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- Nombre de pages240
- FormatePub
- ISBN978-2-213-67686-9
- EAN9782213676869
- Date de parution28/08/2013
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille581 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFayard
Résumé
Au commencement il y a le goût. Après, vient le verbe. Entre les deux il y a la langue. De la bouillie de l'enfant à la poularde demi-deuil. Margot aime manger et boire. Surtout manger. Obsession du produit. Plaisir du marché, de se mettre en cuisine entre mandoline et chinois, de travailler la matière, de restituer dans les assiettes quelque chose d'elle-même. Et d'espérer que les autres y trouveront le meilleur.
Pourtant, qu'on ait la dent dure ou l'ironie plus fine, est-ce un hasard si c'est toujours à table, que s'expriment l'amour, l'amitié, la rancour, que se règlent les comptes ou se scellent les réconciliations ? Comment le doux, le piquant, l'acide, l'amer, le mou, le croquant, emplissent les bouches et finissent par ressortir dans la conversation ? De déjeuners en dîners, changent les milieux sociaux, les rites, les usages, les opinions, le comique.
Margot et les siens sont passés à la moulinette, que ce soit lors d'un réveillon de Noël en famille où circulent des phrases assassines ou lors d'un déjeuner de retrouvailles avec un vieil ami quand se mesure le temps perdu.
Pourtant, qu'on ait la dent dure ou l'ironie plus fine, est-ce un hasard si c'est toujours à table, que s'expriment l'amour, l'amitié, la rancour, que se règlent les comptes ou se scellent les réconciliations ? Comment le doux, le piquant, l'acide, l'amer, le mou, le croquant, emplissent les bouches et finissent par ressortir dans la conversation ? De déjeuners en dîners, changent les milieux sociaux, les rites, les usages, les opinions, le comique.
Margot et les siens sont passés à la moulinette, que ce soit lors d'un réveillon de Noël en famille où circulent des phrases assassines ou lors d'un déjeuner de retrouvailles avec un vieil ami quand se mesure le temps perdu.
Au commencement il y a le goût. Après, vient le verbe. Entre les deux il y a la langue. De la bouillie de l'enfant à la poularde demi-deuil. Margot aime manger et boire. Surtout manger. Obsession du produit. Plaisir du marché, de se mettre en cuisine entre mandoline et chinois, de travailler la matière, de restituer dans les assiettes quelque chose d'elle-même. Et d'espérer que les autres y trouveront le meilleur.
Pourtant, qu'on ait la dent dure ou l'ironie plus fine, est-ce un hasard si c'est toujours à table, que s'expriment l'amour, l'amitié, la rancour, que se règlent les comptes ou se scellent les réconciliations ? Comment le doux, le piquant, l'acide, l'amer, le mou, le croquant, emplissent les bouches et finissent par ressortir dans la conversation ? De déjeuners en dîners, changent les milieux sociaux, les rites, les usages, les opinions, le comique.
Margot et les siens sont passés à la moulinette, que ce soit lors d'un réveillon de Noël en famille où circulent des phrases assassines ou lors d'un déjeuner de retrouvailles avec un vieil ami quand se mesure le temps perdu.
Pourtant, qu'on ait la dent dure ou l'ironie plus fine, est-ce un hasard si c'est toujours à table, que s'expriment l'amour, l'amitié, la rancour, que se règlent les comptes ou se scellent les réconciliations ? Comment le doux, le piquant, l'acide, l'amer, le mou, le croquant, emplissent les bouches et finissent par ressortir dans la conversation ? De déjeuners en dîners, changent les milieux sociaux, les rites, les usages, les opinions, le comique.
Margot et les siens sont passés à la moulinette, que ce soit lors d'un réveillon de Noël en famille où circulent des phrases assassines ou lors d'un déjeuner de retrouvailles avec un vieil ami quand se mesure le temps perdu.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
1 Coup de cœur
de nos libraires
5/5
“ La reine Margot ”
Qui est Margot ? Elle n'est pas Babette* même si avec elle l'idée de manger est à la fête, toujours mais le rendez-vous est plus intime, plus profond... Une simple mère de famille, une amie merveilleuse ou délicieuse, les deux sans doute mais elle est bien plus que cela, elle est un personnage de roman. C'est Margot qui est au menu et on peut lire les plats et l'hypertexte qui s'y rapporte, les pensées, l'ami qui s'y rattachent. Manger, c'est vivre intensément, c'est s'enrichir de tout ce qui tourne autour d'un plat. C'est choisir le lieu, les ingrédients, se laisser aller au plaisir même si parfois il ouvre sur l'inconnu ou le malheur. A chaque plat, son morceau de vie et ce qu'il laissera. Manger, c'est se cultiver au plus haut point et partager vraiment. Tout tourne autour de Margot même si l'autre y prend tout autant de place. Pas de visage mais un goût, une écoute, une attention portée sur la vie, la nourriture. Margot c'est une disponibilité aux autres hors du commun. Elle se savoure comme ses recettes avec tous ceux qui l'entoure, paysages, amis, familles... Un livre qui éveille tous les sens et nous met à un niveau d'écoute inédit comme lors de certains repas auxquels on assiste, qu'on prépare ou auxquels on est parfois distant. Nourri, on se nourrit encore d'autres choses de plus subtil ou de plus humain. Manger, ce n'est pas un livre thématique mais un livre au style concis, évolué et c'est un vrai coup de cœur pour ce qu'il nous sert pour un prix somme toute raisonnable. Il fait plusieurs repas et on peut se resservir. Il y a plus que le sel de la vie dans ce livre.
