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Enfant, Helen rêvait d'être fauconnier. Elle nourrit des années durant son rêve par la lecture.
Devenue adulte, elle va avoir l'occasion de le réaliser. De manière brutale et inattendue, son père, journaliste qui a marqué profondément sa vision du monde, s'effondre un matin dans la rue.
Terrassée par le chagrin, passant par toutes les phases du deuil, le déni, la colère, la tristesse, Helen va entreprendre un long voyage physique et métaphysique.
Elle va acheter pour huit cents livres un autour de huit semaines, le plus sauvage de son espèce, Mabel. Réputé impossible à apprivoiser. Elle va s'isoler du monde, de la ville, des hommes. Et emprunter un chemin étonnant.
Apprivoiser le temps. La patience. Se reconnecter à son corps ; aiguiser ses sens. Se donner complètement. Retrouver ce lien viscéral, inscrit en chacun de nous, à la nature.
Se retrouver.
Voire se trouver. Enfin.
M pour Mabel est tout cela et bien plus encore. Il transcende tous les genres, les frontières, les individualités. Et résonnera en vous longtemps.
Un oeuvre complexe mais une plume brillante...
M pour Mabel est une œuvre complexe qu’il faudra appréhender. Si la plume brille par son intelligence et sa vivacité, elle deviendra, malheureusement, parfois trop lourde ou confuse. Le thème du deuil s’avère peu présent au profit de la fauconnerie sous ses aspects techniques et des états d’âme d’une femme en quête de renaissance. Dommage que de tels défauts viennent entacher la qualité narrative.