Mai 68 à l'ORTF. Une radio-télévision en résistance

Par : Jean-Pierre Filiu

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  • FormatePub
  • ISBN978-2-36583-117-8
  • EAN9782365831178
  • Date de parution29/12/2011
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille430 Ko
  • ÉditeurNouveau Monde
  • PréfacierJean-Noël Jeanneney

Résumé

C'était il y a quarante ans et cela paraît déjà un autre monde : durant plus d'un mois, la France a été privée de télévision. Du 17 mai au 23 juin 1968, la grève des quelque 12 000 personnes rattachées à l'ORTF, à Paris comme en province, a imposé un service minimum de l'audiovisuel, sous contrôle syndical. Durant ces semaines d'agitation revendicative, les différentes catégories professionnelles, techniciens, cadres, réalisateurs ou producteurs, ont tenté de promouvoir ensemble un projet pluraliste et autonome.
Les grévistes se sont efforcés de mobiliser l'opinion publique et les partis politiques avec les artistes à leurs côtés. Les sanctions ont frappé un journaliste sur trois à l'ORTF (et un gréviste sur deux), avec près d'une centaine de licenciements ou de mutations arbitraires. La radio-télévision est ainsi le seul service public à avoir subi l'épuration au lendemain de Mai 68. Malgré son caractère exceptionnel, cette crise a largement disparu des mémoires collectives.
L'historiographie de Mai 68 lui accorde au mieux une place marginale, et les grands récits du gaullisme comme de la CGT font peu de cas de ces péripéties. Il est pourtant passionnant de comprendre les mécanismes complexes de cette grève hors norme et d'appréhender l'intensité de la confrontation avec le pouvoir de l'époque. Au-delà du débat sur le statut de l'audiovisuel, cette crise éclaire aussi bien l'état de la France d'alors que les tergiversations de la famille gaulliste ou le processus de décision syndical.
Elle constitue un moment historique privilégié, à propos duquel la réflexion reste féconde.
C'était il y a quarante ans et cela paraît déjà un autre monde : durant plus d'un mois, la France a été privée de télévision. Du 17 mai au 23 juin 1968, la grève des quelque 12 000 personnes rattachées à l'ORTF, à Paris comme en province, a imposé un service minimum de l'audiovisuel, sous contrôle syndical. Durant ces semaines d'agitation revendicative, les différentes catégories professionnelles, techniciens, cadres, réalisateurs ou producteurs, ont tenté de promouvoir ensemble un projet pluraliste et autonome.
Les grévistes se sont efforcés de mobiliser l'opinion publique et les partis politiques avec les artistes à leurs côtés. Les sanctions ont frappé un journaliste sur trois à l'ORTF (et un gréviste sur deux), avec près d'une centaine de licenciements ou de mutations arbitraires. La radio-télévision est ainsi le seul service public à avoir subi l'épuration au lendemain de Mai 68. Malgré son caractère exceptionnel, cette crise a largement disparu des mémoires collectives.
L'historiographie de Mai 68 lui accorde au mieux une place marginale, et les grands récits du gaullisme comme de la CGT font peu de cas de ces péripéties. Il est pourtant passionnant de comprendre les mécanismes complexes de cette grève hors norme et d'appréhender l'intensité de la confrontation avec le pouvoir de l'époque. Au-delà du débat sur le statut de l'audiovisuel, cette crise éclaire aussi bien l'état de la France d'alors que les tergiversations de la famille gaulliste ou le processus de décision syndical.
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