*cf le festin de Babette de Blixen
Qui est Margot ? Elle n'est pas Babette* même si avec elle l'idée de manger est à la fête, toujours mais le rendez-vous est plus intime, plus profond... Une simple mère de famille, une amie merveilleuse ou délicieuse, les deux sans doute mais elle est bien plus que cela, elle est un personnage de roman. C'est Margot qui est au menu et on peut lire les plats et l'hypertexte qui s'y rapporte, les pensées, l'ami qui s'y rattachent. Manger, c'est vivre intensément, c'est s'enrichir de tout ce qui tourne autour d'un plat. C'est choisir le lieu, les ingrédients, se laisser aller au plaisir même si parfois il ouvre sur l'inconnu ou le malheur. A chaque plat, son morceau de vie et ce qu'il laissera. Manger, c'est se cultiver au plus haut point et partager vraiment. Tout tourne autour de Margot même si l'autre y prend tout autant de place. Pas de visage mais un goût, une écoute, une attention portée sur la vie, la nourriture. Margot c'est une disponibilité aux autres hors du commun. Elle se savoure comme ses recettes avec tous ceux qui l'entoure, paysages, amis, familles... Un livre qui éveille tous les sens et nous met à un niveau d'écoute inédit comme lors de certains repas auxquels on assiste, qu'on prépare ou auxquels on est parfois distant. Nourri, on se nourrit encore d'autres choses de plus subtil ou de plus humain. Manger, ce n'est pas un livre thématique mais un livre au style concis, évolué et c'est un vrai coup de cœur pour ce qu'il nous sert pour un prix somme toute raisonnable. Il fait plusieurs repas et on peut se resservir. Il y a plus que le sel de la vie dans ce livre.
*cf le festin de Babette de Blixen
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
2.5/5
“ Il est de ces dîners qui en disent long ... ”
Chaque jour, Margot prend soin de sa petite famille et lui mitonne la vie la plus douce possible. Au-delà, elle essaie d'être attentive envers tous ses proches : son amie Anna, son alter-ego Thomas, Nadine tout juste rencontrée lors d'un dîner. Son moyen d'expression : assaisonner, cuire, dorer, rissoler, régaler ... Un terrain de jeu infini.
Jusqu'à ce que lors de ces innombrables dîners en famille ou entre amis, gronde la rancœur, l'incompréhension, les petites mesquineries, les médisances... Et les coups d'éclat ! Parfois, la réconciliation est au menu. Bref, la nature humaine dans toute sa splendeur. Sous ses dehors d'épicurienne et de bonne vivante, Margot vit avec une blessure inguérissable que tout le monde tait, à moins qu'elle n'ait été oubliée ...
Ce roman qui débute sous la lumière douce d'une matinée au marché finit dans l'épaisseur de la gravité. Cependant, le roman m'a semblé être une succession de dîners, de moments plus ou moins graves qui nous permettent de passer au-delà des apparences. Mais sans déclencher chez moi d'émotions particulières ... Dommage.
Chaque jour, Margot prend soin de sa petite famille et lui mitonne la vie la plus douce possible. Au-delà, elle essaie d'être attentive envers tous ses proches : son amie Anna, son alter-ego Thomas, Nadine tout juste rencontrée lors d'un dîner. Son moyen d'expression : assaisonner, cuire, dorer, rissoler, régaler ... Un terrain de jeu infini.
Jusqu'à ce que lors de ces innombrables dîners en famille ou entre amis, gronde la rancœur, l'incompréhension, les petites mesquineries, les médisances... Et les coups d'éclat ! Parfois, la réconciliation est au menu. Bref, la nature humaine dans toute sa splendeur. Sous ses dehors d'épicurienne et de bonne vivante, Margot vit avec une blessure inguérissable que tout le monde tait, à moins qu'elle n'ait été oubliée ...
Ce roman qui débute sous la lumière douce d'une matinée au marché finit dans l'épaisseur de la gravité. Cependant, le roman m'a semblé être une succession de dîners, de moments plus ou moins graves qui nous permettent de passer au-delà des apparences. Mais sans déclencher chez moi d'émotions particulières ... Dommage.
A propos de Marie-Odile Beauvais
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