Monnaie, change et inflation en Guinée

Par : Manga Fodé Touré

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  • Nombre de pages318
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-26550-9
  • EAN9782296265509
  • Date de parution01/08/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille4 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierOusmane Kaba

Résumé

La Guinée demeure un pays producteur et exportateur de produits primaires agricoles et miniers. Au cours du dernier quart de siècle, à mesure que son revenu par habitant recule en termes de dollar, il met en évidence une forte inégalité intersectorielle, dans cet environnement dualiste marqué par de nombreux goulots d'étranglement. Le pays va subir deux chocs inflationnistes. Le premier choc tire son origine d'une forte dévaluation du GNF (franc guinéen) en 1985 et s'installe dans la durée jusqu'en 1992, entretenu par les ajustements d'une économie en pleine mutation structurelle et dans un cadre peu bancarisé, où la BICIGUI, la SGBG et l'Ecobank occupent des positions dominantes.
Toutefois, grâce à une meilleure coordination des politiques macroéconomiques, l'inflation devient faible entre 1993 et 2002 : au cours de cette décennie, la croissance de la masse monétaire est modérée, le financement monétaire du Trésor contenu et la base monétaire reste sous contrôle... Par ailleurs, dans un environnement du change plutôt instable, l'isolement monétaire, effectif depuis 1960, conduit inéluctablement à une dépréciation régulière de la valeur externe de la monnaie avec ses conséquences économiques, sociales et politiques.
La Guinée va connaître un second choc inflationniste à partir de 2003, à la faveur d'une création monétaire excessive et d'une forte demande de biens et services, dont les causes peuvent être nombreuses et variées sans être exclusives : monnaie, investissements, anticipations des agents, variation du taux de change, récession économique, taux d'intérêt, prix des inputs importés comme le pétrole, cours mondiaux des produits primaires...
La Guinée demeure un pays producteur et exportateur de produits primaires agricoles et miniers. Au cours du dernier quart de siècle, à mesure que son revenu par habitant recule en termes de dollar, il met en évidence une forte inégalité intersectorielle, dans cet environnement dualiste marqué par de nombreux goulots d'étranglement. Le pays va subir deux chocs inflationnistes. Le premier choc tire son origine d'une forte dévaluation du GNF (franc guinéen) en 1985 et s'installe dans la durée jusqu'en 1992, entretenu par les ajustements d'une économie en pleine mutation structurelle et dans un cadre peu bancarisé, où la BICIGUI, la SGBG et l'Ecobank occupent des positions dominantes.
Toutefois, grâce à une meilleure coordination des politiques macroéconomiques, l'inflation devient faible entre 1993 et 2002 : au cours de cette décennie, la croissance de la masse monétaire est modérée, le financement monétaire du Trésor contenu et la base monétaire reste sous contrôle... Par ailleurs, dans un environnement du change plutôt instable, l'isolement monétaire, effectif depuis 1960, conduit inéluctablement à une dépréciation régulière de la valeur externe de la monnaie avec ses conséquences économiques, sociales et politiques.
La Guinée va connaître un second choc inflationniste à partir de 2003, à la faveur d'une création monétaire excessive et d'une forte demande de biens et services, dont les causes peuvent être nombreuses et variées sans être exclusives : monnaie, investissements, anticipations des agents, variation du taux de change, récession économique, taux d'intérêt, prix des inputs importés comme le pétrole, cours mondiaux des produits primaires...