Moi, violent ? Pour en finir avec nos idées reçues sur l'adolescence

Par : Philippe Gutton

Formats :

Disponible d'occasion :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
  • Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages185
  • FormatePub
  • ISBN2-7096-3297-7
  • EAN9782709632973
  • Date de parution14/09/2005
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille188 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurJC Lattès

Résumé

Suicide, addictions, faits divers, (auto)mutilations, anorexies. La violence semble faire partie de l'univers des adolescents. Leurs crises secouent ceux qui les côtoient, aussi bien les familles que les « professionnels de la jeunesse ». Les parents veulent les protéger de leurs « conduites à risques ». Les institutions, de l'école à la justice, les accusent de se comporter en anarchistes, qui ne respectent ni loi, ni dieu, ni maître.
La société, qui envie leur jeunesse et leur beauté, les trouve volontiers incultes et dangereux. Pour nous tous, les adultes, ils sont menaçants, surtout lorsqu'ils vont en « bande ». Mais n'est ce pas notre propre violence que nous projetons sur eux ? Nous les mettons en cause, comme responsables de nos guerres, de nos crises. Pour solder l'affrontement entre l'islam et la République, des adultes excluent quelques adolescentes voilées du collège.
Pour dénoncer la vente libre des armes, des adultes écrivent et filment le portrait de deux adolescents tueurs, film que d'autres adultes palmeront à Cannes. A montrer ainsi les jeunes du doigt, nous risquons d'en faire des boucs émissaires et des monstres. Quand ils n'aspirent qu'à la paix.
Suicide, addictions, faits divers, (auto)mutilations, anorexies. La violence semble faire partie de l'univers des adolescents. Leurs crises secouent ceux qui les côtoient, aussi bien les familles que les « professionnels de la jeunesse ». Les parents veulent les protéger de leurs « conduites à risques ». Les institutions, de l'école à la justice, les accusent de se comporter en anarchistes, qui ne respectent ni loi, ni dieu, ni maître.
La société, qui envie leur jeunesse et leur beauté, les trouve volontiers incultes et dangereux. Pour nous tous, les adultes, ils sont menaçants, surtout lorsqu'ils vont en « bande ». Mais n'est ce pas notre propre violence que nous projetons sur eux ? Nous les mettons en cause, comme responsables de nos guerres, de nos crises. Pour solder l'affrontement entre l'islam et la République, des adultes excluent quelques adolescentes voilées du collège.
Pour dénoncer la vente libre des armes, des adultes écrivent et filment le portrait de deux adolescents tueurs, film que d'autres adultes palmeront à Cannes. A montrer ainsi les jeunes du doigt, nous risquons d'en faire des boucs émissaires et des monstres. Quand ils n'aspirent qu'à la paix.