Monsieur de Camors

Par : Octave Feuillet
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  • FormatePub
  • ISBN555-2-00-331710-4
  • EAN5552003317104
  • Date de parution01/07/2010
  • Protection num.pas de protection
  • Taille241 Ko
  • ÉditeurEbooks libres et gratuits

Résumé

M de Camors est un matérialiste qui ne croit ni à Dieu, ni à diable, ni à l'âme immortelle, mais il croit à l'honneur. Son père, aussi matérialiste que lui mais plus cynique lui a laissé un singulier testament où il lui explique que le matérialisme n'est une doctrine d'abrutissement que pour les sots et les faibles, qu'il ne lit dans son code aucun des préceptes de la morale vulgaire, ce que leurs pères appelaient la vertu.
Mais il y lit un grand mot qui peut suppléer à bien d'autres, l'honneur, c'est-à-dire, l'estime de soi. Il est clair qu'un matérialiste ne peut être un saint, mais il peut être un gentilhomme. Il écrit à son fils qu'il a d'assez heureux dons, qu'il ne lui connaît qu'un devoir au monde, c'est de les développer largement, d'en jouir avec plénitude. Qu'il use sans scrupule des femmes pour le plaisir, des hommes pour la puissance, mais ne fasse rien de bas.
Et M de Camors trouve dans ce testament paternel, une foi, un principe d'action, un plan d'existence. Il n'use pas des hommes pour la puissance parce qu'il a je ne sais combien de mille francs de rente et qu'il est trop gentilhomme pour travailler, mais il use largement des femmes pour le plaisir. Il séduit la brave petite femme d'un de ses camarades de collège et quand elle lui a accordé tout ce qu'il sollicitait d'elle, il l'assure de son profond mépris.
La petite femme meurt de chagrin. Un peu plus tard, M. de Camors, repoussé par une dame vertueuse, prend pour maîtresse la femme de son vieil ami, le colonel de la Roche-Jugan. Puis, pour détourner les soupçons, il épouse, sans amour, la fille de la dame vertueuse...
M de Camors est un matérialiste qui ne croit ni à Dieu, ni à diable, ni à l'âme immortelle, mais il croit à l'honneur. Son père, aussi matérialiste que lui mais plus cynique lui a laissé un singulier testament où il lui explique que le matérialisme n'est une doctrine d'abrutissement que pour les sots et les faibles, qu'il ne lit dans son code aucun des préceptes de la morale vulgaire, ce que leurs pères appelaient la vertu.
Mais il y lit un grand mot qui peut suppléer à bien d'autres, l'honneur, c'est-à-dire, l'estime de soi. Il est clair qu'un matérialiste ne peut être un saint, mais il peut être un gentilhomme. Il écrit à son fils qu'il a d'assez heureux dons, qu'il ne lui connaît qu'un devoir au monde, c'est de les développer largement, d'en jouir avec plénitude. Qu'il use sans scrupule des femmes pour le plaisir, des hommes pour la puissance, mais ne fasse rien de bas.
Et M de Camors trouve dans ce testament paternel, une foi, un principe d'action, un plan d'existence. Il n'use pas des hommes pour la puissance parce qu'il a je ne sais combien de mille francs de rente et qu'il est trop gentilhomme pour travailler, mais il use largement des femmes pour le plaisir. Il séduit la brave petite femme d'un de ses camarades de collège et quand elle lui a accordé tout ce qu'il sollicitait d'elle, il l'assure de son profond mépris.
La petite femme meurt de chagrin. Un peu plus tard, M. de Camors, repoussé par une dame vertueuse, prend pour maîtresse la femme de son vieil ami, le colonel de la Roche-Jugan. Puis, pour détourner les soupçons, il épouse, sans amour, la fille de la dame vertueuse...