Né sous les coups

Par : Martyn Waites

Formats :

Disponible d'occasion :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages464
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7436-2592-4
  • EAN9782743625924
  • Date de parution21/08/2013
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille532 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurRivages
  • TraducteurAlexis Nolent

Résumé

Né sous les coups de Martyn Waites Traduit de l'anglais par Alexis Nolent Editions Rivages 1984 : Margaret Thatcher est au pouvoir, les mineurs sont en grève. « Deux tribus partent en guerre », pour reprendre un tube célèbre. À Coldwell, cité minière du Nord, les mineurs ont lutté quasiment jusqu'à la mort, mais ça n'a pas suffi : manipulant l'opinion, recourant à la violence policière, les Tories avaient, à l'époque, méthodiquement cassé les reins du mouvement ouvrier.
Pour les vaincus, le prix de la défaite sera exorbitant : vingt ans plus tard, Coldwell est une ville sinistrée, gangrenée par tous les fléaux sociaux. Histoire d'un affrontement impitoyable aux conséquences dévastatrices, histoire de criminels qui prospèrent sur la misère, histoires d'amour contrariées, tragiques, mais aussi poignantes, Né sous les coups est la fresque de tout un monde mis à terre qui lutte pour survivre, sur deux générations, baignant dans la musique anglaise des années 70 et 80.
Martyn Waites, originaire du nord de l'Angleterre, s'est passionné pour le théâtre, puis pour le roman noir sur les pas d'Ellroy, Burke, Crumley et Robin Cook. Né sous les coups est son premier roman.
Né sous les coups de Martyn Waites Traduit de l'anglais par Alexis Nolent Editions Rivages 1984 : Margaret Thatcher est au pouvoir, les mineurs sont en grève. « Deux tribus partent en guerre », pour reprendre un tube célèbre. À Coldwell, cité minière du Nord, les mineurs ont lutté quasiment jusqu'à la mort, mais ça n'a pas suffi : manipulant l'opinion, recourant à la violence policière, les Tories avaient, à l'époque, méthodiquement cassé les reins du mouvement ouvrier.
Pour les vaincus, le prix de la défaite sera exorbitant : vingt ans plus tard, Coldwell est une ville sinistrée, gangrenée par tous les fléaux sociaux. Histoire d'un affrontement impitoyable aux conséquences dévastatrices, histoire de criminels qui prospèrent sur la misère, histoires d'amour contrariées, tragiques, mais aussi poignantes, Né sous les coups est la fresque de tout un monde mis à terre qui lutte pour survivre, sur deux générations, baignant dans la musique anglaise des années 70 et 80.
Martyn Waites, originaire du nord de l'Angleterre, s'est passionné pour le théâtre, puis pour le roman noir sur les pas d'Ellroy, Burke, Crumley et Robin Cook. Né sous les coups est son premier roman.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.9/5
sur 7 notes dont 3 avis lecteurs
les ravages du libéralisme tchatchérien
Alternant entre les périodes des années 80 et des années 2000, le roman met en exergue les mécanismes et les conséquences du libéralisme suite à la politique de Magaret TCHATCHER. Sans filtre, sans compassion, le roman met en lumière les fléaux sociaux jusqu'à son paroxysme.
Alternant entre les périodes des années 80 et des années 2000, le roman met en exergue les mécanismes et les conséquences du libéralisme suite à la politique de Magaret TCHATCHER. Sans filtre, sans compassion, le roman met en lumière les fléaux sociaux jusqu'à son paroxysme.
Martyn Waites, LA nouvelle grande révélation du roman noir anglais !
Un formidable roman noir d'une rare puissance. Le choc se produit dès les premières pages. Après un prologue fulgurant et violent, le premier chapitre de la première partie commence par deux pages de description d'un match de foot pendant lequel un joueur marque un but. La description est tout simplement à couper le souffle. Et le reste du récit est à l'avenant, prenant le lecteur aux tripes jusqu'à la fin. Une écriture puissante et racée, des personnages forts qui prennent vie au fil des pages, une intrigue noire et sociale implacable, qui se met peu à peu en place et captive l'attention du lecteur pour mieux montrer les dégâts causés par la folle politique dictatoriale, criminelle et ultralibérale de Thatcher. Vous pensez que le sujet en tant que tel ne vous intéresse pas, et donc que vous n'accrocherez pas ? Détrompez vous : Martyn Waites est aux commandes, la construction de son récit est imparable, ses personnages plus vrais que nature, le drame terrible - d'autant plus qu'il est basé