Loudun sous Richelieu : Urbain Grandier, un chanoine pamphlétaire. Contre le célibat des prêtres, des ursulines possédées et ensorcelées par des démons virtuels

Par : Elie Volf
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  • Nombre de pages192
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-342-36660-0
  • EAN9782342366600
  • Date de parution29/09/2022
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurPublibook

Résumé

L'ouvrage présenté par Élie Volf souligne principalement l'objectif de Richelieu qui souhaitait diminuer le pouvoir des Protestants dans la ville fortifiée poitevine de Loudun, comptant vingt mille habitants, et dépendante de l'Évêché de Luçon dont Richelieu était le Cardinal. L'auteur explique que l'objectif de Richelieu était de démolir les remparts et le donjon de Loudun. Dans l'accomplissement de cet objectif, il a rencontré la ferme opposition d'Urbain Grandier, un chanoine.
Ce dernier défendaient les intérêts des Réformés pour qui le maintien de Loudun comme ville fortifiée était la garantie de leur autonomie. La parution de la Lettre de la Cordonnière par Grandier marqua un tournant décisif dans l'opposition des deux hommes (Cette lettre dénonçait les manigances de Richelieu pour devenir Principal Ministre de Louis XIII). Après cet affront, Richelieu chercha à déstabiliser Grandier en le faisant passer pour un disciple du diable. Urbain Grandier était l'abbé chanoine de l'église de Sainte Croix de Loudun.
C'était un bel homme attiré par ses jeunes paroissiennes. Il s'éprit plus particulièrement de l'une d'elles, Madeleine de Brou, qu'il épousa en faisant office d'époux, de prêtre, d'officient, et de témoin. Au couvent des ursulines, les jeunes religieuses et leur Prieure étaient troublées par de tels faits d'impiété. Cela engendra une vague de possessions chez les ursulines ; au début ce fut des gamineries contre la Prieure, mais cela dégênera bien vite en crises d'hystérie généralisées.
Très tôt, on accusa Urbain Grandier d'avoir été l'instigateur de ces possessions et d'avoir ensorcelé ces ursulines. Pour Richelieu, cette situation ne devait pas durer et il nomma comme gouverneur de Loudun Jean-Marie Laubardemont, un homme célèbre par sa cruauté et sa partialité. Par ordre de celui-ci, Grandier fut arrêté et les remparts et le donjon de Loudun démolis. Après plusieurs exorcismes, Questions aux brodequins et un faux pacte au diable, Grandier sera condamné au bûcher pour avoir soi-disant ensorcelé les ursulines de Loudun entre 1630 et 1634.
La raison sous-jacente de cette condamnation était en réalité ses pamphlets contre le célibat des prêtres, et son impiété.
L'ouvrage présenté par Élie Volf souligne principalement l'objectif de Richelieu qui souhaitait diminuer le pouvoir des Protestants dans la ville fortifiée poitevine de Loudun, comptant vingt mille habitants, et dépendante de l'Évêché de Luçon dont Richelieu était le Cardinal. L'auteur explique que l'objectif de Richelieu était de démolir les remparts et le donjon de Loudun. Dans l'accomplissement de cet objectif, il a rencontré la ferme opposition d'Urbain Grandier, un chanoine.
Ce dernier défendaient les intérêts des Réformés pour qui le maintien de Loudun comme ville fortifiée était la garantie de leur autonomie. La parution de la Lettre de la Cordonnière par Grandier marqua un tournant décisif dans l'opposition des deux hommes (Cette lettre dénonçait les manigances de Richelieu pour devenir Principal Ministre de Louis XIII). Après cet affront, Richelieu chercha à déstabiliser Grandier en le faisant passer pour un disciple du diable. Urbain Grandier était l'abbé chanoine de l'église de Sainte Croix de Loudun.
C'était un bel homme attiré par ses jeunes paroissiennes. Il s'éprit plus particulièrement de l'une d'elles, Madeleine de Brou, qu'il épousa en faisant office d'époux, de prêtre, d'officient, et de témoin. Au couvent des ursulines, les jeunes religieuses et leur Prieure étaient troublées par de tels faits d'impiété. Cela engendra une vague de possessions chez les ursulines ; au début ce fut des gamineries contre la Prieure, mais cela dégênera bien vite en crises d'hystérie généralisées.
Très tôt, on accusa Urbain Grandier d'avoir été l'instigateur de ces possessions et d'avoir ensorcelé ces ursulines. Pour Richelieu, cette situation ne devait pas durer et il nomma comme gouverneur de Loudun Jean-Marie Laubardemont, un homme célèbre par sa cruauté et sa partialité. Par ordre de celui-ci, Grandier fut arrêté et les remparts et le donjon de Loudun démolis. Après plusieurs exorcismes, Questions aux brodequins et un faux pacte au diable, Grandier sera condamné au bûcher pour avoir soi-disant ensorcelé les ursulines de Loudun entre 1630 et 1634.
La raison sous-jacente de cette condamnation était en réalité ses pamphlets contre le célibat des prêtres, et son impiété.