Leurre et malheur du transhumanisme

Par : Olivier Rey
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  • Nombre de pages208
  • FormatePub
  • ISBN978-2-220-09675-9
  • EAN9782220096759
  • Date de parution12/02/2020
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille857 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLes Carnets DDB

Résumé

Plus le monde menace de s'écrouler, plus il faut  abreuver les populations de promesses exorbitantes.  Tel est le rôle du transhumanisme,  qui prétend nous « augmenter », nous doter de  capacités faramineuses. Ces promesses sont autant de leurres, destinées à nous faire accepter  l'artificialisation croissante de nos vies. Se détourner ? Cela n'est pas si simple. Le  transhumanisme nous trompe parce qu'il joue  en nous sur des ressorts puissants.
Se donner  une chance de désamorcer la fascination qu'il  exerce, et le malheur qu'il propage, réclame  de mettre au jour ce qui, dans nos façons de  vivre et nos modes de pensée, nous rend si  vulnérables à ses illusions.   Olivier Rey est chercheur au CNRS, membre de l'IHPST, et  enseigne la philosophie à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a publié deux romans, dont Après la chute  (2014), et plusieurs essais, dont Itinéraire de l'égarement  (2003), Une folle solitude.
Le fantasme de l'homme auto-construit  (2014),  Une question de taille (2014), Quand  le monde s'est fait nombre  (2018).  Leurre et malheur du  transhumanisme a reçu le prix Jacques Ellul 2019. 
Plus le monde menace de s'écrouler, plus il faut  abreuver les populations de promesses exorbitantes.  Tel est le rôle du transhumanisme,  qui prétend nous « augmenter », nous doter de  capacités faramineuses. Ces promesses sont autant de leurres, destinées à nous faire accepter  l'artificialisation croissante de nos vies. Se détourner ? Cela n'est pas si simple. Le  transhumanisme nous trompe parce qu'il joue  en nous sur des ressorts puissants.
Se donner  une chance de désamorcer la fascination qu'il  exerce, et le malheur qu'il propage, réclame  de mettre au jour ce qui, dans nos façons de  vivre et nos modes de pensée, nous rend si  vulnérables à ses illusions.   Olivier Rey est chercheur au CNRS, membre de l'IHPST, et  enseigne la philosophie à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a publié deux romans, dont Après la chute  (2014), et plusieurs essais, dont Itinéraire de l'égarement  (2003), Une folle solitude.
Le fantasme de l'homme auto-construit  (2014),  Une question de taille (2014), Quand  le monde s'est fait nombre  (2018).  Leurre et malheur du  transhumanisme a reçu le prix Jacques Ellul 2019. 

