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  • Nombre de pages144
  • FormatePub
  • ISBN978-2-07-303209-6
  • EAN9782073032096
  • Date de parution17/08/2023
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille266 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurEditions Gallimard

Résumé

"On aurait voulu que je dise, je le sais bien, on aurait voulu que je dise : Tu ne mourras pas, je te sauverai. Et ce n'était pas parce que je l'aurais sauvé en effet, pas parce que j'aurais fait mon métier et que j'aurais fait ce qu'il fallait : envoyer les secours. Pas parce que j'aurais fait ce qu'on doit faire. On aurait voulu que je le dise, au moins le dire, seulement le dire. Mais moi j'ai dit : Tu ne seras pas sauvé." En novembre 2021, le naufrage d'un bateau de migrants dans la Manche a causé la mort de vingt-sept personnes.
Malgré leurs nombreux appels à l'aide, le centre de surveillance n'a pas envoyé les secours. Inspiré de ce fait réel, le roman de Vincent Delecroix, ouvre de pure fiction, pose la question du mal et celle de la responsabilité collective, en imaginant le portrait d'une opératrice du centre qui, elle aussi, aura peut-être fait naufrage cette nuit-là. Personne ne sera sauvé, et pourtant la littérature permet de donner un visage et une chair à toutes les figures de l'humanité.
"On aurait voulu que je dise, je le sais bien, on aurait voulu que je dise : Tu ne mourras pas, je te sauverai. Et ce n'était pas parce que je l'aurais sauvé en effet, pas parce que j'aurais fait mon métier et que j'aurais fait ce qu'il fallait : envoyer les secours. Pas parce que j'aurais fait ce qu'on doit faire. On aurait voulu que je le dise, au moins le dire, seulement le dire. Mais moi j'ai dit : Tu ne seras pas sauvé." En novembre 2021, le naufrage d'un bateau de migrants dans la Manche a causé la mort de vingt-sept personnes.
Malgré leurs nombreux appels à l'aide, le centre de surveillance n'a pas envoyé les secours. Inspiré de ce fait réel, le roman de Vincent Delecroix, ouvre de pure fiction, pose la question du mal et celle de la responsabilité collective, en imaginant le portrait d'une opératrice du centre qui, elle aussi, aura peut-être fait naufrage cette nuit-là. Personne ne sera sauvé, et pourtant la littérature permet de donner un visage et une chair à toutes les figures de l'humanité.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Naufrage
L'auteur c'est basé sur un fait divers, qu'il nous dépeint comme une fiction, le mot "Fiction" , me fait froid dans le dos, nous sommes face à une tragédie, à une triste réalité que celle de la traversée des migrants dans des conditions inhumaines . En novembre 2021, des migrants, femmes, enfants et hommes se lancent dans ce périlleux voyage dans un bateau pneumatique, surchargée, pensant trouver une vie digne , de rêves que plusieurs personnes leurs faits miroiter. Malgré les 18 appels au secours, personne n'est venue à leur aide, une petite guerre en la France et l'Angleterre, pour savoir dans quel position se trouve se bateau .18 appels passés, une promesse que les sauveteurs viendront les secourir, une attente qui n'arrivera pas, causant la mort de 27 personnes. L'opératrice du Cross, a été enregistrée à son insu, elle se voit convoquer par les gendarmes, qui lui demandent des explications, pourquoi , comment à t-elle pu passer outre cette détresse. Une femme terrifiante, glaçante , qui ose dire qu'elle n'a suivi que les ordres , chacun se rejette la pierre, personne ne veut assumer cette négligence,. Il est bien facile de trouver une coupable, l'opératrice la véritable proie. Comment pourra t-elle avancer dans la vie, se remettra t'elle en questions , un cauchemar ancré à jamais en elle. Comment une femme a t-elle pu laisser 27 personnes, cette femme qui a sainte une horreur de la mer. Un roman qui nous laisse face à nous même, qui nous met dans le questionnement. Il nous met en pleine face la réalité du quotidien de la vie des ces migrants, L'auteur, leur rend un hommage puissant, à ces gens laissés pour contre,. Je ne suis pas indemne de ce récit , bien au contraire.