sur la réalité - et de plus en plus palpable. L'auteur nous offre un superbe roman noir et âpre qui témoigne de la déliquescence de la société anglaise sous les coups de boutoir de l'ultra-libéralisme, tout en lui insufflant une puissance romanesque, une intensité dramatique, un suspense et une tension crescendo dignes d'un grand thriller. Une lecture marquante, poignante et édifiante dont on ressort sonné. Martyn Waites est à coup sûr une révélation éblouissante, une voix originale avec laquelle il faudra désormais compter, et son premier roman, énorme coup de coeur, en est la preuve ! À découvrir d'urgence, à l'heure où paraît enfin en France son second roman, "La Chambre blanche", à ne pas rater lui non plus !
Un formidable roman noir d'une rare puissance. Le choc se produit dès les premières pages. Après un prologue fulgurant et violent, le premier chapitre de la première partie commence par deux pages de description d'un match de foot pendant lequel un joueur marque un but. La description est tout simplement à couper le souffle. Et le reste du récit est à l'avenant, prenant le lecteur aux tripes jusqu'à la fin. Une écriture puissante et racée, des personnages forts qui prennent vie au fil des pages, une intrigue noire et sociale implacable, qui se met peu à peu en place et captive l'attention du lecteur pour mieux montrer les dégâts causés par la folle politique dictatoriale, criminelle et ultralibérale de Thatcher. Vous pensez que le sujet en tant que tel ne vous intéresse pas, et donc que vous n'accrocherez pas ? Détrompez vous : Martyn Waites est aux commandes, la construction de son récit est imparable, ses personnages plus vrais que nature, le drame terrible - d'autant plus qu'il est basé sur la réalité - et de plus en plus palpable. L'auteur nous offre un superbe roman noir et âpre qui témoigne de la déliquescence de la société anglaise sous les coups de boutoir de l'ultra-libéralisme, tout en lui insufflant une puissance romanesque, une intensité dramatique, un suspense et une tension crescendo dignes d'un grand thriller. Une lecture marquante, poignante et édifiante dont on ressort sonné. Martyn Waites est à coup sûr une révélation éblouissante, une voix originale avec laquelle il faudra désormais compter, et son premier roman, énorme coup de coeur, en est la preuve ! À découvrir d'urgence, à l'heure où paraît enfin en France son second roman, "La Chambre blanche", à ne pas rater lui non plus !
Mitigée
Le contexte historique de ce roman noir me plaisait beaucoup, la fermeture des mines anglaises étant un tournant dans l'histoire économique du pays, comme le montre aussi très bien le film Billy Elliot. J'ai moins aimé l'aspect noir et notamment la violence faite aux femmes lors des rapports sexuels, consentis ou non. On ne reviendra pas sur le débat "Faut-il cacher ce genre de violence?", la réponse est non mais cette violence-là n'est pas ce que je souhaite lire. D'autant que même dans la première relation entre la fille de Louise et son ami, il y a des phrases qui m'ont fait rire jaune car je me suis dit que seul un homme pouvait écrire ça. Je trouve aussi que ce roman a le défaut de certains romans noirs, la noirceur est tempérée par une histoire d'amour qui sent un peu l'eau de rose sur la fin. On a même l'impression que l'amour peut facilement sortir l'autre de l'addiction dans lequel il est embourbé depuis des années. Et puis, certaines phrases m'ont agacée: Leurs yeux étaient si grands qu'il aurait pu y tomber.
Le contexte historique de ce roman noir me plaisait beaucoup, la fermeture des mines anglaises étant un tournant dans l'histoire économique du pays, comme le montre aussi très bien le film Billy Elliot. J'ai moins aimé l'aspect noir et notamment la violence faite aux femmes lors des rapports sexuels, consentis ou non. On ne reviendra pas sur le débat "Faut-il cacher ce genre de violence?", la réponse est non mais cette violence-là n'est pas ce que je souhaite lire. D'autant que même dans la première relation entre la fille de Louise et son ami, il y a des phrases qui m'ont fait rire jaune car je me suis dit que seul un homme pouvait écrire ça. Je trouve aussi que ce roman a le défaut de certains romans noirs, la noirceur est tempérée par une histoire d'amour qui sent un peu l'eau de rose sur la fin. On a même l'impression que l'amour peut facilement sortir l'autre de l'addiction dans lequel il est embourbé depuis des années. Et puis, certaines phrases m'ont agacée: Leurs yeux étaient si grands qu'il aurait pu y tomber.