Biographie d'Albert Cazal
Albert Cazal (1924-1998), né à Marcolès (Cantal) fréquenta l'école de son village avant de continuer ses études au Cours Complémentaire d'Aurillac. Reçu à l'École Normale d'Instituteurs d'Aurillac, à l'époque où le gouvernement de Vichy supprimait ces établissements, il suivit les cours du Lycée d'Aurillac jusqu'au baccalauréat, puis, après quelques mois (été 1944) passés au Maquis de la Luzette (Cantal), alla en classes préparatoires au Lycée Fermat de Toulouse, avant d'intégrer l'École normale supérieure de Saint-Cloud.
Agrégé d'espagnol, il fut nommé professeur à Auch dans le Gers, où il travailla d'abord au Lycée de garçons, puis à l'École normale d'instituteurs. Les quinze dernières années de sa carrière, il fut Inspecteur pédagogique régional dans diverses académies (Lyon, Limoges, Clermont-Ferrand, Toulouse). Il s'installa pour sa retraite à Montluçon, région d'origine de sa femme, enseignante comme lui.
La photographie fut, durant sa période d'activité, son principal hobby, avant qu'il ne se tourne vers l'aquarelle, une fois à la retraite.
Il développait lui-même ses photos, prises avec son fidèle Leica, d'où le titre « Ma vie en Leica » donné par sa fille Françoise Cazal, hispaniste, professeur émérite à l'Université de Toulouse - Jean Jaurès, à cette série de publications. Plus de 2000 négatifs attendaient dans une valise, à Montluçon, qu'on veuille bien sauver de l'oubli les meilleurs d'entre eux, organisés postérieurement en recueils thématiques par l'éditrice.
Parmi eux, de nombreux portraits d'enfants, pris sur le vif, précieux témoignages des décennies représentées et, surtout, illustration de la façon dont le regard du photographe a changé.
Né en 1924 au village de Marcolès (Cantal), Albert Cazal, ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud, professeur agrégé d'espagnol avant de devenir inspecteur pédagogique régional de l'Éducation nationale, résida successivement dans le Gers et l'Allier.
Photographe amateur exigeant et bénéficiant d'un équipement de qualité (Leica), il a accumulé sur la longue durée une photothèque très riche, dans laquelle on a pu puiser matière à six recueils d'une grande qualité esthétique. Plus de vingt ans après sa mort, survenue en 1998, sa fille Françoise Cazal, hispaniste, professeur émérite de l'Université Toulouse Jean Jaurès, édite ce dernier recueil de photographies, le sixième de la série « Ma vie en Leica ».