Mythe, conte et enfance. Les écritures d'Orphée et de Cendrillon

Par : Nicole Belmont

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  • Nombre de pages348
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-26384-0
  • EAN9782296263840
  • Date de parution01/09/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille12 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Ce livre témoigne d'une quête de plus de vingt ans à travers les contes de tradition orale. Il s'attaque à quelques idées reçues. Les folkloristes du XIXe siècle comprenaient les contes comme des formes dégénérées des mythes. Or, Nicole Belmont compare la légende d'Orphée et Eurydice à La Fille du diable, rapproche Cendrillon de Hestia et observe que la ligne de partage entre populaire et savant que la dichotomie mythe/conte devait tracer perd de son évidence.
Autre idée reçue : celle qui réserve les contes aux enfants. En analysant la symbolique des contes merveilleux comme Freud interpréta les rêves, N. Belmont montre que " les enfants ne sont pas assez vieux pour les comprendre ". Comment expliquer sinon que les éditeurs publient des versions édulcorées des contes lorsqu'ils s'adressent aux enfants ? En interrogeant cette tension entre l'oral et l'écrit, qui font les deux régimes d'existence du conte, N.
Belmont scrute l'entreprise pionnière des frères Grimm et observe que le mode de transmission change la nature du conte. Elle suggère alors de reporter notre attention de l'énoncé vers l'énonciation. Le conte est une activité du dire. Elle ouvre ainsi la voie à cette créativité de l'agir qui place au premier plan le pouvoir créateur du conteur. Raconter n'est pas un art de la réplique, c'est une invention située.
Dès lors, un conteur n'est pas le dépositaire de la mémoire collective, il en est l'artisan.
Ce livre témoigne d'une quête de plus de vingt ans à travers les contes de tradition orale. Il s'attaque à quelques idées reçues. Les folkloristes du XIXe siècle comprenaient les contes comme des formes dégénérées des mythes. Or, Nicole Belmont compare la légende d'Orphée et Eurydice à La Fille du diable, rapproche Cendrillon de Hestia et observe que la ligne de partage entre populaire et savant que la dichotomie mythe/conte devait tracer perd de son évidence.
Autre idée reçue : celle qui réserve les contes aux enfants. En analysant la symbolique des contes merveilleux comme Freud interpréta les rêves, N. Belmont montre que " les enfants ne sont pas assez vieux pour les comprendre ". Comment expliquer sinon que les éditeurs publient des versions édulcorées des contes lorsqu'ils s'adressent aux enfants ? En interrogeant cette tension entre l'oral et l'écrit, qui font les deux régimes d'existence du conte, N.
Belmont scrute l'entreprise pionnière des frères Grimm et observe que le mode de transmission change la nature du conte. Elle suggère alors de reporter notre attention de l'énoncé vers l'énonciation. Le conte est une activité du dire. Elle ouvre ainsi la voie à cette créativité de l'agir qui place au premier plan le pouvoir créateur du conteur. Raconter n'est pas un art de la réplique, c'est une invention située.
Dès lors, un conteur n'est pas le dépositaire de la mémoire collective, il en est l'artisan.