Louis XIV et le Canada (1658-1674)
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- Nombre de pages202
- FormatPDF
- ISBN978-2-89664-620-3
- EAN9782896646203
- Date de parution24/03/2011
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille1 Mo
- ÉditeurSeptentrion (Editions du)
Résumé
Le 10 mars 1661, le roi Louis XIV s'érige en monarque absolu, après avoir aboli le poste de principal ministre. L'onde de choc provoquée par cet événement sans précédent se propage jusqu'en Nouvelle-France. Le Canada saisit alors sa chance en attirant les regards de la Cour sur ce pays perdu.
Si le parti des jésuites entend en profiter pour mousser les missions évangéliques auprès des Sauvages, le camp du gouverneur s'empresse de déléguer Pierre Boucher auprès du jeune souverain afin de promouvoir les intérêts temporels de la colonie.
Les ambitions convergentes des deux partis portent le roi à envoyer des troupes pour mater les Iroquois encore récalcitrants. Mais, pour Louis XIV, le véritable enjeu est moins la pacification du pays que le statut à lui accorder. Le verdict tombe, sans appel, en 1666: le roi écarte le projet d'un vaste royaume en Amérique sous prétexte que sa création compromettrait son prestige et la sécurité de ses sujets d'outre-mer.
La France du XVIIe siècle révèle une toile de relations serrées liant le monarque et ses sujets. Le bon plaisir du roi et l'aide calculée de Colbert se retracent dans ce réseau d'influence, contrastant avec le génie visionnaire de Boucher et de l'intendant Talon dont le dessein ne manque pourtant pas d'appuis: celui du gouverneur Frontenac et, non le moindre, celui du « citoyen » Vauban. Au bout du compte, leurs écrits évoquent le rêve canadien d'un État grandiose et viable, comme ils témoignent de la désaffection du roi pour une certaine idée du Canada. Louis Gagnon est né à Sherbrooke.
Il a obtenu une licence en pédagogie à l'Université de Montréal. Après avoir exercé sa profession dans des institutions privées et publiques du Québec, il s'est intéressé plus particulièrement à la didactique de l'histoire.
Les ambitions convergentes des deux partis portent le roi à envoyer des troupes pour mater les Iroquois encore récalcitrants. Mais, pour Louis XIV, le véritable enjeu est moins la pacification du pays que le statut à lui accorder. Le verdict tombe, sans appel, en 1666: le roi écarte le projet d'un vaste royaume en Amérique sous prétexte que sa création compromettrait son prestige et la sécurité de ses sujets d'outre-mer.
La France du XVIIe siècle révèle une toile de relations serrées liant le monarque et ses sujets. Le bon plaisir du roi et l'aide calculée de Colbert se retracent dans ce réseau d'influence, contrastant avec le génie visionnaire de Boucher et de l'intendant Talon dont le dessein ne manque pourtant pas d'appuis: celui du gouverneur Frontenac et, non le moindre, celui du « citoyen » Vauban. Au bout du compte, leurs écrits évoquent le rêve canadien d'un État grandiose et viable, comme ils témoignent de la désaffection du roi pour une certaine idée du Canada. Louis Gagnon est né à Sherbrooke.
Il a obtenu une licence en pédagogie à l'Université de Montréal. Après avoir exercé sa profession dans des institutions privées et publiques du Québec, il s'est intéressé plus particulièrement à la didactique de l'histoire.
Le 10 mars 1661, le roi Louis XIV s'érige en monarque absolu, après avoir aboli le poste de principal ministre. L'onde de choc provoquée par cet événement sans précédent se propage jusqu'en Nouvelle-France. Le Canada saisit alors sa chance en attirant les regards de la Cour sur ce pays perdu.
Si le parti des jésuites entend en profiter pour mousser les missions évangéliques auprès des Sauvages, le camp du gouverneur s'empresse de déléguer Pierre Boucher auprès du jeune souverain afin de promouvoir les intérêts temporels de la colonie.
Les ambitions convergentes des deux partis portent le roi à envoyer des troupes pour mater les Iroquois encore récalcitrants. Mais, pour Louis XIV, le véritable enjeu est moins la pacification du pays que le statut à lui accorder. Le verdict tombe, sans appel, en 1666: le roi écarte le projet d'un vaste royaume en Amérique sous prétexte que sa création compromettrait son prestige et la sécurité de ses sujets d'outre-mer.
La France du XVIIe siècle révèle une toile de relations serrées liant le monarque et ses sujets. Le bon plaisir du roi et l'aide calculée de Colbert se retracent dans ce réseau d'influence, contrastant avec le génie visionnaire de Boucher et de l'intendant Talon dont le dessein ne manque pourtant pas d'appuis: celui du gouverneur Frontenac et, non le moindre, celui du « citoyen » Vauban. Au bout du compte, leurs écrits évoquent le rêve canadien d'un État grandiose et viable, comme ils témoignent de la désaffection du roi pour une certaine idée du Canada. Louis Gagnon est né à Sherbrooke.
Il a obtenu une licence en pédagogie à l'Université de Montréal. Après avoir exercé sa profession dans des institutions privées et publiques du Québec, il s'est intéressé plus particulièrement à la didactique de l'histoire.
Les ambitions convergentes des deux partis portent le roi à envoyer des troupes pour mater les Iroquois encore récalcitrants. Mais, pour Louis XIV, le véritable enjeu est moins la pacification du pays que le statut à lui accorder. Le verdict tombe, sans appel, en 1666: le roi écarte le projet d'un vaste royaume en Amérique sous prétexte que sa création compromettrait son prestige et la sécurité de ses sujets d'outre-mer.
La France du XVIIe siècle révèle une toile de relations serrées liant le monarque et ses sujets. Le bon plaisir du roi et l'aide calculée de Colbert se retracent dans ce réseau d'influence, contrastant avec le génie visionnaire de Boucher et de l'intendant Talon dont le dessein ne manque pourtant pas d'appuis: celui du gouverneur Frontenac et, non le moindre, celui du « citoyen » Vauban. Au bout du compte, leurs écrits évoquent le rêve canadien d'un État grandiose et viable, comme ils témoignent de la désaffection du roi pour une certaine idée du Canada. Louis Gagnon est né à Sherbrooke.
Il a obtenu une licence en pédagogie à l'Université de Montréal. Après avoir exercé sa profession dans des institutions privées et publiques du Québec, il s'est intéressé plus particulièrement à la didactique de l'histoire.