L'auteur c'est basé sur un fait divers, qu'il nous dépeint comme une fiction, le mot "Fiction" , me fait froid dans le dos, nous sommes face à une tragédie, à une triste réalité que celle de la traversée des migrants dans des conditions inhumaines . En novembre 2021, des migrants, femmes, enfants et hommes se lancent dans ce périlleux voyage dans un bateau pneumatique, surchargée, pensant trouver une vie digne , de rêves que plusieurs personnes leurs faits miroiter. Malgré les 18 appels au secours, personne n'est venue à leur aide, une petite guerre en la France et l'Angleterre, pour savoir dans quel position se trouve se bateau .18 appels passés, une promesse que les sauveteurs viendront les secourir, une attente qui n'arrivera pas, causant la mort de 27 personnes. L'opératrice du Cross, a été enregistrée à son insu, elle se voit convoquer par les gendarmes, qui lui demandent des explications, pourquoi , comment à t-elle pu passer outre cette détresse. Une femme terrifiante, glaçante , qui ose dire qu'elle n'a suivi que les ordres , chacun se rejette la pierre, personne ne veut assumer cette négligence,. Il est bien facile de trouver une coupable, l'opératrice la véritable proie. Comment pourra t-elle avancer dans la vie, se remettra t'elle en questions , un cauchemar ancré à jamais en elle. Comment une femme a t-elle pu laisser 27 personnes, cette femme qui a sainte une horreur de la mer. Un roman qui nous laisse face à nous même, qui nous met dans le questionnement. Il nous met en pleine face la réalité du quotidien de la vie des ces migrants, L'auteur, leur rend un hommage puissant, à ces gens laissés pour contre,. Je ne suis pas indemne de ce récit , bien au contraire.
  • glaçant
Responsabilité collective
Dans la nuit du 24 novembre 2021, une embarcation sombre à mi-parcours de sa traversée de la Manche, entraînant dans la mort 27 des 29 migrants à son bord. Ils ont pourtant appelé à l’aide durant plusieurs heures, donnant chaque fois leur position. Mais l’opératrice du CROSS (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) du Pas-de-Calais n’a jamais envoyé de secours. Sur les enregistrements de ses échanges avec l'un des naufragés, on peut l’entendre le renvoyer vers les autorités britanniques, avant de finir par lui asséner, agacée par l’insistance de ses appels désespérés : « Bah t’entends pas, tu ne seras pas sauvé. » Ce fait réel a inspiré à Vincent Delecroix un récit purement fictionnel, construit autour de cette femme telle qu’il l’a imaginée à partir de ce que la presse en a dit. Interrogée par une capitaine de gendarmerie, curieusement si semblable à elle-même qu’elle lui paraît comme une sorte de double de l’autre côté du miroir, l’opératrice devenue narratrice reste sûre d’elle, expliquant sa froideur et son absence d’empathie sans doute ni remords apparents. Dans son métier, explique-t-elle, « les états d’âme ça empêche d’agir, de prendre des décisions, d’être efficace ». Et tandis que le regard et le jugement de son interlocutrice lui renvoient l’image de plus en plus accusatrice d’un monstre d’inhumanité, elle se défend en refusant de faire figure de bouc émissaire, tout au bout de la longue chaîne de notre indifférence : « Alors donc il fallait en revenir à moi, en disant que la cause de leur mort, c’était moi. Autrement dit pas la mer, pas la politique migratoire, pas la mafia des passeurs, pas la guerre en Syrie ou la famine au Soudan – moi. » « Ça arrangerait bien tout le monde, mais il ne faut pas croire : non, je ne suis pas seule, sur le rivage, je ne suis pas la seule à regarder de loin et à l’abri le spectacle interminable, nuit après nuit, des naufrages. (…) Pendant que je me tiens là, sur la terre ferme, il y a tous les autres aussi, derrière moi, et ça fait du monde, des milliers, des millions de personnes. Tout le monde est là, le monde entier en vérité : le monde entier derrière moi, sur le rivage. (…) Vous êtes tous là. » Implacable et dérangeant, appelant autant à l'émotion qu'à la réflexion, le roman procède à la manière d’une onde de choc. Choc lorsque le récit nous place à bord du canot, dans l’épouvante d’une nuit de mort, alors qu’agrippé à un mince et indifférent filet de voix, l’espoir s’amenuise désespérément. Choc lorsque l’indifférence lointaine de l’opératrice scelle le drame. Choc enfin de nous voir rappelés à nos responsabilités par cette femme en vérité ni pire ni meilleure que la plupart d’entre nous : « Le type qui dort dans un carton au pied de ton immeuble, connard, tu ne le vois pas non plus ? Pourtant il rame pareil sur le bitume et coule pareil. Il n’est pas à des dizaines de kilomètres en pleine mer, pourtant, et en pleine nuit, celui-là. Et il est assez facile à géolocaliser : il est au bout de ta chaussure. Alors tu lui envoies les secours ou c’est encore à moi de le faire ? » Miroir de nos indifférences face aux naufragés de la société, un livre qui, pour le coup, ne devrait laisser personne de marbre.
