Agrégé d'histoire et docteur ès lettres, Jean Tulard est professeur à l'université de Paris-Sorbonne et membre de l'Institut. Il est le maître incontesté des études napoléoniennes françaises.
Napoleon Et La Noblesse D'Empire. Avec La Liste Des Membres De La Noblesse Imperiale (1808-1815)
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- Nombre de pages420
- FormatePub
- ISBN10-210-1685-3
- EAN9791021016859
- Date de parution04/04/2003
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille911 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurTallandier
Résumé
Qui d'autre mieux que Jean Tulard, spécialiste du monde napoléonien, aurait pu nous livrer cette magistrale synthèse sur la noblesse d'Empire ? À travers quatre parties (Les noblesses avortées ; La création de la noblesse ; Être noble sous l'Empire ; L'échec), il brosse un tableau complet de ce phénomène et fait progresser d'une manière significative la connaissance de cette « caste » entre 1804 et 1815.
Fils d'une Révolution dont l'un des premiers gestes fut d'abolir les privilèges de l'ancienne noblesse, Bonaparte comprit rapidement que s'il voulait durer, il lui fallait étayer son autorité en recréant une noblesse composée de dignitaires du nouveau régime. La tâche n'était pourtant pas aisée. Les contradictions étaient pléthore : comment attirer à soi une bourgeoisie imbue d'idées anti-nobiliaires ? Comment faire accepter aux notables qui l'avaient porté au pouvoir un régime toujours plus autoritaire ? Comment, enfin, respecter les situations acquises tout en apparaissant comme l'unique dispensateur des honneurs et des bienfaits matériels.
La voie était singulièrement étroite parmi tant d'exigences contradictoires. D'où une démarche hésitante de la part de l'Empereur. La Légion d'honneur fut vite dépréciée par l'inflation des nominations ; les « sénatoreries » viagères, qui devaient permettre à leurs détenteurs de bénéficier d'une rente, ne fonctionnèrent jamais correctement ; les titres enfin, distribués trop largement aux bons serviteurs, civils ou militaires, ne réussirent jamais à transformer ces hommes en obligés du régime.
Difficile compromis entre le goût des Français pour les honneurs et leur refus des privilèges, la noblesse d'Empire n'eut d'assises solides, ni d'un point de vue social, ni d'un point de vue politique.
Fils d'une Révolution dont l'un des premiers gestes fut d'abolir les privilèges de l'ancienne noblesse, Bonaparte comprit rapidement que s'il voulait durer, il lui fallait étayer son autorité en recréant une noblesse composée de dignitaires du nouveau régime. La tâche n'était pourtant pas aisée. Les contradictions étaient pléthore : comment attirer à soi une bourgeoisie imbue d'idées anti-nobiliaires ? Comment faire accepter aux notables qui l'avaient porté au pouvoir un régime toujours plus autoritaire ? Comment, enfin, respecter les situations acquises tout en apparaissant comme l'unique dispensateur des honneurs et des bienfaits matériels.
La voie était singulièrement étroite parmi tant d'exigences contradictoires. D'où une démarche hésitante de la part de l'Empereur. La Légion d'honneur fut vite dépréciée par l'inflation des nominations ; les « sénatoreries » viagères, qui devaient permettre à leurs détenteurs de bénéficier d'une rente, ne fonctionnèrent jamais correctement ; les titres enfin, distribués trop largement aux bons serviteurs, civils ou militaires, ne réussirent jamais à transformer ces hommes en obligés du régime.
Difficile compromis entre le goût des Français pour les honneurs et leur refus des privilèges, la noblesse d'Empire n'eut d'assises solides, ni d'un point de vue social, ni d'un point de vue politique.
Qui d'autre mieux que Jean Tulard, spécialiste du monde napoléonien, aurait pu nous livrer cette magistrale synthèse sur la noblesse d'Empire ? À travers quatre parties (Les noblesses avortées ; La création de la noblesse ; Être noble sous l'Empire ; L'échec), il brosse un tableau complet de ce phénomène et fait progresser d'une manière significative la connaissance de cette « caste » entre 1804 et 1815.
Fils d'une Révolution dont l'un des premiers gestes fut d'abolir les privilèges de l'ancienne noblesse, Bonaparte comprit rapidement que s'il voulait durer, il lui fallait étayer son autorité en recréant une noblesse composée de dignitaires du nouveau régime. La tâche n'était pourtant pas aisée. Les contradictions étaient pléthore : comment attirer à soi une bourgeoisie imbue d'idées anti-nobiliaires ? Comment faire accepter aux notables qui l'avaient porté au pouvoir un régime toujours plus autoritaire ? Comment, enfin, respecter les situations acquises tout en apparaissant comme l'unique dispensateur des honneurs et des bienfaits matériels.
La voie était singulièrement étroite parmi tant d'exigences contradictoires. D'où une démarche hésitante de la part de l'Empereur. La Légion d'honneur fut vite dépréciée par l'inflation des nominations ; les « sénatoreries » viagères, qui devaient permettre à leurs détenteurs de bénéficier d'une rente, ne fonctionnèrent jamais correctement ; les titres enfin, distribués trop largement aux bons serviteurs, civils ou militaires, ne réussirent jamais à transformer ces hommes en obligés du régime.
Difficile compromis entre le goût des Français pour les honneurs et leur refus des privilèges, la noblesse d'Empire n'eut d'assises solides, ni d'un point de vue social, ni d'un point de vue politique.
Fils d'une Révolution dont l'un des premiers gestes fut d'abolir les privilèges de l'ancienne noblesse, Bonaparte comprit rapidement que s'il voulait durer, il lui fallait étayer son autorité en recréant une noblesse composée de dignitaires du nouveau régime. La tâche n'était pourtant pas aisée. Les contradictions étaient pléthore : comment attirer à soi une bourgeoisie imbue d'idées anti-nobiliaires ? Comment faire accepter aux notables qui l'avaient porté au pouvoir un régime toujours plus autoritaire ? Comment, enfin, respecter les situations acquises tout en apparaissant comme l'unique dispensateur des honneurs et des bienfaits matériels.
La voie était singulièrement étroite parmi tant d'exigences contradictoires. D'où une démarche hésitante de la part de l'Empereur. La Légion d'honneur fut vite dépréciée par l'inflation des nominations ; les « sénatoreries » viagères, qui devaient permettre à leurs détenteurs de bénéficier d'une rente, ne fonctionnèrent jamais correctement ; les titres enfin, distribués trop largement aux bons serviteurs, civils ou militaires, ne réussirent jamais à transformer ces hommes en obligés du régime.
Difficile compromis entre le goût des Français pour les honneurs et leur refus des privilèges, la noblesse d'Empire n'eut d'assises solides, ni d'un point de vue social, ni d'un point de vue politique.