Montoire. Verdun diplomatique, le secret du Maréchal

Par : Louis-Dominique Girard

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages598
  • FormatePub
  • ISBN2-307-18839-8
  • EAN9782307188391
  • Date de parution01/01/1976
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille983 Ko
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Nouvelle aurore)

Résumé

Louis-Dominique Girard est né en 1911, à Mers-les-Bains (Somme). Après ses études au lycée Henri IV, à la Faculté de droit, et à l'École des sciences politiques, il devient secrétaire général de l'Entr'aide universitaire internationale à Genève, d'où il observe la montée du national-socialisme. Reçu au concours de la Chambre des députés en 1938, il est fonctionnaire législatif jusqu'à l'ouverture des hostilités.
Mobilisé au 101e R. I. - et titulaire de la Croix de guerre - quand il rejoint son poste, c'est à Vichy, capitale provisoire de la France. Il est aussitôt détaché par la Questure au ministère de l'Intérieur, et affecté à la Section d'Armistice, puis appelé - en 1941 - au cabinet de l'amiral Darlan, qu'il quitte pour être chef du cabinet d'Henri Moysset, ministre d'État, historien et philosophe, professeur à l'Institut de hautes études navales, directeur du "Monde slave", l'un des éditeurs de Proud'hon, précédemment homme lige de Clemenceau et de Tardieu.
En 1943, L. D. Girard est directeur de cabinet du préfet régional d'Angers et, en 1944, le maréchal Pétain le fait revenir à Vichy comme chef de son cabinet civil. Un ultimatum allemand l'éloigne du chef de l'État trois semaines avant l'arrestation du Maréchal, et sa déportation à Sigmaringen. Entendu, en février 1945, par la Commission d'épuration de la Chambre et du Sénat, il est félicité par son président, le sénateur Théodore Steeg, ancien président du Conseil ; mais, par suite "d'astucieuses manouvres", il aura connaissance, en 1951 seulement, d'une sanction prononcée contre lui sans lui avoir été notifiée, et qui se trouve assortie d'une mesure de radiation des cadres du personnel de l'Assemblée nationale.
Après mille péripéties, le 31 mai 1957, un arrêt solennel du Conseil d'État annulera ces décisions, les déclarera dépourvues de base légale, et lui rendra tous ses droits. De hauts fonctionnaires ne l'entendirent pas de cette oreille, et les choses en sont toujours là, en violation de l'autorité de la chose jugée, qui a force de loi. Louis-Dominique Girard prépare un ouvrage sur le Maréchal, homme de guerre et chef d'État : La vie secrète de Philippe Pétain ou Les serments de Mazinghem.
Louis-Dominique Girard est né en 1911, à Mers-les-Bains (Somme). Après ses études au lycée Henri IV, à la Faculté de droit, et à l'École des sciences politiques, il devient secrétaire général de l'Entr'aide universitaire internationale à Genève, d'où il observe la montée du national-socialisme. Reçu au concours de la Chambre des députés en 1938, il est fonctionnaire législatif jusqu'à l'ouverture des hostilités.
Mobilisé au 101e R. I. - et titulaire de la Croix de guerre - quand il rejoint son poste, c'est à Vichy, capitale provisoire de la France. Il est aussitôt détaché par la Questure au ministère de l'Intérieur, et affecté à la Section d'Armistice, puis appelé - en 1941 - au cabinet de l'amiral Darlan, qu'il quitte pour être chef du cabinet d'Henri Moysset, ministre d'État, historien et philosophe, professeur à l'Institut de hautes études navales, directeur du "Monde slave", l'un des éditeurs de Proud'hon, précédemment homme lige de Clemenceau et de Tardieu.
En 1943, L. D. Girard est directeur de cabinet du préfet régional d'Angers et, en 1944, le maréchal Pétain le fait revenir à Vichy comme chef de son cabinet civil. Un ultimatum allemand l'éloigne du chef de l'État trois semaines avant l'arrestation du Maréchal, et sa déportation à Sigmaringen. Entendu, en février 1945, par la Commission d'épuration de la Chambre et du Sénat, il est félicité par son président, le sénateur Théodore Steeg, ancien président du Conseil ; mais, par suite "d'astucieuses manouvres", il aura connaissance, en 1951 seulement, d'une sanction prononcée contre lui sans lui avoir été notifiée, et qui se trouve assortie d'une mesure de radiation des cadres du personnel de l'Assemblée nationale.
Après mille péripéties, le 31 mai 1957, un arrêt solennel du Conseil d'État annulera ces décisions, les déclarera dépourvues de base légale, et lui rendra tous ses droits. De hauts fonctionnaires ne l'entendirent pas de cette oreille, et les choses en sont toujours là, en violation de l'autorité de la chose jugée, qui a force de loi. Louis-Dominique Girard prépare un ouvrage sur le Maréchal, homme de guerre et chef d'État : La vie secrète de Philippe Pétain ou Les serments de Mazinghem.