Après une telle lecture, on a besoin, avant de pouvoir en parler, d’un temps de décantation.
Quelle giffle !
Et quelle façon magistrale, dans l’écriture, magnifique poème en prose, (presque un slam), et dans la traduction parfaite de Clémentine Beauvais, de parler d’un sujet dur, tabou, qui fort heureusement n’a plus cours dans notre pays.
Comment accueillir la nouvelle glaçante, de l’exécution imminente d’un frère ?
Comment se manifester, (ou pas?) pour l’accompagner, l’aider à surmonter son angoisse, sa colère, justifiée ou non, dans cette terrible attente,
où chaque minute se vit comme un sursis ?
Il va falloir beaucoup de courage à Joe, 17 ans, pour décider de ce qu’il doit/peut faire pour épauler ce grand frère parti trop tôt, mais dont le souvenir de merveilleux moments passés ensemble, justifie à lui seul de lui montrer, quoi qu’il ait fait, (ou non), qu’il l’aime .
Un constat féroce des limites du "rêve américain", inexistant pour tant d'exclus, une immersion terrifiante dans le système judiciaire et carcéral de certains états d'Amérique, qui nous fait apprécier au plus profond de nous-mêmes, que la peine de mort ne fasse plus partie de l’appareil judiciaire français.
Implacable.
Après une telle lecture, on a besoin, avant de pouvoir en parler, d’un temps de décantation.
Quelle giffle !
Et quelle façon magistrale, dans l’écriture, magnifique poème en prose, (presque un slam), et dans la traduction parfaite de Clémentine Beauvais, de parler d’un sujet dur, tabou, qui fort heureusement n’a plus cours dans notre pays.
Comment accueillir la nouvelle glaçante, de l’exécution imminente d’un frère ?
Comment se manifester, (ou pas?) pour l’accompagner, l’aider à surmonter son angoisse, sa colère, justifiée ou non, dans cette terrible attente, où chaque minute se vit comme un sursis ?
Il va falloir beaucoup de courage à Joe, 17 ans, pour décider de ce qu’il doit/peut faire pour épauler ce grand frère parti trop tôt, mais dont le souvenir de merveilleux moments passés ensemble, justifie à lui seul de lui montrer, quoi qu’il ait fait, (ou non), qu’il l’aime .
Un constat féroce des limites du "rêve américain", inexistant pour tant d'exclus, une immersion terrifiante dans le système judiciaire et carcéral de certains états d'Amérique, qui nous fait apprécier au plus profond de nous-mêmes, que la peine de mort ne fasse plus partie de l’appareil judiciaire français.