Michel Butor. L'emploi du temps dans L'Emploi du temps
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- Nombre de pages279
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-5760-4
- EAN9782753557604
- Date de parution30/04/2018
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
La littérature, une vieille douairière défraîchie... Le style, un concept flou et fumeux... La stylistique, une discipline desséchée et desséchante... L'auteur de La Modification, un séide du Nouveau Roman, un prosélyte de l'écriture pour l'écriture... Tous ces préjugés, Stéphane Gallon les met à bas en montrant que Michel Butor, dans son deuxième roman, L'Emploi du temps, s'interroge sur la crise morale de l'après-guerre et en arrive à la conclusion que notre relation au temps en est une des causes fondamentales.
S'appuyant alors sur les pensées de Kierkegaard, Bergson et Heidegger, il invite à substituer au temps linéaire de la tradition un temps moins anxiogène, un temps correspondant mieux à ce que nous percevons du réel, un temps riche de promesses et d'avenir. Cet essai est aussi l'occasion de tester de nouveaux outils d'analyse, les faiscsèmes, les existentiaux et les schèmes matriciels, outils qui tendent à montrer que le style, loin d'être, selon le mot de Hugo, « émail sur la dent », est au contraire un moyen de dépasser les limites du langage, un moyen de mieux appréhender le réel et donc, n'en déplaise à ceux qui ne voient plus dans la littérature que verbiage et nombrilisme, une voie privilégiée pour « changer la vie ».
S'appuyant alors sur les pensées de Kierkegaard, Bergson et Heidegger, il invite à substituer au temps linéaire de la tradition un temps moins anxiogène, un temps correspondant mieux à ce que nous percevons du réel, un temps riche de promesses et d'avenir. Cet essai est aussi l'occasion de tester de nouveaux outils d'analyse, les faiscsèmes, les existentiaux et les schèmes matriciels, outils qui tendent à montrer que le style, loin d'être, selon le mot de Hugo, « émail sur la dent », est au contraire un moyen de dépasser les limites du langage, un moyen de mieux appréhender le réel et donc, n'en déplaise à ceux qui ne voient plus dans la littérature que verbiage et nombrilisme, une voie privilégiée pour « changer la vie ».
La littérature, une vieille douairière défraîchie... Le style, un concept flou et fumeux... La stylistique, une discipline desséchée et desséchante... L'auteur de La Modification, un séide du Nouveau Roman, un prosélyte de l'écriture pour l'écriture... Tous ces préjugés, Stéphane Gallon les met à bas en montrant que Michel Butor, dans son deuxième roman, L'Emploi du temps, s'interroge sur la crise morale de l'après-guerre et en arrive à la conclusion que notre relation au temps en est une des causes fondamentales.
S'appuyant alors sur les pensées de Kierkegaard, Bergson et Heidegger, il invite à substituer au temps linéaire de la tradition un temps moins anxiogène, un temps correspondant mieux à ce que nous percevons du réel, un temps riche de promesses et d'avenir. Cet essai est aussi l'occasion de tester de nouveaux outils d'analyse, les faiscsèmes, les existentiaux et les schèmes matriciels, outils qui tendent à montrer que le style, loin d'être, selon le mot de Hugo, « émail sur la dent », est au contraire un moyen de dépasser les limites du langage, un moyen de mieux appréhender le réel et donc, n'en déplaise à ceux qui ne voient plus dans la littérature que verbiage et nombrilisme, une voie privilégiée pour « changer la vie ».
S'appuyant alors sur les pensées de Kierkegaard, Bergson et Heidegger, il invite à substituer au temps linéaire de la tradition un temps moins anxiogène, un temps correspondant mieux à ce que nous percevons du réel, un temps riche de promesses et d'avenir. Cet essai est aussi l'occasion de tester de nouveaux outils d'analyse, les faiscsèmes, les existentiaux et les schèmes matriciels, outils qui tendent à montrer que le style, loin d'être, selon le mot de Hugo, « émail sur la dent », est au contraire un moyen de dépasser les limites du langage, un moyen de mieux appréhender le réel et donc, n'en déplaise à ceux qui ne voient plus dans la littérature que verbiage et nombrilisme, une voie privilégiée pour « changer la vie ».