvre peint.
« Redécouvert » par Charles Sterling (1934), qui avait révélé ce que l'on pensait alors être la production languedocienne de Tournier (c'est-à-dire trois tableaux), ce sui­veur de Caravage est un peintre dont la vie et la carrière reposent sur de rares documents. Les travaux entrepris, ceux de R. Longhi en premier, ont eu pour principal objectif d'établir le catalogue de ses tableaux (une quarantaine de toiles aujourd'hui), aboutissant à un résultat para­doxal : un ouvre italien conséquent, qui repose entièrement sur l'attribution ; un ouvre languedocien qui a peu évolué.
Or, chacun sait que toute étude mono­graphique, aussi utile soit-elle, atteint les limites de l'exercice même qui tend à enfermer le peintre dans sa vie et son ouvre. À l'occasion de la première expo­sition rétrospective du peintre présentée au Musée des Augustins, il a paru opportun de proposer une approche complémentaire à la reconstitution de l'ouvre qui touche à des problématiques plus larges qui se posent aujourd'hui à l'historien d'art : replacer Tournier et sa peinture dans le cadre du mouvement international du caravagisme, reprenant ainsi le débat précédemment engagé sur le sujet, dans le cadre de la peinture en Europe du premier XVIIe siècle.
On a donc privilégié deux axes : premièrement, Tournier et l'Italie, car le peintre y a séjourné au moins sept ou huit ans, de 1619 à 1626 si l'on se réfère aux Stati d'anime ; deuxièmement, la diffusion du caravagisme : en France car Tournier, qui travaille en Languedoc, est un des principaux acteurs de la diffusion du cara­vagisme en France, avec Finson, Bigot et les François ; et en Espagne, d'une part parce que ce pays a aussi été touché par la mode du caravagisme et d'autre part car une vieille hypothèse, bien ébranlée mais tenace, veut que la peinture tou­lousaine ait des rapports avec l'art espagnol.
Nicolas Tournier est un des peintres dont le nom est indissociable de la ville de Toulouse, où il a exercé son métier durant les années 1630. Originaire de Franche-Comté, il a séjourné à Rome dans les années 1620, puis s'est établi en Languedoc, à Narbonne, Carcassonne et Toulouse. Durant les douze dernières années de sa vie, il y a exécuté des tableaux sur lesquels les historiens d'art se sont appuyés pour reconstituer son ouvre peint.
« Redécouvert » par Charles Sterling (1934), qui avait révélé ce que l'on pensait alors être la production languedocienne de Tournier (c'est-à-dire trois tableaux), ce sui­veur de Caravage est un peintre dont la vie et la carrière reposent sur de rares documents. Les travaux entrepris, ceux de R. Longhi en premier, ont eu pour principal objectif d'établir le catalogue de ses tableaux (une quarantaine de toiles aujourd'hui), aboutissant à un résultat para­doxal : un ouvre italien conséquent, qui repose entièrement sur l'attribution ; un ouvre languedocien qui a peu évolué.
Or, chacun sait que toute étude mono­graphique, aussi utile soit-elle, atteint les limites de l'exercice même qui tend à enfermer le peintre dans sa vie et son ouvre. À l'occasion de la première expo­sition rétrospective du peintre présentée au Musée des Augustins, il a paru opportun de proposer une approche complémentaire à la reconstitution de l'ouvre qui touche à des problématiques plus larges qui se posent aujourd'hui à l'historien d'art : replacer Tournier et sa peinture dans le cadre du mouvement international du caravagisme, reprenant ainsi le débat précédemment engagé sur le sujet, dans le cadre de la peinture en Europe du premier XVIIe siècle.
On a donc privilégié deux axes : premièrement, Tournier et l'Italie, car le peintre y a séjourné au moins sept ou huit ans, de 1619 à 1626 si l'on se réfère aux Stati d'anime ; deuxièmement, la diffusion du caravagisme : en France car Tournier, qui travaille en Languedoc, est un des principaux acteurs de la diffusion du cara­vagisme en France, avec Finson, Bigot et les François ; et en Espagne, d'une part parce que ce pays a aussi été touché par la mode du caravagisme et d'autre part car une vieille hypothèse, bien ébranlée mais tenace, veut que la peinture tou­lousaine ait des rapports avec l'art espagnol.
Portrait et tapisserie
Philippe Bordes, Pascal-François Bertrand
Beau Livre
121,30 €