La recherche mal menée ?
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Maîtriser le progrès
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- Nombre de pages376
- FormatePub
- ISBN2-221-20660-6
- EAN9782221206607
- Date de parution01/01/1968
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille105 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurRobert Laffont (réédition numéri...
Résumé
L'humanité a presque toujours subi le progrès ; elle ne l'a que rarement maîtrisé, à plus forte raison orienté. La Science et les Techniques, bouleversant notre monde traditionnel, nous plongent dans une nouvelle civilisation dont nous percevons mal les lignes de force. Notre quiétude est rompue : nous hésitons entre l'espoir et la peur. Plus rien dans aucun domaine ne peut continuer comme avant. Tout a changé d'échelle.
Les nouvelles aventures des chercheurs deviennent collectives et parfois grandioses ; assurer l'accès à la masse des connaissances utilisables est en passe d'être une affaire d'État ; les entreprises dont la fonction n'est plus seulement de produire, mais aussi d'innover, engendrent de nouveaux groupes sociaux, les "cadres" par exemple ; la croissance économique appelle l'établissement de plans à long terme où toutes les activités se trouvent harmonisées ; les nations elles-mêmes ne peuvent plus pratiquer de politique isolée ; l'action des citoyens sur les gouvernements passe par de nouveaux chemins ; l'enseignement réclame de nouvelles structures, les villes de nouveaux visages ; l'art lui-même change de fonction et la religion tente de trouver de nouveaux rapports entre l'homme et Dieu.
Aux innombrables problèmes que le progrès pose à l'homme, les pays s'efforcent d'apporter leurs solutions, mais hélas chacun découvre maladroitement la sienne selon qu'il appartient au groupe des "riches nations industrielles" ou au camp socialiste ou encore à ce tiers-monde qui dérive de plus en plus loin de nous. Est-ce alors le chaos qui nous attend ? Pierre Piganiol se refuse à le croire comme il refuse cette attitude de démission qui consiste à tourner le dos à la science.
Il voit des raisons d'espérer dans l'attitude même de certains savants qui se concertent en dehors de leurs appartenances nationales. Il croit dans la possibilité d'un humanisme scientifique ; mais encore faut-il que les hommes le veuillent, qu'ils acceptent l'effort. Le progrès se mérite et se choisit. Qu'on le refuse, ou qu'on s'y soumette sans discernement, et l'âme humaine est en danger.
Les nouvelles aventures des chercheurs deviennent collectives et parfois grandioses ; assurer l'accès à la masse des connaissances utilisables est en passe d'être une affaire d'État ; les entreprises dont la fonction n'est plus seulement de produire, mais aussi d'innover, engendrent de nouveaux groupes sociaux, les "cadres" par exemple ; la croissance économique appelle l'établissement de plans à long terme où toutes les activités se trouvent harmonisées ; les nations elles-mêmes ne peuvent plus pratiquer de politique isolée ; l'action des citoyens sur les gouvernements passe par de nouveaux chemins ; l'enseignement réclame de nouvelles structures, les villes de nouveaux visages ; l'art lui-même change de fonction et la religion tente de trouver de nouveaux rapports entre l'homme et Dieu.
Aux innombrables problèmes que le progrès pose à l'homme, les pays s'efforcent d'apporter leurs solutions, mais hélas chacun découvre maladroitement la sienne selon qu'il appartient au groupe des "riches nations industrielles" ou au camp socialiste ou encore à ce tiers-monde qui dérive de plus en plus loin de nous. Est-ce alors le chaos qui nous attend ? Pierre Piganiol se refuse à le croire comme il refuse cette attitude de démission qui consiste à tourner le dos à la science.
Il voit des raisons d'espérer dans l'attitude même de certains savants qui se concertent en dehors de leurs appartenances nationales. Il croit dans la possibilité d'un humanisme scientifique ; mais encore faut-il que les hommes le veuillent, qu'ils acceptent l'effort. Le progrès se mérite et se choisit. Qu'on le refuse, ou qu'on s'y soumette sans discernement, et l'âme humaine est en danger.