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
5/5
un avenir inquiétant...
Olivier Rey, mathématicien et philosophe, nous avait déjà fait grand plaisir avec ses passionnants « une question de taille » et « quand le monde s'est fait nombre »chez Stock ; il récidive avec le non moins percutant « Leurre et malheur du transhumanisme » chez Desclée. Dans la lignée d'un Anders et d'un Jonas, il nous met face à la nouvelle marotte de puissants qui reconfigure actuellement le monde, et qu'on ne peut plus ignorer ; l'auteur lui-meme s'attaque au sujet comme pour une dissertation imposée par l'air du temps-en fait une rumeur infondée sur le net l'ayant fait passer pour un spécialiste de la question, ce qu'il n'est pas, il relève le défi de cette tentative d'élucidation courageuse qui s'avère nécessaire, et nous rend compte ici avec brio de l'urgence qu'il y a pour tous à penser cette question. Celle du « transhumanisme ». p89:« En guise de domination de l'esprit sur la matière une nouvelle version de qui fait l'ange fait la bête. » (et le bête...?) Car le statut de l'homme passant ainsi de "vivant politique à animal monitoré"(p40), il n'est pas assuré du tout que son âme n'y perde pas au passage...son essence ? p158:"Il est nécessaire d'admettre que la nature a une consistance propre, une dignité intrinsèque. Faute de quoi, on ne peut que s'acharner à la soumettre totalement, jusqu'au saccage, ou s'évertuer à lui échapper totalement, jusqu'à l'anéantissement de ce que l'on est. Le transhumanisme fait les 2 à la fois. Il est l'un des fruits pourris de l'arbre à méconnaître la vie". Effrayant (notamment autour de la p148 où est décrite la convergence avec le nazisme..) mais indispensable. Car, comme le dit l'auteur à la toute fin du livre, il faut parfois avoir le courage d'avoir peur. Et puis, la mort de la mort est peut-être bien le contraire de la vie.....
Olivier Rey, mathématicien et philosophe, nous avait déjà fait grand plaisir avec ses passionnants « une question de taille » et « quand le monde s'est fait nombre »chez Stock ; il récidive avec le non moins percutant « Leurre et malheur du transhumanisme » chez Desclée. Dans la lignée d'un Anders et d'un Jonas, il nous met face à la nouvelle marotte de puissants qui reconfigure actuellement le monde, et qu'on ne peut plus ignorer ; l'auteur lui-meme s'attaque au sujet comme pour une dissertation imposée par l'air du temps-en fait une rumeur infondée sur le net l'ayant fait passer pour un spécialiste de la question, ce qu'il n'est pas, il relève le défi de cette tentative d'élucidation courageuse qui s'avère nécessaire, et nous rend compte ici avec brio de l'urgence qu'il y a pour tous à penser cette question. Celle du « transhumanisme ». p89:« En guise de domination de l'esprit sur la matière une nouvelle version de qui fait l'ange fait la bête. » (et le bête...?) Car le statut de l'homme passant ainsi de "vivant politique à animal monitoré"(p40), il n'est pas assuré du tout que son âme n'y perde pas au passage...son essence ? p158:"Il est nécessaire d'admettre que la nature a une consistance propre, une dignité intrinsèque. Faute de quoi, on ne peut que s'acharner à la soumettre totalement, jusqu'au saccage, ou s'évertuer à lui échapper totalement, jusqu'à l'anéantissement de ce que l'on est. Le transhumanisme fait les 2 à la fois. Il est l'un des fruits pourris de l'arbre à méconnaître la vie". Effrayant (notamment autour de la p148 où est décrite la convergence avec le nazisme..) mais indispensable. Car, comme le dit l'auteur à la toute fin du livre, il faut parfois avoir le courage d'avoir peur. Et puis, la mort de la mort est peut-être bien le contraire de la vie.....
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
5/5
Crash....
Olivier Rey, mathématicien et philosophe, nous avait déjà fait grand plaisir avec ses passionnants « une question de taille » et « quand le monde s'est fait nombre »chez Stock ; il récidive avec le non moins percutant « Leurre et malheur du transhumanisme » chez Desclée. Dans la lignée d'un Anders et d'un Jonas, il nous met face à la nouvelle marotte de puissants qui reconfigure actuellement le monde, et qu'on ne peut plus ignorer ; l'auteur lui-meme s'attaque au sujet comme pour une dissertation imposée par l'air du temps-en fait une rumeur infondée sur le net l'ayant fait passer pour un spécialiste de la question, ce qu'il n'est pas, il relève le défi de cette tentative d'élucidation courageuse qui s'avère nécessaire, et nous rend compte ici avec brio de l'urgence qu'il y a pour tous à penser cette question. Celle du « transhumanisme ». p89:« En guise de domination de l'esprit sur la matière une nouvelle version de qui fait l'ange fait la bete. » (et le bete...?) Car le statut de l'homme passant ainsi de "vivant politique à animal monitoré"(p40), il n'est pas assuré du tout que son ame n'y perde pas au passage...son essence ? p158:"Il est nécessaire d'admettre que la nature a une consistance propre, une dignité intrinsèque. Faute de quoi, on ne peut que s'acharner à la soumettre totalement, jusqu'au saccage, ou s'évertuer à lui échapper totalement, jusqu'à l'anéantissement de ce que l'on est. Le transhumanisme fait les 2 à la fois. Il est l'un des fruits pourris de l'arbre à méconnaitre la vie". Effrayant (notamment autour de la p148 où est décrite la convergence avec le nazisme..) mais indispensable. Car, comme le dit l'auteur à la toute fin du livre, il faut parfois avoir le courage d'avoir peur. Et puis, la mort de la mort est peut-etre bien le contraire de la vie.....
Olivier Rey, mathématicien et philosophe, nous avait déjà fait grand plaisir avec ses passionnants « une question de taille » et « quand le monde s'est fait nombre »chez Stock ; il récidive avec le non moins percutant « Leurre et malheur du transhumanisme » chez Desclée. Dans la lignée d'un Anders et d'un Jonas, il nous met face à la nouvelle marotte de puissants qui reconfigure actuellement le monde, et qu'on ne peut plus ignorer ; l'auteur lui-meme s'attaque au sujet comme pour une dissertation imposée par l'air du temps-en fait une rumeur infondée sur le net l'ayant fait passer pour un spécialiste de la question, ce qu'il n'est pas, il relève le défi de cette tentative d'élucidation courageuse qui s'avère nécessaire, et nous rend compte ici avec brio de l'urgence qu'il y a pour tous à penser cette question. Celle du « transhumanisme ». p89:« En guise de domination de l'esprit sur la matière une nouvelle version de qui fait l'ange fait la bete. » (et le bete...?) Car le statut de l'homme passant ainsi de "vivant politique à animal monitoré"(p40), il n'est pas assuré du tout que son ame n'y perde pas au passage...son essence ? p158:"Il est nécessaire d'admettre que la nature a une consistance propre, une dignité intrinsèque. Faute de quoi, on ne peut que s'acharner à la soumettre totalement, jusqu'au saccage, ou s'évertuer à lui échapper totalement, jusqu'à l'anéantissement de ce que l'on est. Le transhumanisme fait les 2 à la fois. Il est l'un des fruits pourris de l'arbre à méconnaitre la vie". Effrayant (notamment autour de la p148 où est décrite la convergence avec le nazisme..) mais indispensable. Car, comme le dit l'auteur à la toute fin du livre, il faut parfois avoir le courage d'avoir peur. Et puis, la mort de la mort est peut-etre bien le contraire de la vie.....
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