Les livres Zêta et Êta de la Métaphysique répondent à deux questions : que nomme-t-on en propre « réalité » et que sont les réalités que nous pouvons connaître et définir ? Les deux interrogations sont liées, parce que connaître une chose, dans ce qu'elle est essentiellement, c'est précisément pouvoir la définir, c'est-à-dire penser et dire, au moyen d'une pensée rationnelle explicative, ce qu'elle est.
Parmi les choses qui sont, la plupart sont des choses sensibles, autrement dit des choses perceptibles, changeantes, contingentes et composées d'une matière. Il faut donc admettre ce que Platon avait refusé de penser : il existe une réalité sensible et définissable. Il revient ainsi à la science première d'examiner les conditions d'une pensée de la réalité sensible et de la saisie de la réalité dans le sensible.
Les livres Zêta et Êta de la Métaphysique répondent à deux questions : que nomme-t-on en propre « réalité » et que sont les réalités que nous pouvons connaître et définir ? Les deux interrogations sont liées, parce que connaître une chose, dans ce qu'elle est essentiellement, c'est précisément pouvoir la définir, c'est-à-dire penser et dire, au moyen d'une pensée rationnelle explicative, ce qu'elle est.
Parmi les choses qui sont, la plupart sont des choses sensibles, autrement dit des choses perceptibles, changeantes, contingentes et composées d'une matière. Il faut donc admettre ce que Platon avait refusé de penser : il existe une réalité sensible et définissable. Il revient ainsi à la science première d'examiner les conditions d'une pensée de la réalité sensible et de la saisie de la réalité dans le sensible.