L'humanité a presque toujours subi le progrès ; elle ne l'a que rarement maîtrisé, à plus forte raison orienté. La Science et les Techniques, bouleversant notre monde traditionnel, nous plongent dans une nouvelle civilisation dont nous percevons mal les lignes de force. Notre quiétude est rompue : nous hésitons entre l'espoir et la peur. Plus rien dans aucun domaine ne peut continuer comme avant. Tout a changé d'échelle.
Les nouvelles aventures des chercheurs deviennent collectives et parfois grandioses ; assurer l'accès à la masse des connaissances utilisables est en passe d'être une affaire d'État ; les entreprises dont la fonction n'est plus seulement de produire, mais aussi d'innover, engendrent de nouveaux groupes sociaux, les "cadres" par exemple ; la croissance économique appelle l'établissement de plans à long terme où toutes les activités se trouvent harmonisées ; les nations elles-mêmes ne peuvent plus pratiquer de politique isolée ; l'action des citoyens sur les gouvernements passe par de nouveaux chemins ; l'enseignement réclame de nouvelles structures, les villes de nouveaux visages ; l'art lui-même change de fonction et la religion tente de trouver de nouveaux rapports entre l'homme et Dieu.
Aux innombrables problèmes que le progrès pose à l'homme, les pays s'efforcent d'apporter leurs solutions, mais hélas chacun découvre maladroitement la sienne selon qu'il appartient au groupe des "riches nations industrielles" ou au camp socialiste ou encore à ce tiers-monde qui dérive de plus en plus loin de nous. Est-ce alors le chaos qui nous attend ? Pierre Piganiol se refuse à le croire comme il refuse cette attitude de démission qui consiste à tourner le dos à la science.
Il voit des raisons d'espérer dans l'attitude même de certains savants qui se concertent en dehors de leurs appartenances nationales. Il croit dans la possibilité d'un humanisme scientifique ; mais encore faut-il que les hommes le veuillent, qu'ils acceptent l'effort. Le progrès se mérite et se choisit. Qu'on le refuse, ou qu'on s'y soumette sans discernement, et l'âme humaine est en danger.
Les nouvelles aventures des chercheurs deviennent collectives et parfois grandioses ; assurer l'accès à la masse des connaissances utilisables est en passe d'être une affaire d'État ; les entreprises dont la fonction n'est plus seulement de produire, mais aussi d'innover, engendrent de nouveaux groupes sociaux, les "cadres" par exemple ; la croissance économique appelle l'établissement de plans à long terme où toutes les activités se trouvent harmonisées ; les nations elles-mêmes ne peuvent plus pratiquer de politique isolée ; l'action des citoyens sur les gouvernements passe par de nouveaux chemins ; l'enseignement réclame de nouvelles structures, les villes de nouveaux visages ; l'art lui-même change de fonction et la religion tente de trouver de nouveaux rapports entre l'homme et Dieu.
Aux innombrables problèmes que le progrès pose à l'homme, les pays s'efforcent d'apporter leurs solutions, mais hélas chacun découvre maladroitement la sienne selon qu'il appartient au groupe des "riches nations industrielles" ou au camp socialiste ou encore à ce tiers-monde qui dérive de plus en plus loin de nous. Est-ce alors le chaos qui nous attend ? Pierre Piganiol se refuse à le croire comme il refuse cette attitude de démission qui consiste à tourner le dos à la science.
Il voit des raisons d'espérer dans l'attitude même de certains savants qui se concertent en dehors de leurs appartenances nationales. Il croit dans la possibilité d'un humanisme scientifique ; mais encore faut-il que les hommes le veuillent, qu'ils acceptent l'effort. Le progrès se mérite et se choisit. Qu'on le refuse, ou qu'on s'y soumette sans discernement, et l'âme humaine est en danger.
