Nécropoles et sociétés antiques (Grèce, Italie, Languedoc). Actes du Colloque international du Centre de recherches archéologiques de l'université de Lille III (Lille, 2-3 décembre 1991)

Par : Juliette de la Genière
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  • Nombre de pages233
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-918887-67-6
  • EAN9782918887676
  • Date de parution14/06/2017
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurCentre Jean Bérard

Résumé

Le titre donné à cette réunion, Nécropoles et sociétés antiques, pose une toute première question : ce sujet existe-t-il réellement ? Les nécropoles représententelles la société à laquelle les défunts ont appartenu ? On se rappelle les conclusions de Ian Morris pour Athènes lorsqu'il démontre que les tombes connues pour le V e siècle ne représentent que 1, 7 % du chiffre vraisemblable de la population et qu'elles ne permettent en conséquence aucune projection sur la société des vivants.
Si ces conclusions sont exactes et si elles devaient être étendues à des sociétés autres que celle d'Athènes, nous pourrions terminer ici nos travaux. Cependant les réponses déjà données au questionnaire DANIMS, les publications nombreuses - et beaucoup d'entre elles sont l'oeuvre de collègues présents aujourd'hui - qui concernent des sites grecs et non grecs du pourtour méditerranéen, mes expériences personnelles à Amendolara, à Francavilla Marittima, aux Murge di Strongoli, en Sicile méridionale, cette somme de réflexions orientent vers des conclusions sensiblement différentes de celles de Ian Morris pour Athènes.
Bien sûr, nul d'entre nous n'a la naïveté de croire que la nécropole est le miroir fidèle d'un groupe humain, mais elle représente une des approches, et non des moindres, je crois, pour l'étude des sociétés antiques.
Le titre donné à cette réunion, Nécropoles et sociétés antiques, pose une toute première question : ce sujet existe-t-il réellement ? Les nécropoles représententelles la société à laquelle les défunts ont appartenu ? On se rappelle les conclusions de Ian Morris pour Athènes lorsqu'il démontre que les tombes connues pour le V e siècle ne représentent que 1, 7 % du chiffre vraisemblable de la population et qu'elles ne permettent en conséquence aucune projection sur la société des vivants.
Si ces conclusions sont exactes et si elles devaient être étendues à des sociétés autres que celle d'Athènes, nous pourrions terminer ici nos travaux. Cependant les réponses déjà données au questionnaire DANIMS, les publications nombreuses - et beaucoup d'entre elles sont l'oeuvre de collègues présents aujourd'hui - qui concernent des sites grecs et non grecs du pourtour méditerranéen, mes expériences personnelles à Amendolara, à Francavilla Marittima, aux Murge di Strongoli, en Sicile méridionale, cette somme de réflexions orientent vers des conclusions sensiblement différentes de celles de Ian Morris pour Athènes.
Bien sûr, nul d'entre nous n'a la naïveté de croire que la nécropole est le miroir fidèle d'un groupe humain, mais elle représente une des approches, et non des moindres, je crois, pour l'étude des sociétés antiques.