Madame Steinheil. Ou La connaissance du président

Par : Armand Lanoux

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages328
  • FormatePub
  • ISBN2-7062-7857-9
  • EAN9782706278570
  • Date de parution01/01/1983
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille91 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGrasset (réédition numérique Fen...

Résumé

La Pompadour de la Troisième République, dont le livre Madame Steinheil ou la connaissance du Président retrace la vie agitée, était née Meg Japy. Cette très belle fille d'un industriel de l'Est fut mariée, jeune, à un vieux peintre barbichu, cousin de Meissonier. C'est à vingt-huit ans qu'elle rencontra le plus sémillant des présidents de la Troisième République, Félix Faure, "Félix le Bel", et le 16 février 1899 que son superbe amant mourut des suites de sa dernière étreinte avec elle.
Meg était alors dans sa trentième année et en paraissait six ou sept de moins. Une aura mondaine l'entourait car son salon recevait toutes les personnalités des arts et des lettres, de la musique, de la peinture, de la poésie, sans compter les hommes politiques, les nobles étrangers, les savants, les philosophes... Elle pouvait se vanter de tenir le premier salon de Paris. Meg snoba le "tanneur du Havre", parvenu au plus haut rang de la hiérarchie sociale en partant du plus bas, mais le Président réussit à en faire sa maîtresse et son égérie, au temps où la France cahotait durement de Panama en affaire Dreyfus sous les orages intérieurs et de Fachoda à Agadir dans les tempêtes d'une Europe convulsée.
Bref, la dépouille du Président aux yeux bleus rendue présentable les badauds de l'Exposition Universelle de 1900 qui allait s'ouvrir retinrent l'anecdote qui court encore : le jeune vicaire alerté qui vient donner l'extrême-onction au malade demande à un garde si le Président a toujours sa connaissance et le militaire sans malice répond : "Elle vient de sortir par l'escalier de service." Si non e vero.
En fait, Madame Steinheil, jolie femme insouciante jetée par le destin dans des drames sordides (le double meurtre de l'impasse Ronsin où neuf ans plus tard, elle perdra à la fois son mari et sa mère...) précipitée dans ces accidents qui tissent la trame d'ombre de la vie, valait mieux que cette plaisanterie sémantique. Meg Steinheil fut réellement une Pompadour à un moment où se jouait non seulement le destin de la Troisième République mais celui de l'Europe.
De sensibilité dreyfusarde, elle tint un rôle dans le court moment où Félix Faure fut le premier citoyen de France. Le récit commence donc au printemps 1908 par un fait divers noirâtre, dans le paisible quartier de Vaugirard, au temps des fiacres d'Arsène Lupin et des brigades du Tigre (un Président du Conseil très contrarié), des maillots de bain au-dessous du genou, du téléphone à manivelle, des films d'art Pathé et des policiers à grosses chaussures réglementaires qui se suivent les uns les autres à la façon des peintres de la jeune affiche Ripolin, au temps de la "douceur de vivre" tant vantée par ceux qui en profitèrent...
La Pompadour de la Troisième République, dont le livre Madame Steinheil ou la connaissance du Président retrace la vie agitée, était née Meg Japy. Cette très belle fille d'un industriel de l'Est fut mariée, jeune, à un vieux peintre barbichu, cousin de Meissonier. C'est à vingt-huit ans qu'elle rencontra le plus sémillant des présidents de la Troisième République, Félix Faure, "Félix le Bel", et le 16 février 1899 que son superbe amant mourut des suites de sa dernière étreinte avec elle.
Meg était alors dans sa trentième année et en paraissait six ou sept de moins. Une aura mondaine l'entourait car son salon recevait toutes les personnalités des arts et des lettres, de la musique, de la peinture, de la poésie, sans compter les hommes politiques, les nobles étrangers, les savants, les philosophes... Elle pouvait se vanter de tenir le premier salon de Paris. Meg snoba le "tanneur du Havre", parvenu au plus haut rang de la hiérarchie sociale en partant du plus bas, mais le Président réussit à en faire sa maîtresse et son égérie, au temps où la France cahotait durement de Panama en affaire Dreyfus sous les orages intérieurs et de Fachoda à Agadir dans les tempêtes d'une Europe convulsée.
Bref, la dépouille du Président aux yeux bleus rendue présentable les badauds de l'Exposition Universelle de 1900 qui allait s'ouvrir retinrent l'anecdote qui court encore : le jeune vicaire alerté qui vient donner l'extrême-onction au malade demande à un garde si le Président a toujours sa connaissance et le militaire sans malice répond : "Elle vient de sortir par l'escalier de service." Si non e vero.
En fait, Madame Steinheil, jolie femme insouciante jetée par le destin dans des drames sordides (le double meurtre de l'impasse Ronsin où neuf ans plus tard, elle perdra à la fois son mari et sa mère...) précipitée dans ces accidents qui tissent la trame d'ombre de la vie, valait mieux que cette plaisanterie sémantique. Meg Steinheil fut réellement une Pompadour à un moment où se jouait non seulement le destin de la Troisième République mais celui de l'Europe.
De sensibilité dreyfusarde, elle tint un rôle dans le court moment où Félix Faure fut le premier citoyen de France. Le récit commence donc au printemps 1908 par un fait divers noirâtre, dans le paisible quartier de Vaugirard, au temps des fiacres d'Arsène Lupin et des brigades du Tigre (un Président du Conseil très contrarié), des maillots de bain au-dessous du genou, du téléphone à manivelle, des films d'art Pathé et des policiers à grosses chaussures réglementaires qui se suivent les uns les autres à la façon des peintres de la jeune affiche Ripolin, au temps de la "douceur de vivre" tant vantée par ceux qui en profitèrent...
Le commandant Watrin
Armand Lanoux
E-book
8,49 €
Le commandant Watrin
Armand Lanoux
E-book
8,49 €
Paul Pugnaud
André Vinas, Jean Digot, Armand Lanoux
E-book
5,99 €
Paul Pugnaud
André Vinas, Jean Digot, Armand Lanoux
E-book
5,99 €
Histoires de ce temps-là
Sarah Safir-Lichnewsky, Armand Lanoux
E-book
7,49 €
Histoires de ce temps-là
Sarah Safir-Lichnewsky, Armand Lanoux
E-book
7,49 €
Chronique de la Horde
Jean-Claude Guilbert, Armand Lanoux
E-book
7,49 €
Chronique de la Horde
Jean-Claude Guilbert, Armand Lanoux
E-book
7,49 €
Ballerine de la peur
Claire Goll, Armand Lanoux
E-book
8,49 €
Ballerine de la peur
Claire Goll, Armand Lanoux
E-book
8,49 €
On l'appelait Tamerlan
André Pierrard, Armand Lanoux
E-book
7,49 €
On l'appelait Tamerlan
André Pierrard, Armand Lanoux
E-book
7,49 €