Méfiance cordiale - Les relations franco-espagnoles de la fin du XIXe siècle à la Première Guerre mondiale. Volume 3 : Les relations économiques

Par : Jean-Marc Delaunay

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  • Nombre de pages960
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-45972-4
  • EAN9782296459724
  • Date de parution01/06/2011
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille28 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJean-Claude Allain

Résumé

Cet ouvrage en trois volumes est la version mise à jour d'une thèse d'Etat ès lettres (Histoire) soutenue le 29 janvier 2000 dans l'amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne. Dirigée par les professeurs Jean-Baptiste Duroselle et Jean-Claude Allain, dans le cadre de l'Université Paris-1 Panthéon Sorbonne, cette étude est un panorama des relations franco-espagnoles à la veille de la Première Guerre mondiale.
Elle embrasse histoire comparative, diplomatique, militaire, coloniale, stratégique, économique, migratoire, culturelle afin de montrer combien les relations entre ces deux vieilles nations européennes, assoupies après la bourrasque napoléonienne, se sont réveillées à la suite des défaites et des retraits des années 1898-1899 (Santiago de Cuba, Cavite mais aussi Fachoda). Le règlement des contentieux coloniaux (Sahara occidental, Guinée équatoriale), prélude à un partage effectif du Maroc sur fond de tensions internationales (1905, 1911), inaugure un demi-siècle de voisinage eurafricain inédit entre la France et l'Espagne.
C'est le moment de la célébration du centenaire de l'invasion napoléonienne, marqueur mental d'une méfiance multiséculaire. C'est aussi le temps de l'arrivée massive de migrants économiques et culturels espagnols en France métropolitaine et nord-africaine, du terrassier et de l'alfatier au marchand d'oublies et de fruits, du peintre désargenté (Picasso) au voyageur aisé, curieux de découvrir Paris.
C'est le temps des exils croisés sur fond de terrorisme anarchiste international et d'anticléricalisme officiel. C'est encore l'époque de la reprise des investissements français en Espagne, à la sortie de la Grande dépression du dernier quart du XIXe siècle. Le royaume ibérique, isolé géographiquement par les deux républiques française (1870) et portugaise (1910), se relance en Afrique au détriment de son avenir européen.
Une possible alliance est alors évoquée qui complèterait, pour la France menacée, l'alliance russe, l'entente cordiale britannique et le rapprochement italien. L'Espagne est bien le quatrième horizon proche d'une nation française en perpétuel questionnement de puissance et d'influence. Voisins toujours...
Cet ouvrage en trois volumes est la version mise à jour d'une thèse d'Etat ès lettres (Histoire) soutenue le 29 janvier 2000 dans l'amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne. Dirigée par les professeurs Jean-Baptiste Duroselle et Jean-Claude Allain, dans le cadre de l'Université Paris-1 Panthéon Sorbonne, cette étude est un panorama des relations franco-espagnoles à la veille de la Première Guerre mondiale.
Elle embrasse histoire comparative, diplomatique, militaire, coloniale, stratégique, économique, migratoire, culturelle afin de montrer combien les relations entre ces deux vieilles nations européennes, assoupies après la bourrasque napoléonienne, se sont réveillées à la suite des défaites et des retraits des années 1898-1899 (Santiago de Cuba, Cavite mais aussi Fachoda). Le règlement des contentieux coloniaux (Sahara occidental, Guinée équatoriale), prélude à un partage effectif du Maroc sur fond de tensions internationales (1905, 1911), inaugure un demi-siècle de voisinage eurafricain inédit entre la France et l'Espagne.
C'est le moment de la célébration du centenaire de l'invasion napoléonienne, marqueur mental d'une méfiance multiséculaire. C'est aussi le temps de l'arrivée massive de migrants économiques et culturels espagnols en France métropolitaine et nord-africaine, du terrassier et de l'alfatier au marchand d'oublies et de fruits, du peintre désargenté (Picasso) au voyageur aisé, curieux de découvrir Paris.
C'est le temps des exils croisés sur fond de terrorisme anarchiste international et d'anticléricalisme officiel. C'est encore l'époque de la reprise des investissements français en Espagne, à la sortie de la Grande dépression du dernier quart du XIXe siècle. Le royaume ibérique, isolé géographiquement par les deux républiques française (1870) et portugaise (1910), se relance en Afrique au détriment de son avenir européen.
Une possible alliance est alors évoquée qui complèterait, pour la France menacée, l'alliance russe, l'entente cordiale britannique et le rapprochement italien. L'Espagne est bien le quatrième horizon proche d'une nation française en perpétuel questionnement de puissance et d'influence. Voisins toujours...