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Passionnant
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Eblouissant
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XVIIIe siècle
J'ai mis quelques temps avant de me plonger dans la noirceur de ces pages pour cause de PAL débordante, mais quand ce fut enfin le cas, ce fut avec plaisir et frissons.
J'ai retrouvé toutes les spécificités de l'écriture si agréable de l'auteur. Je crois même que cette fois le ton était plus aboutit encore.
Les décors sont finement ciselés. Les ambiances presque oppressantes. On sent le danger qui rôde un peu partout. La misère, l'obscurité, le brouillard et la noirceur de l'âme humaine font le reste. Brrrrrr
Dans ce nouvel opus, je trouve les différents personnages plus
intéressants encore. Peut importe qu'ils aient un grand rôle ou non, chacun fourmille de détails. L'auteur nous dresse un tableau des habitants de Paris ou de Versailles en plein XVIII ème avec finesse, mais surtout justesse.
J'ai pris un plaisir immense à lire ce livre. Je n'ai pas tout deviné à l'avance et c'est devenu trop rare dans mes lectures ces dernières années. L'auteur a su me captiver, me surprendre et me transporter dans le passé (le XVIII ème étant ma période favorite), j'ai été comblée et je trépigne déjà pour lire les prochaines péripéties de Volnay et de son père.
La face obscure de Paris, dans le XVIIIè siècle décadent
Lorsqu'une messe noire écourtée laisse deux victimes dans un cimetière, le gardien ayant surpris les faits et une fillette de douze ans nue portant un crucifix à l'envers, les grands du royaume de France tremblent. La résurgence de diableries sera considérée comme une atteinte au pouvoir et une négation du pouvoir du Roi ! Le Chevalier Volnay et son acolyte de moine-savant le savent déjà : les fomenteurs à poursuivre seront aussi dangereux que les envoyés du Roi Louis XV qui se mêleront à l'affaire, à commencer par Sartine, lui-même.
A la fois polar parfaitement rythmé et fresque historique peinte au vitriol, chaque roman de Barde-Cabuçon nous plonge dans les eaux d'un Paris sombre et grondant où la peur du peuple se mêle à la misère des bas-fonds, où la force des puissants se teinte des plus grands vices.