Michel au pays des Soviets. Nouvelles autobiographiques

Par : Michel Vanvaerenbergh
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  • FormatePub
  • ISBN978-2-87586-016-3
  • EAN9782875860163
  • Date de parution22/10/2014
  • Protection num.pas de protection
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurKer

Résumé

Panique au décollage ! L'explosion d'un moteur au décollage de Moscou donne l'occasion de découvrir qu' Hergé n'a rien inventé dans sa description des pays de l'Est. Michel Vanvaerenbergh nous invite à embarquer dans ce recueil de nouvelles autobiographiques, glissant quelques anecdotes personnelles de sa carrière de pilote. A PROPOS DE L'AUTEUR :  En 1948, Michel Vanvaerenbergh poursuit des études d'ingénieur industriel avant d'intégrer l'école d'aviation civile à Bruxelles.
Pendant près de trente ans, il pilotera des Boeing pour le compte de la Sabena, la compagnie aérienne nationale belge. Devenu instructeur en vol, il donnera cours de navigation aérienne et maritime dans diverses écoles et rédigera le cours de navigation de l'administration de l'aéronautique. Son livre, Souvenirs sans gloire, se décline sous forme de 14 nouvelles. EXTRAIT : Depuis mon vol avec L., j'ai été programmé trois fois sur Moscou.
Les conditions météo ne m'ont jamais permis d'y atterrir. Mon commandant est tout « frais » sur l'Europe. C'est un second « Jumbo » qui vient de terminer sa conversion « à gauche ». Je lui explique que Moscou est un aérodrome maudit pour moi, que toutes mes tentatives d'y atterrir se sont soldées par autant d'échecs. Dans ce cas, me dit-il, ne prenons pas de risques : je fais l'aller jusqu'à Moscou, tu feras le retour.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il se pose sans encombre à Varsovie, redécolle et se pose sans incident dans la tempête de neige qui balaie Sheremetievo. Je ne suis pas entièrement convaincu. C'est lui qui a atterri à Moscou, pas moi. Exceptionnellement, nous avons des passagers, et même beaucoup. Sur Moscou, généralement, le vol se fait à vide ou presque : un ou deux passagers. Nous transportons surtout la valise diplomatique que nous imaginons remplie de caviar.
Elle pèse souvent plusieurs dizaines de kilos. Quelle correspondance peut-il y avoir entre la Belgique et l'URSS en ces temps de Guerre froide ? Enfin, le commandant me confie les commandes. Je décolle et 1 000 pieds plus tard, le moteur 2 explose. Le soulagement m'envahit, la malédiction est conjurée : aucun doute, je vais atterrir à Moscou !
Panique au décollage ! L'explosion d'un moteur au décollage de Moscou donne l'occasion de découvrir qu' Hergé n'a rien inventé dans sa description des pays de l'Est. Michel Vanvaerenbergh nous invite à embarquer dans ce recueil de nouvelles autobiographiques, glissant quelques anecdotes personnelles de sa carrière de pilote. A PROPOS DE L'AUTEUR :  En 1948, Michel Vanvaerenbergh poursuit des études d'ingénieur industriel avant d'intégrer l'école d'aviation civile à Bruxelles.
Pendant près de trente ans, il pilotera des Boeing pour le compte de la Sabena, la compagnie aérienne nationale belge. Devenu instructeur en vol, il donnera cours de navigation aérienne et maritime dans diverses écoles et rédigera le cours de navigation de l'administration de l'aéronautique. Son livre, Souvenirs sans gloire, se décline sous forme de 14 nouvelles. EXTRAIT : Depuis mon vol avec L., j'ai été programmé trois fois sur Moscou.
Les conditions météo ne m'ont jamais permis d'y atterrir. Mon commandant est tout « frais » sur l'Europe. C'est un second « Jumbo » qui vient de terminer sa conversion « à gauche ». Je lui explique que Moscou est un aérodrome maudit pour moi, que toutes mes tentatives d'y atterrir se sont soldées par autant d'échecs. Dans ce cas, me dit-il, ne prenons pas de risques : je fais l'aller jusqu'à Moscou, tu feras le retour.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il se pose sans encombre à Varsovie, redécolle et se pose sans incident dans la tempête de neige qui balaie Sheremetievo. Je ne suis pas entièrement convaincu. C'est lui qui a atterri à Moscou, pas moi. Exceptionnellement, nous avons des passagers, et même beaucoup. Sur Moscou, généralement, le vol se fait à vide ou presque : un ou deux passagers. Nous transportons surtout la valise diplomatique que nous imaginons remplie de caviar.
Elle pèse souvent plusieurs dizaines de kilos. Quelle correspondance peut-il y avoir entre la Belgique et l'URSS en ces temps de Guerre froide ? Enfin, le commandant me confie les commandes. Je décolle et 1 000 pieds plus tard, le moteur 2 explose. Le soulagement m'envahit, la malédiction est conjurée : aucun doute, je vais atterrir à Moscou !