Mendiants et vagabonds en Bretagne au XIXe siècle

Par : Nicole Gonthier

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages452
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-2440-8
  • EAN9782753524408
  • Date de parution09/07/2015
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Quarante mille mendiants dans le Finistère en 1830, autant dans les Côtes-du-Nord, dix ans plus tard, un tiers de l'activité de la police et de la gendarmerie consacré aux vagabonds... Tous les témoignages du dix-neuvième siècle s'accordent à présenter la Bretagne comme une terre de pauvreté où errent mendiants et vagabonds. Les diverses enquêtes montrent cependant une situation plus nuancée : la misère recule au cours du siècle, la côte est moins touchée que l'intérieur et, surtout, l'est de la province est moins affecté que l'ouest.
L'opposition entre Basse-Bretagne et Haute-Bretagne se retrouve à la fois dans l'assistance aux indigents et dans la répression de la mendicité et du vagabondage. Alors que la mise en place de structures d'assistance aux indigents (établissements hospitaliers, bureaux de bienfaisance) est très lente à l'ouest de la province, l'est suit le rythme plus rapide du reste de la France. La répression, dépendant étroitement de l'existence de ces structures d'assistance, voit, en conséquence, le même contraste.
Même si les conditions économiques expliquent en partie ces comportements différents, la Loire-Inférieure et l'Ille-et-Vilaine étant plus riches et plus industrialisées que le reste de la province, le retard du Finistère, du Morbihan et des Côtes-du-Nord semble dû à la place du mendiant dans la société bas-bretonne où, loin d'être rejeté et condamné, il joue un rôle spécifique. Intercesseur privilégié entre la population et Dieu, il est présent sur tous les lieux de culte tels les églises, les chapelles, les pardons où il peut remplacer les pèlerins n'ayant pu se déplacer ; il est facilement hébergé par les habitants - du moins dans son canton -, est un des informateurs principaux des habitants du bocage, sert d'entremetteur et diffuse souvent la culture orale populaire (chants et contes).
Quarante mille mendiants dans le Finistère en 1830, autant dans les Côtes-du-Nord, dix ans plus tard, un tiers de l'activité de la police et de la gendarmerie consacré aux vagabonds... Tous les témoignages du dix-neuvième siècle s'accordent à présenter la Bretagne comme une terre de pauvreté où errent mendiants et vagabonds. Les diverses enquêtes montrent cependant une situation plus nuancée : la misère recule au cours du siècle, la côte est moins touchée que l'intérieur et, surtout, l'est de la province est moins affecté que l'ouest.
L'opposition entre Basse-Bretagne et Haute-Bretagne se retrouve à la fois dans l'assistance aux indigents et dans la répression de la mendicité et du vagabondage. Alors que la mise en place de structures d'assistance aux indigents (établissements hospitaliers, bureaux de bienfaisance) est très lente à l'ouest de la province, l'est suit le rythme plus rapide du reste de la France. La répression, dépendant étroitement de l'existence de ces structures d'assistance, voit, en conséquence, le même contraste.
Même si les conditions économiques expliquent en partie ces comportements différents, la Loire-Inférieure et l'Ille-et-Vilaine étant plus riches et plus industrialisées que le reste de la province, le retard du Finistère, du Morbihan et des Côtes-du-Nord semble dû à la place du mendiant dans la société bas-bretonne où, loin d'être rejeté et condamné, il joue un rôle spécifique. Intercesseur privilégié entre la population et Dieu, il est présent sur tous les lieux de culte tels les églises, les chapelles, les pardons où il peut remplacer les pèlerins n'ayant pu se déplacer ; il est facilement hébergé par les habitants - du moins dans son canton -, est un des informateurs principaux des habitants du bocage, sert d'entremetteur et diffuse souvent la culture orale populaire (chants et contes).
Peine Capitale
Nicole Gonthier
Grand Format
20,00 €
Les fers maudits
4/5
Nicole Gonthier
E-book
14,99 €
Les fers maudits
4/5
Nicole Gonthier
Grand Format
19,90 €
Les chants de la mort
Nicole Gonthier
E-book
14,99 €