Logique de l'inconscient. Lacan ou la raison d'une clinique
édition revue et augmentée
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- Nombre de pages228
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-17329-3
- EAN9782296173293
- Date de parution01/06/2007
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille9 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La psychanalyse existe-t-elle ? Si oui, quelle est sa consistance ? Ni son extension socioculturelle, ni l'amoncellement des vignettes cliniques ne répondent de la psychanalyse. Le livre met entre parenthèses ces deux perspectives au profit d'un travail sur la logique propre de l'inconscient. Qu'est-ce que l'inconscient ? Pour répondre à la question, la psychanalyse ne se donne qu'une seule méthode : l'association libre.
L'analysant est la mise en acte de l'association libre. Mais comment marche ce sujet défini par l'association libre ? A quatre pattes le matin, à deux le midi, à trois le soir ? Œdipe peut bien y retrouver l'homme, l'analysant quant à lui dépend bien plus d'une logique que d'une schématisation œdipienne. Le psychanalyste devra se défaire de bien des préjugés pour pouvoir porter la pratique de l'association libre.
Il devra se défaire de la démarche diagnostique pour entendre l'analysant comme exceptionnel. Il devra se défaire de toutes les schématisations rassurantes pour ouvrir le champ de la parole. Il devra remettre en question ses conceptions de la psychose et de la négation. C'est à ce prix seulement que la logique de l'inconscient pourra se différencier d'une logique de connaissance de la réalité, pour ouvrir une pratique du signifiant qui produit un sujet toujours nouveau.
Car le signifiant n'est pas un indice des choses. Il crée la différence à partir du même. Puisé dans une langue, il s'emploie à toujours dire autre chose. Cette déformation continuelle du signifiant, cette différence diachronique est la grammaire de l'inconscient. Elle impliquera toute une logique.
L'analysant est la mise en acte de l'association libre. Mais comment marche ce sujet défini par l'association libre ? A quatre pattes le matin, à deux le midi, à trois le soir ? Œdipe peut bien y retrouver l'homme, l'analysant quant à lui dépend bien plus d'une logique que d'une schématisation œdipienne. Le psychanalyste devra se défaire de bien des préjugés pour pouvoir porter la pratique de l'association libre.
Il devra se défaire de la démarche diagnostique pour entendre l'analysant comme exceptionnel. Il devra se défaire de toutes les schématisations rassurantes pour ouvrir le champ de la parole. Il devra remettre en question ses conceptions de la psychose et de la négation. C'est à ce prix seulement que la logique de l'inconscient pourra se différencier d'une logique de connaissance de la réalité, pour ouvrir une pratique du signifiant qui produit un sujet toujours nouveau.
Car le signifiant n'est pas un indice des choses. Il crée la différence à partir du même. Puisé dans une langue, il s'emploie à toujours dire autre chose. Cette déformation continuelle du signifiant, cette différence diachronique est la grammaire de l'inconscient. Elle impliquera toute une logique.
La psychanalyse existe-t-elle ? Si oui, quelle est sa consistance ? Ni son extension socioculturelle, ni l'amoncellement des vignettes cliniques ne répondent de la psychanalyse. Le livre met entre parenthèses ces deux perspectives au profit d'un travail sur la logique propre de l'inconscient. Qu'est-ce que l'inconscient ? Pour répondre à la question, la psychanalyse ne se donne qu'une seule méthode : l'association libre.
L'analysant est la mise en acte de l'association libre. Mais comment marche ce sujet défini par l'association libre ? A quatre pattes le matin, à deux le midi, à trois le soir ? Œdipe peut bien y retrouver l'homme, l'analysant quant à lui dépend bien plus d'une logique que d'une schématisation œdipienne. Le psychanalyste devra se défaire de bien des préjugés pour pouvoir porter la pratique de l'association libre.
Il devra se défaire de la démarche diagnostique pour entendre l'analysant comme exceptionnel. Il devra se défaire de toutes les schématisations rassurantes pour ouvrir le champ de la parole. Il devra remettre en question ses conceptions de la psychose et de la négation. C'est à ce prix seulement que la logique de l'inconscient pourra se différencier d'une logique de connaissance de la réalité, pour ouvrir une pratique du signifiant qui produit un sujet toujours nouveau.
Car le signifiant n'est pas un indice des choses. Il crée la différence à partir du même. Puisé dans une langue, il s'emploie à toujours dire autre chose. Cette déformation continuelle du signifiant, cette différence diachronique est la grammaire de l'inconscient. Elle impliquera toute une logique.
L'analysant est la mise en acte de l'association libre. Mais comment marche ce sujet défini par l'association libre ? A quatre pattes le matin, à deux le midi, à trois le soir ? Œdipe peut bien y retrouver l'homme, l'analysant quant à lui dépend bien plus d'une logique que d'une schématisation œdipienne. Le psychanalyste devra se défaire de bien des préjugés pour pouvoir porter la pratique de l'association libre.
Il devra se défaire de la démarche diagnostique pour entendre l'analysant comme exceptionnel. Il devra se défaire de toutes les schématisations rassurantes pour ouvrir le champ de la parole. Il devra remettre en question ses conceptions de la psychose et de la négation. C'est à ce prix seulement que la logique de l'inconscient pourra se différencier d'une logique de connaissance de la réalité, pour ouvrir une pratique du signifiant qui produit un sujet toujours nouveau.
Car le signifiant n'est pas un indice des choses. Il crée la différence à partir du même. Puisé dans une langue, il s'emploie à toujours dire autre chose. Cette déformation continuelle du signifiant, cette différence diachronique est la grammaire de l'inconscient. Elle impliquera toute une logique.