"Élise part de la maison la nuit pour se rendre à B., près de Dreux, sans savoir où elle va. On l'attendait, à cinq heures et demie, devant la gare Montparnasse. Léonine, son amie, ne la voyant pas, dit à l'employé chargé du contrôle : " Quand le train va partir, une espèce de folle va "s'amener". Laissez-la passer. Voilà son billet." En effet, au moment où la locomotive siffle, mon Élise fait son entrée et on la pousse dans un wagon à bestiaux où elle se trouve seule.
A chaque arrêt, elle descend et gagne un compartiment plus rapproché d'une voix qui l'appelle à tue-tête : "Caria, Caria." A B., elles se sont rejointes et la promenade commence : plus de cinq kilomètres à pied. Enfin, le jour se lève, surprend les danseuses au milieu de la forêt, où Élise compose dans son cour son hymne au soleil."
"Élise part de la maison la nuit pour se rendre à B., près de Dreux, sans savoir où elle va. On l'attendait, à cinq heures et demie, devant la gare Montparnasse. Léonine, son amie, ne la voyant pas, dit à l'employé chargé du contrôle : " Quand le train va partir, une espèce de folle va "s'amener". Laissez-la passer. Voilà son billet." En effet, au moment où la locomotive siffle, mon Élise fait son entrée et on la pousse dans un wagon à bestiaux où elle se trouve seule.
A chaque arrêt, elle descend et gagne un compartiment plus rapproché d'une voix qui l'appelle à tue-tête : "Caria, Caria." A B., elles se sont rejointes et la promenade commence : plus de cinq kilomètres à pied. Enfin, le jour se lève, surprend les danseuses au milieu de la forêt, où Élise compose dans son cour son hymne au soleil."