Dans la nuit du 24 novembre 2021, une embarcation sombre à mi-parcours de sa traversée de la Manche, entraînant dans la mort 27 des 29 migrants à son bord. Ils ont pourtant appelé à l’aide durant plusieurs heures, donnant chaque fois leur position. Mais l’opératrice du CROSS (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) du Pas-de-Calais n’a jamais envoyé de secours. Sur les enregistrements de ses échanges avec l'un des naufragés, on peut l’entendre le renvoyer vers les autorités britanniques, avant de finir par lui asséner, agacée par l’insistance de ses appels désespérés : « Bah t’entends pas, tu ne seras pas sauvé. » Ce fait réel a inspiré à Vincent Delecroix un récit purement fictionnel, construit autour de cette femme telle qu’il l’a imaginée à partir de ce que la presse en a dit. Interrogée par une capitaine de gendarmerie, curieusement si semblable à elle-même qu’elle lui paraît comme une sorte de double de l’autre côté du miroir, l’opératrice devenue narratrice reste sûre d’elle, expliquant sa froideur et son absence d’empathie sans doute ni remords apparents. Dans son métier, explique-t-elle, « les états d’âme ça empêche d’agir, de prendre des décisions, d’être efficace ». Et tandis que le regard et le jugement de son interlocutrice lui renvoient l’image de plus en plus accusatrice d’un monstre d’inhumanité, elle se défend en refusant de faire figure de bouc émissaire, tout au bout de la longue chaîne de notre indifférence : « Alors donc il fallait en revenir à moi, en disant que la cause de leur mort, c’était moi. Autrement dit pas la mer, pas la politique migratoire, pas la mafia des passeurs, pas la guerre en Syrie ou la famine au Soudan – moi. » « Ça arrangerait bien tout le monde, mais il ne faut pas croire : non, je ne suis pas seule, sur le rivage, je ne suis pas la seule à regarder de loin et à l’abri le spectacle interminable, nuit après nuit, des naufrages. (…) Pendant que je me tiens là, sur la terre ferme, il y a tous les autres aussi, derrière moi, et ça fait du monde, des milliers, des millions de personnes. Tout le monde est là, le monde entier en vérité : le monde entier derrière moi, sur le rivage. (…) Vous êtes tous là. » Implacable et dérangeant, appelant autant à l'émotion qu'à la réflexion, le roman procède à la manière d’une onde de choc. Choc lorsque le récit nous place à bord du canot, dans l’épouvante d’une nuit de mort, alors qu’agrippé à un mince et indifférent filet de voix, l’espoir s’amenuise désespérément. Choc lorsque l’indifférence lointaine de l’opératrice scelle le drame. Choc enfin de nous voir rappelés à nos responsabilités par cette femme en vérité ni pire ni meilleure que la plupart d’entre nous : « Le type qui dort dans un carton au pied de ton immeuble, connard, tu ne le vois pas non plus ? Pourtant il rame pareil sur le bitume et coule pareil. Il n’est pas à des dizaines de kilomètres en pleine mer, pourtant, et en pleine nuit, celui-là. Et il est assez facile à géolocaliser : il est au bout de ta chaussure. Alors tu lui envoies les secours ou c’est encore à moi de le faire ? » Miroir de nos indifférences face aux naufragés de la société, un livre qui, pour le coup, ne devrait laisser personne de marbre.
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