Nantes Au Xviieme Siecle. Vie Politique Et Societe Urbaine

Par : Guy Saupin

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  • Nombre de pages530
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-2570-2
  • EAN9782753525702
  • Date de parution09/07/2015
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

Avec un bureau de ville formé d'un maire et de six échevins, un conseil de notables de nature consultatif et une assemblée générale pour les élections, Nantes jouit d'un ensemble municipal complet au XVIIe siècle. Le choix d'un corps de ville étroit de modèle français en 1565, à l'opposé de Rennes, est une démarche originale dans une Bretagne plutôt fidèle aux larges conseils des bourgeois hérités du Moyen Âge.
Les maire et échevins gèrent les affaires de la communauté, c'est-à-dire en priorité la police du marché de consommation, l'assistance aux pauvres et la lutte contre les épidémies, ainsi que les travaux publics (édifices, ponts et pavage) et la défense des privilèges collectifs. L'originalité nantaise réside dans la souplesse institutionnelle et la préservation du droit de vote pour tous les chefs de famille, privilège perdu dans la plupart des autres villes françaises.
Unie au mythe d'autodéfense incarné dans la milice bourgeoise, une telle orientation entretient un patriotisme de cité qui est au cour de la culture politique urbaine traditionnelle, mais que la progression de l'absolutisme monarchique et du fossé culturel entre l'élite et le peuple effrite de plus en plus. Le corps électoral ne peut qu'arbitrer les rivalités entre notables. Le poste de maire est monopolisé par les officiers de justice, tandis que ceux d'échevin sont d'abord entre les mains des gens de justice avant d'être conquis par les marchands sous le règne de Louis XIV.
Cette alternance s'explique par le plus ou moins grand dynamisme des marchands dans la profonde redéfinition du commerce nantais au cours du XVIIe siècle, mais surtout par le climat politique né du grand traumatisme de la Ligue à la fin des guerres de Religion et des initiatives absolutistes qui abaissent le corps de ville tout en poussant les marchands par logique mercantiliste. Cette étude repose sur la reconstitution de 129 familles, dans leur parenté et leur fortune comme dans leur progression sociale et leur réseau d'influence.
Les plus puissantes ont formé le noyau dur de l'oligarchie qui a forgé le destin de la ville au Grand Siècle.
Avec un bureau de ville formé d'un maire et de six échevins, un conseil de notables de nature consultatif et une assemblée générale pour les élections, Nantes jouit d'un ensemble municipal complet au XVIIe siècle. Le choix d'un corps de ville étroit de modèle français en 1565, à l'opposé de Rennes, est une démarche originale dans une Bretagne plutôt fidèle aux larges conseils des bourgeois hérités du Moyen Âge.
Les maire et échevins gèrent les affaires de la communauté, c'est-à-dire en priorité la police du marché de consommation, l'assistance aux pauvres et la lutte contre les épidémies, ainsi que les travaux publics (édifices, ponts et pavage) et la défense des privilèges collectifs. L'originalité nantaise réside dans la souplesse institutionnelle et la préservation du droit de vote pour tous les chefs de famille, privilège perdu dans la plupart des autres villes françaises.
Unie au mythe d'autodéfense incarné dans la milice bourgeoise, une telle orientation entretient un patriotisme de cité qui est au cour de la culture politique urbaine traditionnelle, mais que la progression de l'absolutisme monarchique et du fossé culturel entre l'élite et le peuple effrite de plus en plus. Le corps électoral ne peut qu'arbitrer les rivalités entre notables. Le poste de maire est monopolisé par les officiers de justice, tandis que ceux d'échevin sont d'abord entre les mains des gens de justice avant d'être conquis par les marchands sous le règne de Louis XIV.
Cette alternance s'explique par le plus ou moins grand dynamisme des marchands dans la profonde redéfinition du commerce nantais au cours du XVIIe siècle, mais surtout par le climat politique né du grand traumatisme de la Ligue à la fin des guerres de Religion et des initiatives absolutistes qui abaissent le corps de ville tout en poussant les marchands par logique mercantiliste. Cette étude repose sur la reconstitution de 129 familles, dans leur parenté et leur fortune comme dans leur progression sociale et leur réseau d'influence.
Les plus puissantes ont formé le noyau dur de l'oligarchie qui a forgé le destin de la ville au Grand Siècle.