Marx penseur du possible
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- Nombre de pages560
- FormatPDF
- ISBN2-296-36360-1
- EAN9782296363601
- Date de parution15/06/1998
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille23 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
S'opposant à l'interprétation déterministe dominante de la pensée de Marx, l'ouvrage montre que celle-ci est autant une pensée de la possibilité que de la nécessité, que Marx reprit à Hegel le concept de possibilité réelle, entendue elle-même au sens de " puissance " (dunamis d'Aristote). Il montre que, dans sa critique de l'économie politique, sa conception de l'histoire et son matérialisme philosophique, Marx admet diverses formes de possibilités, diverses formes abstraites ou théoriques, concrètes ou historiques, et surtout une possibilité réelle, celle d'un " règne de la liberté ".
Procédant à une analyse minutieuse des textes, l'ouvrage enchaîne les catégories marxiennes essentielles : lois (économiques ou naturelles), causes (Marx est causaliste, non déterministe), moyennes (proximité avec la physique sociale de Quetelet), tendances, forces (forces naturelles et forces de travail), développement et finalité historique. Puis examinant les concepts marxiens d'activité, de technique, de crise et de liberté, il établit que l'influence d'Aristote sur Marx fut profonde et durable, que là se trouve la source majeure du réalisme de Marx et de son ontologie de l'individu concret réel, clés de son opposition à Hegel. L'auteur soutient enfin que, par-delà sa philosophie de l'activité créatrice et de ses conditions naturelles et sociales (analyse du machinisme et des crises sociales), Marx garde des traces profondes de son passage par Epicure : aussi, la liberté, ou activité de libération, est pour lui non seulement le possible par excellence, mais est en elle-même ouverture sur des possibles humains, sociaux et politiques ; d'où sa conception d'une histoire fondamentalement ouverte sur un avenir, parce que sa fin réelle, sans cesser d'être matérialiste, a nom " liberté ".
Procédant à une analyse minutieuse des textes, l'ouvrage enchaîne les catégories marxiennes essentielles : lois (économiques ou naturelles), causes (Marx est causaliste, non déterministe), moyennes (proximité avec la physique sociale de Quetelet), tendances, forces (forces naturelles et forces de travail), développement et finalité historique. Puis examinant les concepts marxiens d'activité, de technique, de crise et de liberté, il établit que l'influence d'Aristote sur Marx fut profonde et durable, que là se trouve la source majeure du réalisme de Marx et de son ontologie de l'individu concret réel, clés de son opposition à Hegel. L'auteur soutient enfin que, par-delà sa philosophie de l'activité créatrice et de ses conditions naturelles et sociales (analyse du machinisme et des crises sociales), Marx garde des traces profondes de son passage par Epicure : aussi, la liberté, ou activité de libération, est pour lui non seulement le possible par excellence, mais est en elle-même ouverture sur des possibles humains, sociaux et politiques ; d'où sa conception d'une histoire fondamentalement ouverte sur un avenir, parce que sa fin réelle, sans cesser d'être matérialiste, a nom " liberté ".
S'opposant à l'interprétation déterministe dominante de la pensée de Marx, l'ouvrage montre que celle-ci est autant une pensée de la possibilité que de la nécessité, que Marx reprit à Hegel le concept de possibilité réelle, entendue elle-même au sens de " puissance " (dunamis d'Aristote). Il montre que, dans sa critique de l'économie politique, sa conception de l'histoire et son matérialisme philosophique, Marx admet diverses formes de possibilités, diverses formes abstraites ou théoriques, concrètes ou historiques, et surtout une possibilité réelle, celle d'un " règne de la liberté ".
Procédant à une analyse minutieuse des textes, l'ouvrage enchaîne les catégories marxiennes essentielles : lois (économiques ou naturelles), causes (Marx est causaliste, non déterministe), moyennes (proximité avec la physique sociale de Quetelet), tendances, forces (forces naturelles et forces de travail), développement et finalité historique. Puis examinant les concepts marxiens d'activité, de technique, de crise et de liberté, il établit que l'influence d'Aristote sur Marx fut profonde et durable, que là se trouve la source majeure du réalisme de Marx et de son ontologie de l'individu concret réel, clés de son opposition à Hegel. L'auteur soutient enfin que, par-delà sa philosophie de l'activité créatrice et de ses conditions naturelles et sociales (analyse du machinisme et des crises sociales), Marx garde des traces profondes de son passage par Epicure : aussi, la liberté, ou activité de libération, est pour lui non seulement le possible par excellence, mais est en elle-même ouverture sur des possibles humains, sociaux et politiques ; d'où sa conception d'une histoire fondamentalement ouverte sur un avenir, parce que sa fin réelle, sans cesser d'être matérialiste, a nom " liberté ".
Procédant à une analyse minutieuse des textes, l'ouvrage enchaîne les catégories marxiennes essentielles : lois (économiques ou naturelles), causes (Marx est causaliste, non déterministe), moyennes (proximité avec la physique sociale de Quetelet), tendances, forces (forces naturelles et forces de travail), développement et finalité historique. Puis examinant les concepts marxiens d'activité, de technique, de crise et de liberté, il établit que l'influence d'Aristote sur Marx fut profonde et durable, que là se trouve la source majeure du réalisme de Marx et de son ontologie de l'individu concret réel, clés de son opposition à Hegel. L'auteur soutient enfin que, par-delà sa philosophie de l'activité créatrice et de ses conditions naturelles et sociales (analyse du machinisme et des crises sociales), Marx garde des traces profondes de son passage par Epicure : aussi, la liberté, ou activité de libération, est pour lui non seulement le possible par excellence, mais est en elle-même ouverture sur des possibles humains, sociaux et politiques ; d'où sa conception d'une histoire fondamentalement ouverte sur un avenir, parce que sa fin réelle, sans cesser d'être matérialiste, a nom " liberté ".