Mauvaises réputations. Réalités et enjeux de la stigmatisation sociale
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- Nombre de pages304
- FormatePub
- ISBN2-200-35619-6
- EAN9782200356194
- Date de parution11/03/2003
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille452 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurArmand Colin
Résumé
Un stigmate, au sens originel, c'est une marque corporelle, gravée selon une pratique très ancienne au couteau ou au fer rouge. Le stigmate identifiait son porteur - criminel, félon - et était à la fois le témoin et le moyen de sa mise au ban. Dans nos sociétés modernes, des stéréotypes, une perception péjorative de la différence, une « mauvaise réputation » sont trop souvent encore accolés à de nombreuses catégories de personnes - étrangers, obèses, SDF, handicapés, gens du voyage, etc.
- et fonctionnent comme autant de stigmates et contribuant à leur exclusion. Le fait est connu. Ce qui l'est moins, et qu'il est pourtant essentiel de prendre en compte si l'on veut sortir de la condescendance et du discours idéologique, même bien intentionné, c'est la manière dont les stigmatisés voient le monde environnant, ce qu'ils ressentent, l'opinion qu'ils ont d'eux-mêmes, les stratégies qu'ils mettent en place pour échapper à ce stigmate, ou en jouer face à la société.
Première synthèse des recherches de psychologie sociale sur la stigmatisation, le présent ouvrage aborde de front cette problématique. Au fil d'un parcours toujours respectueux - sous l'angle épistémologique comme sous l'angle éthique - des groupes et individus étudiés, il casse les à-peu-près, démonte les visions faussées et montre que les effets de la stigmatisation sont beaucoup plus subtils, complexes et pernicieux encore qu'il n'y paraît au premier abord. Jean-Claude Croizet, docteur en psychologie, enseigne la psychologie sociale à l'université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.
Il étudie l'impact de la stigmatisation sur les performances scolaires au laboratoire de psychologie sociale de la cognition (UMR CNRS 6224). Jacques-Philippe Leyens est professeur de psychologie sociale à l'université catholique de Louvain-La-Neuve (Belgique). Ancien président de la European Association of Experimental Social Psychology, il mène actuellement des recherches sur les conflits entre groupes.
- et fonctionnent comme autant de stigmates et contribuant à leur exclusion. Le fait est connu. Ce qui l'est moins, et qu'il est pourtant essentiel de prendre en compte si l'on veut sortir de la condescendance et du discours idéologique, même bien intentionné, c'est la manière dont les stigmatisés voient le monde environnant, ce qu'ils ressentent, l'opinion qu'ils ont d'eux-mêmes, les stratégies qu'ils mettent en place pour échapper à ce stigmate, ou en jouer face à la société.
Première synthèse des recherches de psychologie sociale sur la stigmatisation, le présent ouvrage aborde de front cette problématique. Au fil d'un parcours toujours respectueux - sous l'angle épistémologique comme sous l'angle éthique - des groupes et individus étudiés, il casse les à-peu-près, démonte les visions faussées et montre que les effets de la stigmatisation sont beaucoup plus subtils, complexes et pernicieux encore qu'il n'y paraît au premier abord. Jean-Claude Croizet, docteur en psychologie, enseigne la psychologie sociale à l'université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.
Il étudie l'impact de la stigmatisation sur les performances scolaires au laboratoire de psychologie sociale de la cognition (UMR CNRS 6224). Jacques-Philippe Leyens est professeur de psychologie sociale à l'université catholique de Louvain-La-Neuve (Belgique). Ancien président de la European Association of Experimental Social Psychology, il mène actuellement des recherches sur les conflits entre groupes.
Un stigmate, au sens originel, c'est une marque corporelle, gravée selon une pratique très ancienne au couteau ou au fer rouge. Le stigmate identifiait son porteur - criminel, félon - et était à la fois le témoin et le moyen de sa mise au ban. Dans nos sociétés modernes, des stéréotypes, une perception péjorative de la différence, une « mauvaise réputation » sont trop souvent encore accolés à de nombreuses catégories de personnes - étrangers, obèses, SDF, handicapés, gens du voyage, etc.
- et fonctionnent comme autant de stigmates et contribuant à leur exclusion. Le fait est connu. Ce qui l'est moins, et qu'il est pourtant essentiel de prendre en compte si l'on veut sortir de la condescendance et du discours idéologique, même bien intentionné, c'est la manière dont les stigmatisés voient le monde environnant, ce qu'ils ressentent, l'opinion qu'ils ont d'eux-mêmes, les stratégies qu'ils mettent en place pour échapper à ce stigmate, ou en jouer face à la société.
Première synthèse des recherches de psychologie sociale sur la stigmatisation, le présent ouvrage aborde de front cette problématique. Au fil d'un parcours toujours respectueux - sous l'angle épistémologique comme sous l'angle éthique - des groupes et individus étudiés, il casse les à-peu-près, démonte les visions faussées et montre que les effets de la stigmatisation sont beaucoup plus subtils, complexes et pernicieux encore qu'il n'y paraît au premier abord. Jean-Claude Croizet, docteur en psychologie, enseigne la psychologie sociale à l'université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.
Il étudie l'impact de la stigmatisation sur les performances scolaires au laboratoire de psychologie sociale de la cognition (UMR CNRS 6224). Jacques-Philippe Leyens est professeur de psychologie sociale à l'université catholique de Louvain-La-Neuve (Belgique). Ancien président de la European Association of Experimental Social Psychology, il mène actuellement des recherches sur les conflits entre groupes.
- et fonctionnent comme autant de stigmates et contribuant à leur exclusion. Le fait est connu. Ce qui l'est moins, et qu'il est pourtant essentiel de prendre en compte si l'on veut sortir de la condescendance et du discours idéologique, même bien intentionné, c'est la manière dont les stigmatisés voient le monde environnant, ce qu'ils ressentent, l'opinion qu'ils ont d'eux-mêmes, les stratégies qu'ils mettent en place pour échapper à ce stigmate, ou en jouer face à la société.
Première synthèse des recherches de psychologie sociale sur la stigmatisation, le présent ouvrage aborde de front cette problématique. Au fil d'un parcours toujours respectueux - sous l'angle épistémologique comme sous l'angle éthique - des groupes et individus étudiés, il casse les à-peu-près, démonte les visions faussées et montre que les effets de la stigmatisation sont beaucoup plus subtils, complexes et pernicieux encore qu'il n'y paraît au premier abord. Jean-Claude Croizet, docteur en psychologie, enseigne la psychologie sociale à l'université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.
Il étudie l'impact de la stigmatisation sur les performances scolaires au laboratoire de psychologie sociale de la cognition (UMR CNRS 6224). Jacques-Philippe Leyens est professeur de psychologie sociale à l'université catholique de Louvain-La-Neuve (Belgique). Ancien président de la European Association of Experimental Social Psychology, il mène actuellement des recherches sur les conflits entre groupes.




