Maladie mentale et pauvreté

Par : François Sicot

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  • Nombre de pages224
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-24640-0
  • EAN9782296246409
  • Date de parution01/01/2001
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille9 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Depuis quelques années émerge en France un problème social de la santé mentale des populations défavorisées. Il semblerait que les pauvres soient atteints de troubles mentaux plus souvent que le reste de la population. A moins qu'il ne s'agisse " seulement " de mal-être, de souffrance. Le problème de la santé mentale des pauvres est également abordé sous un autre angle par les acteurs des champs sanitaires et sociaux : celui de l'accès aux soins en santé mentale de cette population.
Cet ouvrage se propose dans un premier temps d'analyser les nombreuses recherches, tant françaises qu'anglo-saxonnes, épidémiologiques ou sociologiques, qui abordent cette vaste question des relations entre maladie mentale et pauvreté. Dans un second temps, l'ouvrage présente les résultats d'une recherche sociologique empirique menée pendant plusieurs années dans un département français à la fois pour connaître la situation sociale de patients de psychiatrie et, sur l'autre versant, pour comprendre les processus de désignation et d'orientation en psychiatrie des usagers du travail social dont on juge qu'ils ont besoin de soins.
Si les pauvres apparaissent sur-représentés dans certaines institutions de prise en charge psychiatrique, ceci est le résultat de plusieurs processus qui se conjuguent : politiques de recrutement et de sélection des services assurant des soins en santé mentale, renommée de ces différentes institutions auprès du public, existence de filières de prise en charge, inégal pouvoir des acteurs à faire valoir leur " libre choix ", demande sociale.
Depuis quelques années émerge en France un problème social de la santé mentale des populations défavorisées. Il semblerait que les pauvres soient atteints de troubles mentaux plus souvent que le reste de la population. A moins qu'il ne s'agisse " seulement " de mal-être, de souffrance. Le problème de la santé mentale des pauvres est également abordé sous un autre angle par les acteurs des champs sanitaires et sociaux : celui de l'accès aux soins en santé mentale de cette population.
Cet ouvrage se propose dans un premier temps d'analyser les nombreuses recherches, tant françaises qu'anglo-saxonnes, épidémiologiques ou sociologiques, qui abordent cette vaste question des relations entre maladie mentale et pauvreté. Dans un second temps, l'ouvrage présente les résultats d'une recherche sociologique empirique menée pendant plusieurs années dans un département français à la fois pour connaître la situation sociale de patients de psychiatrie et, sur l'autre versant, pour comprendre les processus de désignation et d'orientation en psychiatrie des usagers du travail social dont on juge qu'ils ont besoin de soins.
Si les pauvres apparaissent sur-représentés dans certaines institutions de prise en charge psychiatrique, ceci est le résultat de plusieurs processus qui se conjuguent : politiques de recrutement et de sélection des services assurant des soins en santé mentale, renommée de ces différentes institutions auprès du public, existence de filières de prise en charge, inégal pouvoir des acteurs à faire valoir leur " libre choix ", demande sociale.