Mon ministère. Mémoires, 1902 - 1905

Par : Emile Combes, Maurice Sorre

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages350
  • FormatePub
  • ISBN2-259-30073-1
  • EAN9782259300735
  • Date de parution01/01/1956
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille1 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPlon (réédition numérique FeniXX...

Résumé

En rédigeant l'histoire de son ministère, en racontant sa brusque ascension vers le pouvoir, Combes s'est défendu de faire l'histoire de son temps. Mais l'homme avait de la mémoire, le goût du détail, une indiscutable sincérité, le don de ressentir vivement, et d'exprimer ses sentiments sur un ton familier, dont il a cru bon de s'excuser, « J'ai conservé un fond de sensibilité, dit-il, qui n'a été soupçonné de personne ».
C'est sans doute cette sensibilité, qui donne à ces pages ce ton de confidence intime et ce frémissement. Le lecteur trouvera ici de beaux portraits d'hommes politiques, plusieurs anecdotes curieuses, et une vivante évocation des milieux parlementaires du début du siècle. Il rencontrera aussi « le petit père Combes » lui-même, personnage singulier, qui se dépeint tout entier et sous des aspects souvent inattendus.
« Il n'est pas de ministère, dans l'histoire de la IIIe République, qui ait été passé, plus minutieusement que le mien, au crible de la critique », écrit Émile Combes au début de ses Mémoires. C'est en 1907, à la mort de son fils, et pour se distraire de son chagrin, qu'il entreprend la rédaction « familière quant à l'allure, irréprochable quant à l'exactitude » (ce sont ses propres termes) de ses souvenirs sur son « grand ministère » de 1902 à 1905.
Petit vieillard alerte, ancien séminariste devenu médecin de la ville de Pons, Combes a débuté dans la politique en devenant maire de sa commune. Sénateur de la Charente-Inférieure, puis vice-président du Sénat, ministre de l'Instruction publique et des cultes, enfin successeur de Waldeck-Rousseau à la présidence du Conseil, Émile Combes sera, pendant trois années, le champion de la République anticléricale, et tiendra en haleine l'opinion publique par une guerre activement menée contre les congrégations.
En mars 1904, il prépare la « loi de séparation ». Mais, atteint par le scandale de « l'affaire des fiches », il doit se retirer en janvier 1905. Il est curieux de constater qu'au cours de sa carrière politique, Émile Combes eut à prendre position sur trois grands problèmes qui, en 1956, sont encore d'actualité : l'Algérie, les questions sociales et la question de l'Enseignement libre.
En rédigeant l'histoire de son ministère, en racontant sa brusque ascension vers le pouvoir, Combes s'est défendu de faire l'histoire de son temps. Mais l'homme avait de la mémoire, le goût du détail, une indiscutable sincérité, le don de ressentir vivement, et d'exprimer ses sentiments sur un ton familier, dont il a cru bon de s'excuser, « J'ai conservé un fond de sensibilité, dit-il, qui n'a été soupçonné de personne ».
C'est sans doute cette sensibilité, qui donne à ces pages ce ton de confidence intime et ce frémissement. Le lecteur trouvera ici de beaux portraits d'hommes politiques, plusieurs anecdotes curieuses, et une vivante évocation des milieux parlementaires du début du siècle. Il rencontrera aussi « le petit père Combes » lui-même, personnage singulier, qui se dépeint tout entier et sous des aspects souvent inattendus.
« Il n'est pas de ministère, dans l'histoire de la IIIe République, qui ait été passé, plus minutieusement que le mien, au crible de la critique », écrit Émile Combes au début de ses Mémoires. C'est en 1907, à la mort de son fils, et pour se distraire de son chagrin, qu'il entreprend la rédaction « familière quant à l'allure, irréprochable quant à l'exactitude » (ce sont ses propres termes) de ses souvenirs sur son « grand ministère » de 1902 à 1905.
Petit vieillard alerte, ancien séminariste devenu médecin de la ville de Pons, Combes a débuté dans la politique en devenant maire de sa commune. Sénateur de la Charente-Inférieure, puis vice-président du Sénat, ministre de l'Instruction publique et des cultes, enfin successeur de Waldeck-Rousseau à la présidence du Conseil, Émile Combes sera, pendant trois années, le champion de la République anticléricale, et tiendra en haleine l'opinion publique par une guerre activement menée contre les congrégations.
En mars 1904, il prépare la « loi de séparation ». Mais, atteint par le scandale de « l'affaire des fiches », il doit se retirer en janvier 1905. Il est curieux de constater qu'au cours de sa carrière politique, Émile Combes eut à prendre position sur trois grands problèmes qui, en 1956, sont encore d'actualité : l'Algérie, les questions sociales et la question de l'Enseignement libre.